La république des Palaos a élu en novembre 2020 son nouveau président. Si les thèmes de l’économie et de la santé ont prévalu durant la campagne électorale, la politique étrangère devrait aussi rester une priorité de la nouvelle équipe gouvernementale. Surangel Whipps attend, en effet, davantage de soutien de la part de ses partenaires « historiques » en qui il met toute sa confiance. Il pourrait être entendu tant à Taipei qu’à Washington.
Pékin
Chine – mers de Chine : Entrée en vigueur de la loi chinoise sur l’exercice du droit de l’État en mer : perspective de crises majeures
Le 22 janvier 2021, le Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire chinoise a promulgué la nouvelle « loi de la république populaire de Chine sur la police maritime ». Elle permettra aux garde-côtes chinois d’exercer le droit de l’État en mer sur toutes les zones maritimes revendiquées par Pékin au-delà de ses droits légitimes en mer de Chine de l’Est et du Sud ainsi que dans le détroit de Taïwan, et ainsi de mener des opérations de police dans plusieurs secteurs des zones économiques exclusives de ses voisins et en haute mer. En s’arrogeant un tel droit la Chine renforcera ses prétentions sur des espaces marins internationaux. Si les pays d’Asie du Sud-Est et les pays dont les marines fréquentent ces mers ne se liguent pas pour exiger immédiatement l’abolition ou la rectification d’une telle loi, son application, effective depuis le 1er février, conduira fatalement à des passes d’armes violentes entre garde-côtes chinois et forces navales sud-est asiatiques ainsi que celles des États-Unis et de leurs alliés.
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On the 22nd of January 2021 the Standing committee of Chinese People’s National Congress adopted the new “law of the People’s Republic of China on the maritime police”. That law shall allow the Chinese coast guards to enforce the maritime law all over the maritime areas that Peking is claiming beyond its legitimate rights in the East and South China seas as well as in the Taiwan strait, and thus to conduct maritime police operations over different parts of the exclusive economic zones of the other coastal States of the two seas, and over the remaining part of high sea in between in the South China sea. By availing itself with such prerogatives China will strengthen its claims over international maritime areas. If the South-East Asian Nations and the countries whose merchant ships and navies are accustomed to cross those seas or exercise there do not immediately demand the abolition or the modification of that law, it shall inevitably lead to violent clashes of arms between Chinese coast guards and the South East Asian countries’ naval forces and those of the United States and its allies.
L’Australie et les Fidji améliorent leur coopération en matière de sécurité et de défense
Un accord de statut des forces à l’étranger (SOFA) est en cours de négociation entre les Fidji et l’Australie. Un nouveau pas sera ainsi franchi par ces deux pays qui cherchent à normaliser leurs relations. Pour Canberra, il s’agit de renforcer sa stratégie sécuritaire dans son environnement proche, sans doute aussi un peu pressé par Washington.
Chine – Asie : Les drones sous-marins, une nouvelle donne. La grande muraille chinoise sous-marine
Les agences de presse occidentales, reprises par la plupart des médias, ont rapporté la remontée dans ses filets, le 20 décembre 2020, d’un engin de 100 kg, par un pêcheur indonésien au large des îles Selayar.
Australie – Fidji : L’Australie et les Fidji améliorent leur coopération en matière de sécurité et de défense
Un accord de statut des forces à l’étranger (SOFA) est en cours de négociation entre les Fidji et l’Australie. Un nouveau pas sera ainsi franchi par ces deux pays qui cherchent à normaliser leurs relations. Pour Canberra, il s’agit de renforcer sa stratégie sécuritaire dans son environnement proche, sans doute aussi un peu pressé par Washington.
Grappillages Asie21 n° 145/2020-12
Chine Mise à profit de Macao pour le Davos chinois Chine – Angola L’aéroport de Luanda, enfin ! Chine – Cap Vert Fierté Chine – Golfe de Guinée Toujours le piratage Chine – Brésil Un jeu dangereux Chine – France BYD en flèche Chine – Macao – Cap-Vert Tribulations d’un Chinois de Macao Cambodge – … Lire la suite
Chine – Mers de Chine : Loi chinoise en gestation sur l’exercice du droit de l’État en mer : perspective de crises majeures
Le 5 novembre 2020 l’Assemblée nationale populaire chinoise a publié l’ébauche d’une future « loi de la république populaire de Chine sur la police maritime ». Elle permettra aux garde-côtes chinois d’exercer le droit de l’État en mer sur toutes les zones maritimes revendiquées par Pékin au-delà de ses droits légitimes en mer de Chine de l’Est et du Sud ainsi que dans le détroit de Taïwan, et ainsi de mener des opérations de police dans plusieurs secteurs des zones économiques exclusives de ses voisins et en haute mer. En s’arrogeant un tel droit la Chine renforcera ses prétentions sur des espaces marins internationaux. Si les pays d’Asie du Sud-Est et les pays dont les marines fréquentent ces mers n’exigent pas immédiatement l’abolition ou la rectification de ce projet, l’application de la nouvelle loi, une fois adoptée, conduira fatalement à des passes d’armes violentes entre garde-côtes chinois et forces navales sud-est asiatiques ainsi que celles des États-Unis et de leurs alliés.
On the 5th of November 2020 the Chinese People’s National Congress published the draft of a future “law of the People’s Republic of China on the maritime police”. That law shall allow the Chinese coast guards to enforce the maritime law all over the maritime areas that Peking is claiming beyond its legitimate rights in the East and South China seas as well as in the Taiwan strait, and thus to conduct maritime police operations over different parts of the exclusive economic zones of the other coastal States of the two seas and over the remaining part of high sea in the South China sea. By availing itself with such prerogatives China will strengthen its claims over international maritime areas. If the South-East Asian Nations and the countries whose merchant ships and navies are accustomed to cross those seas or exercise there do not immediately demand the abolition or the modification of that project, that law once adopted shall inevitably lead to violent clashes of arms between Chinese coast guards and the South East Asian countries’ naval forces and those of the United States and its allies.
Grappillages Asie21 n° 144/2020-11
Chine – Afrique Angola : Main dans le sac passeports Mozambique : Appel à l’aide Sao tomé-et-Principe : Virage Chine – Corée du Sud – Qatar Course aux méthaniers Chine – Équateur – Pérou Pêche Chine – Europe Une première Chine – Macao Prémices Chine – Macao – CPLP Nomination Chine – Portugal – États-Unis … Lire la suite
Nouvelle-Zélande : Un second mandat pour Jacinda Ardern
Jacinda Ardern, qui a remporté une belle victoire aux élections générales du 17 octobre, conserve son poste de Première ministre de Nouvelle-Zélande. Avec un second mandat qui démarre sous le signe de la covid-19, elle va devoir continuer à en protéger son pays et surtout à en maîtriser les impacts, en particulier sur le plan économique. Ce qui ne manquera pas de reposer la question de sa relation avec son premier partenaire commercial : la Chine.
Mer de Chine du Sud – Chine – Philippines : Manille lève son moratoire sur l’exploitation des hydrocarbures dans sa zone économique exclusive
Le 15 octobre 2020, les Philippines ont pris la décision, annoncée comme ayant été prise unilatéralement, de lever les moratoires que les gouvernements successifs Aquino III et Duterte ont imposé, au motif de « force majeure », sur les activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures sur cinq lots (blocks) en leur zone économique exclusive (ZEE). Apparemment, si d’un côté la décision a été prise parce que les besoins philippins en énergie deviennent cruciaux, de l’autre côté il s’agit d’abord de favoriser une possibilité de coopération avec la Chine sur les lots que conteste Pékin à Manille en raison de ses prétentions territoriales maritimes en mer de Chine du Sud.
Pakistan : Un nouveau chef d’état-major de la marine qui connaît bien la Chine
Le 7 octobre 2020, l’amiral Amjad Khan Niazi est devenu le nouveau chef d’état-major de la marine. Indépendamment de ses qualifications, la connaissance qu’il a de la Chine a sans doute contribué à sa nomination, à une période où les relations entre Islamabad et Pékin s’intensifient.
Nouvelle-Calédonie Référendum : encore le choix de la France, mais …
Le non à l’indépendance l’a encore emporté à l’issue du référendum d’autodétermination organisé en Nouvelle-Calédonie le 4 octobre 2020. Toutefois, l’analyse des résultats confirme la dynamique indépendantiste qui interpelle désormais le « Caillou » et Paris. Un troisième (et dernier) référendum se profile qui n’arrangera pas vraiment une situation qui se tend. L’État, jusqu’à présent discret, doit reprendre la main pour renouer le dialogue entre les deux blocs, indépendantistes et loyalistes (partisans du maintien au sein de la République française), au risque d’un dérapage qui sera difficile à contrôler.
Grappillages Asie21 n° 143/2020-10
Chine – Afrique Angola : renouveau La Chine vient d’annoncer officiellement qu’elle acceptait de restructurer la dette angolaise à son égard. Pékin se prépare […] Angola : dette Guinée équatoriale : satellite Guinée équatoriale – Corée du Nord : stagiaires Mozambique – Russie : chasseurs russes et non chinois Chine – … Lire la suite
Mer de Chine du Sud – Allemagne – France – Royaume uni : Une position responsable, mais très mesurée, des « 3 Big » européens face à la Chine
La note verbale commune adressée à l’ONU le 16 septembre 2020 par l’Allemagne, la France et le Royaume uni, pour défendre l’intégrité du droit de la mer en mer de Chine du Sud, a été saluée par la presse du monde libre comme un acte de courage des trois grands européens face au refus insistant de Pékin de se conformer au dit droit dans l’espace marin concerné. Cet élan d’enthousiasme a malheureusement conduit à une interprétation partiellement erronée de l’initiative européenne.
The verbal note conveyed to the United Nations on September 2020 the 16th by Germany, France, and the United Kingdom, in order to defend the integrity of the law of the Sea in the South China Sea, has been hailed by the free world’s press as an act of courage from the part of the three European bigs in front of Peking insistent refusal to abide by that law over the concerned area. That burst of enthusiasm has unfortunately lead to a partially distorted interpretation of the European initiative.
Grappillages Asie21 n° 142/2020-09
Bangladesh – Mozambique Un groupe influent
Chine – États-Unis – Mer de Chine du Sud et riverains : En attendant Biden
Depuis juin 2020, la tension monte fortement en mer de Chine du Sud, au point de faire craindre le déclenchement d’un conflit entre Chinois et Américains, les premiers ne supportant pas que soient remises en cause leurs prétentions sur cette mer, les seconds luttant pour contraindre les premiers à y respecter le principe de la liberté de la navigation. Cette tension se traduit par un foisonnement d’activités navales et aériennes des deux côtés. Le 13 juillet, les États-Unis aggravent la tension en prenant la défense des pays riverains de la mer dans la défense de leurs droits souverains légitimes contre la Chine qui les bafoue. La situation n’est cependant pas susceptible de dégénérer tant que les élections présidentielles américaines n’ont pas eu lieu.
Since June 2020 the level of tension is severely arising in the South China Sea, to the extent that it is feared a conflict may burst between Chinese and Americans, the first ones opposing their claims over the South China Sea be questioned, the second ones striving in order to constrain the first ones to respect the right of freedom of navigation there. Such a tension develops through numerous air and naval activities from both sides. On the 13th of July that tension started worsening when the United States deliberately declared their support to the coastal States for the defense of their legitimate sovereign rights against China which trample them. Such a situation however is not supposed to degenerate as long as the US presidential elections have not been held.
Répression des Ouighours de Chine : condamnations occidentales
En écho aux campagnes menées aux États-Unis et en Europe contre la politique d’expansion chinoise, un groupe de parlementaires occidentaux, essentiellement européens et anglo-saxons (Australie, Nouvelle Zélande) a fondé le 5 juin 2020 une Alliance interparlementaire sur la Chine (en anglais IPAC) dont le but est officiellement de contrecarrer les agissements et les « ambitions futures » de la république populaire de Chine et du Parti communiste chinois, de s’opposer à leur politique d’ « expansion de leur influence globale », qui constituent des « défis aux États démocratiques ».
Grappillages Asie21 n° 141/2020-07 & 08
Chine – Afrique Angola : chasseurs Côte d’Ivoire : cacao Mozambique : télévision par satellite Nigeria : l’AK-47 enfin Chine – Asie centrale BRI et environnement Chine – Canada Pion ? Chine – États-Unis À Chinois… Inde – Portugal Goanais en force Taïwan : Somaliland. But ! Timor oriental – CPLP Prochain secrétaire exécutif Extrait de … Lire la suite
Kiribati : Élection présidentielle, avis de tempête sur le Pacifique
Le président sortant, Taneti Maamau, a été réélu à l’issue du scrutin qui s’est déroulé dans l’archipel le 22 juin 2020. Avec cette réélection, Pékin remporte une victoire d’influence, verrouille ses relations avec Tarawa (la capitale) et pourrait bien faire bouger les lignes dans le Pacifique.
Chine – Mer de Chine du Sud : Quand la Chine s’apprête à extorquer une portion de l’espace aérien international
La menace chinoise de création d’une zone d’identification et de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine du Sud est toujours d’actualité et peut être mise à exécution du jour au lendemain, sans préavis. Ce sera un pas de plus dans la mainmise de la Chine sur cet espace marin et aérien international en tant que tout. Ce sera aussi un nouveau défi au droit international de la mer et contre ceux qui le défendent.
The Chinese threat to create an air defense and identification zone above the South China Sea remains genuine and can be implemented at any time without any prior notice. That will be a new step forwards towards the full Chinese grasp over that international area as a whole, sea and air above all included, and a new defiance against the primacy of the international law of the sea and against all those who are defending that law.
Chine – États-Unis : Tensions autour d’un câble sous-marin
Le 17 juin 2020, l’administration américaine a demandé à la commission fédérale des communications1, d’arrêter la construction du 1er câble Internet sous-marin reliant directement les États-Unis à Hong-Kong.
On June 17th, the American administration asked the Federal Communications Commission1 to stop the construction of the first submarine internet cable connecting the United States directly to Hong Kong.
Chine – Mer de Chine du Sud : Quand la Chine s’apprête à extorquer une portion de l’espace aérien international
La menace chinoise de création d’une zone d’identification et de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine du Sud est toujours d’actualité et peut être mise à exécution du jour au lendemain, sans préavis. Ce sera un pas de plus dans la mainmise de la Chine sur cet espace marin et aérien international en tant que tout. Ce sera aussi un nouveau défi au droit international de la mer et contre ceux qui le défendent.
Pakistan – Chine : L’électricité du couloir coûte trop cher
L’absence d’appel d’offres international pour les centrales thermiques construites par la Chine au Pakistan se traduit par un prix excessif de l’électricité vendue au secteur public et pèse indûment sur une économie fragile.
« Tout sauf la Chine » : Washington accélère, Pékin prêt à la contre-attaque

Pacifique : Partie de poker en Micronésie
Très courtisés l’année dernière par Pékin et Washington, les États fédérés de Micronésie, de par leur position géographique, représentent un enjeu considérable pour les deux grandes puissances riveraines du Pacifique. Chuuk, l’un des États membres de cette fédération, de par ses velléités d’indépendance pourrait-il être le maillon faible susceptible de faire basculer une mare nostrum américaine dans le camp chinois ? À moins que ce ne soit les États fédérés de Micronésie ?
Chine – Extrême-Orient maritime : Comment la Chine met à profit la crise du coronavirus
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
Dommages de guerre : la Chine doit réparation
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21
24 avril 2020
(Reproduction intégrale par tout média intéressé,
autorisée avec prière de mentionner la source)
Autant il apparaît inconcevable d’accuser la Chine d’avoir sciemment déclenché la guerre biologique toujours en cours, autant est-il, au contraire, tout à fait concevable qu’elle l’ait provoquée accidentellement, en laissant échapper le virus du laboratoire P4 de Wuhan. Ce que nie farouchement le professeur Yuan Zhiming, directeur des lieux. Mais, aussi respectable que soit ce scientifique, aussi sincères que puissent paraître ses déclarations, la propagande chinoise a tant de fois depuis le début de la crise essayé de faire porter le chapeau à d’autres Etats, dont les Etats-Unis, voire l’Italie, tant de fois menti sur le nombre de victimes du pays, tout comme ses autorités scientifiques ont caché le fond de leurs recherches in situ, que l’on ne peut pas empêcher le doute de s’installer.
Chine – États-Unis : Menace chinoise d’attaques par armes à énergie dirigée
Divers incidents récents prouvent que les Chinois n’hésitent pas à utiliser des armes à rayons lasers contre les aéronefs américains et australiens, dans n’importe quel secteur du monde où ceux-là considèrent faire l’objet de recherche agressive de renseignement militaire à leur encontre.
Some recent incidents demonstrate that the Chinese do not waver to use laser beam weapons against American and Australian aircrafts, anywhere in the World when they consider being targeted by offensive military intelligence activities from others.
Grappillages Asie21 n° 138/2020-04
Chine Externalisation de la sécurité Chine – Afrique Angola : en berne Cap-Vert : coopération militaire Grands lacs : préférence pour le Rwanda Madagascar : Huawei en lice Chine – Corée du Sud – Mozambique Gaz en suspend Chine – Inde Charbon Inde – Portugal Attraction Timor oriental – Vatican – Portugal Visites Extrait de la Lettre … Lire la suite
Grappillages Asie21 n° 137 / 2020-03
Chine : Covid-19 et démons Chine Afrique Du modèle angolais au modèle ghanéen Sao Tomé-et-Principe : l’aéroport sera agrandi Sénégal : les risques de l’export Chine Union européenne Afrique : réaction Chine – Monde : le cuivre face au Covid-19 Inde – CPLP : intérêt bien compris et partagé Japon Toilettes pour tous Timor oriental … Lire la suite
Mer de Chine du Sud – Malaisie – Chine – Vietnam : Quand la Malaisie outrepasse ses droits
Au nord-ouest des États de Sarawak et de Sabah, la Malaisie exploite deux sites pétroliers et procède à des explorations sismiques sur trois autres, dont deux situés au-delà de sa zone économique exclusive (ZEE). De ce fait, elle outrepasse dans ce secteur ses droits légitimes en même temps qu’elle y néglige l’accord passé en 2009 avec le Vietnam sur cette partie de haute mer. La Chine, de son côté, toujours dans son concept de refus aux autres États riverains de la mer de Chine du Sud d’exploiter pleinement leurs ZEE, se livre à des actions de harcèlement paranaval sur ces cinq sites contre les compagnies pétrolières.
Asie21 Hors-Série n°3/2020-03 Spécial Indo-Pacifique : Les grands acteurs
L’Indo-Pacifique (IP), un nouveau monde tiraillé entre Washington et Pékin
Cinq grands acteurs dans un théâtre pour trois stratégies
Rémi Perelman, Asie21
NB : Ce qui suit développe le sujet d’un court exposé présenté par Rémi Perelman lors du colloque organisé le 25 février 2020 par la Fondation Gabriel Péri et l’INALCO sur le thème « Mer de Chine méridionale et Indo-Pacifique : comment garantir une sécurité commune ?«
L’Indo-Pacifique est désormais le centre de la compétition géopolitique sino-américaine. On pourrait imaginer, et cela a été dit, être revenu à l’affrontement bipolaire qui a marqué la Guerre Froide avec, pour Washington, un simple changement de sparring partner. Mais l’effacement – tout relatif – des États-Unis trumpiens donnent de l’espace à des puissances moyennes. Trois d’entre elles, chacune à sa manière, pourrait trouver l’instant favorable pour affirmer ses ambitions régionales, l’Inde, l’Indonésie et l’Australie, une situation susceptible de conduire à la multipolarité.
Grappillages Asie21 n° 136/2020-02
Chine – Afrique Angola : du Covid-19 Djibouti : avancée Égypte – Éthiopie : médiation Golfe de Guinée : rançon Chine – Portugal – Afrique Investissement Chine – Taïwan – Sao Tomé-et-Principe Politique et paludisme Chine – Union européenne – Mauritanie Aides militaires Inde – Gabon Manganèse Timor oriental Par douzièmes Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°136/2020-02 … Lire la suite
Économie : le coronavirus plus menaçant que le SRAS pour la Chine et le monde

Grappillages Asie21 n° 135 / 2020-01
Chine Afrique Un fléau Angola Un pied dans la sécurité formation intervention Cap-Vert Huawei par la porte dérobée São Tomé-et-Principe L’emprise est là Chine – Canada Huawei pose question Chine – Union européenne – Grèce Tir dans le pied ? Chine – Djibouti Rixes Chine – Portugal Macao, vingt ans après Inde – Kazakhstan Uranium … Lire la suite
Mer de Chine du Sud – Malaisie – Chine : Crise sur prétention malaisienne à plateau continental étendu
Le 12 décembre 2019, la Malaisie surprend tout le monde en présentant devant la Commission des limites du Plateau continental (CLCS*) de l’ONU, une prétention (présentée comme une « information ») à extension de plateau continental mesuré à partir des lignes de base droites de l’État de Sabah. Ce qui vaut, comme attendu, une vive réaction chinoise. Mais derrière ce qui apparaît être une provocation plutôt qu’une réelle prétention peut se présumer un plan judicieux.
🐁🐀🐁
On the 12th of December 2019 Malaysia took everybody by surprise by submitting to the Commission on the Limits of the Continental Shelf (CLCS), of the UN, its claim (entitled “an information”) for an extended continental shelf measured from the baselines of the State of Sabah. That, as expected, caused a strong reaction from China. But behind what appears to be a kind of provocation from Malaysia towards Chine may be guessed as a smart scheme.
Chine : Des nouvelles du moyen-courrier C919, difficultés techniques et retards
L’avion chinois moyen-courrier C919 risque de voir sa certification repoussée au-delà de 2021.
Guerre commerciale : après 18 mois d’hostilités, on est loin du « deal du siècle »

Grappilllages Asie21 n°134
BRICS : Plan crypto Suite à une proposition de la Russie, le Business Council des pays regroupés dans les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) […] Chine – Afrique Angola : argutie La diplomatie chinoise soutient que, contrairement à […] Angola : chemin de fer Isabel dos Santos porte-parole Lors d’un récent séjour … Lire la suite
Chine – Tanzanie : Climat des affaires en berne
Élu sur un programme de lutte contre la corruption et de revitalisation de l’économie, John Magufuli conduit depuis 2015 une politique nationaliste construite autour de la renégociation des grands contrats internationaux conclus sous le mandat de son prédécesseur, Jakaya Kikwete, et d’un interventionnisme brutal dans la vie économique nationale.
Grappillages Asie21 n°133
Chine-Afrique Angola des contrats quand même soins médicaux abattages clandestins Angola – États-Unis : choix difficile Cap-Vert : ventes militaires
Chine : Inauguration du plus grand aéroport du monde
Xi Jinping a inauguré le 25 septembre 2019, le nouvel aéroport de Daxing situé dans le sud de Pékin.
Chine : Routes de la soie dans les Balkans
Tels qu’ils sont réalisés, les projets des Routes de la soie dans certains pays des Balkans sont autant d’obstacles à leur entrée dans l’Union européenne alors que l’intérêt de la Chine serait de disposer d’alliés à l’intérieur de celle-ci. Pékin agirait-il pour le compte de Moscou ?
Corée du Sud – Japon – Chine : L’autre guerre commerciale entre Séoul et Tokyo, le pari risqué de Moon Jae-in
Alors que la « guerre commerciale » entre la Chine et les États-Unis capte l’attention générale, une autre « guerre commerciale » est également en cours – celle opposant la Corée du Sud et le Japon. Cependant le conflit commercial opposant les 3e et 11e puissances mondiales, à savoir le Japon et la Corée du Sud, ne devrait pas nous laisser indifférent : il met en opposition les deux plus grands producteurs de matériels électroniques et informatiques au monde.
Chine – Vietnam – Philippines – Russie : La Russie agent potentiel de cristallisation de la situation en mer de Chine du Sud
Une série d’événements, sans coordinations vraiment apparentes les uns avec les autres, amènent à penser que, dans la crise de la mer de Chine méridionale, la Russie pourrait être l’agent susceptible de favoriser en arrière scène la cristallisation d’une situation potentiellement détonante.
A series of events, appearing without obvious bounds with each other, may lead to think that, in the present crisis of the South China Sea, Russia may indirectly become the agent who behind the scene could help to partly freeze a potentially explosive situation.
Loin de racheter le monde, la Chine investit moins : une tendance structurelle ?

Indo-Pacifique, portrait d’un monde tiraillé entre Washington et Pékin
Peu de pays de la région ont une attitude tranchée à l’égard des deux grandes puissances. Les raisons sont nombreuses et ne sont pas toujours explicitées, par prudence d’une part, par difficulté de démêler intérêts et risques dans les deux domaines qui comptent aujourd’hui, l’économie et la politique. La succession des gouvernements dans les pays à régime démocratique font varier les sympathies. Certains, comme l’Indonésie, font ouvertement appel à l’aide des deux camps, la proximité géographique de la Chine dans la région conduit d’autres soit à se méfier du voisin, comme l’Inde, soit à s’y livrer, comme le Cambodge… Chaque pays a son histoire et ses projets. Ce qui suit n’est qu’une esquisse très sommaire de la diversité des situations.
Asie21 HORS-SÉRIE n°2 : spécial Indo-Pacifique – sommaire
DOSSIER SPÉCIAL INDO-PACIFIQUE acheter le numéro Préambule Catherine Bouchet-Orphelin, Asie21 Indo-Pacifique Entre deux puissances, Rémi Perelman, Asie21 Portrait d’un monde tiraillé entre Washington et Pékin L’Inde Sri Lanka L’ASEAN L’Indonésie La Malaisie Le Vietnam Les Philippines La Birmanie La péninsule coréenne Le Japon Le Golfe Dans l’océan Indien L’Australie Les petits États insulaires du … Lire la suite
Indo-Pacifique : Entre deux puissances 夾在中美兩強之間的印太地區
Deux puissances s’affrontent à fleurets mouchetés dans l’espace indo-pacifique. La Chine sort de son pré carré continental et cherche avec vigueur à s’affirmer en mer. En vieille habituée du Pacifique, forte de ses flottes numérotées couvrant les océans du globe à la suite de celles de l’Empire britannique (Rule Britannia, Britannia rule the waves...), l’Amérique (great again ?) s’efforce d’y conserver son emprise « bienveillante ». Un grand nombre de pays aujourd’hui indépendants sont compris dans cette immense région qui réunit deux océans. Est-il fatal qu’ils aient à se rallier à l’un ou l’autre de ces camps ?
在印度洋與太平洋之間,目前有兩個大國,正揮劍互鬥。中國正走出大陸草原,奮力奔向海洋。而美國則承接大英帝國,以偏布全球的先進海軍,企圖"氣定神閒的"牢牢掌控太平洋。許多今天已宣告獨立的國家,終於瞭解,處在這片連結兩大洋的地區之中,是否倒向任一邊,都可能遭到致命噩運?
Grappillages Asie21 n°131
Chine – Afrique
- Angola : tensions mais…
- Guinée équatoriale – Corée du Nord : relations
- Guinée-Bissau – Russie : pays alléchant
- Mozambique
- Sao Tomé et Principe – Taïwan : table rase
Chine-Amérique : les risques d’une guerre monétaire 中美貿易戰:演變成貨幣貶值戰的風險

Asie21 n° 130 Grappillages // Gleanings
Chine – Afrique // China – Africa
- Burkina Faso : Un comble // Burkina Faso: A height
- Guinée-Bissau : Riz amer ou la Chine apprend l’Afrique // Guinea-Bissau: Bitter rice or China learns Africa
- Guinée équatoriale : Forcing // Equatorial Guinea: Forcing
- Mozambique : Barrage // Dam
Chine – États-Unis – Canada – Monde : L’affaire Huawei évolue (suite 4)
L’affaire prend des proportions qui n’apparaissaient pas à ses débuts.
The clash takes on proportions that did not appear initially.
El asunto adquiere proporciones que no aparecieron en sus principios.
O caso toma dimensões que no apareciam no começo.
FAITS
- Meng Wanzhou* s’est présentée le 8 mai 2019 devant la cour suprême de la Colombie-Britannique. Ses prochaines comparutions sont fixées au 23 septembre 2019. Elle a, de son côté, lancé une procédure pour violation de ses droits constitutionnels.
Vanuatu : Le retour de l’Australie
Dans un podcast diffusé en mars dernier par l’Australian Centre for China in the World, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et du Commerce du Vanuatu, Ralph Regenvanu, n’a pas hésité à faire part de ses griefs à l’encontre de la Chine, par ailleurs très présente et active dans son pays.
In a podcast aired last March by the Australian Center for China in the World, Vanuatu Minister of Foreign Affairs, International Cooperation and Trade Ralph Regenvanu did not hesitate to voice his grievances to the against China, which is also very active and active in its country.
Grappillages Asie21 n°128
Chine – Guinée-Bissau L’abattage repart de plus belle.
Sous la pression de plusieurs organisations non gouvernementales de défense de l’environnement, le gouvernement de Guinée-Bissau avait interdit en 2015 l’abattage de bois de coupe sur tout le territoire national. La mesure touchait l’abattage illégal, le plus souvent aux mains de personnalités politiques et de militaires, mais aussi la dizaine de sociétés spécialisées. Quelques Chinois participaient directement à ces chantiers dont le produit final était quant à lui essentiellement destiné à leur pays. […]
Océan Indien : L’insulaire stratégique
Si la base aéronavale de Diego Garcia devait, à terme, être fermée comme conséquence du retour de l’archipel des Chagos à la souveraineté de la république de Maurice, les États-Unis devraient rechercher une position leur permettant de rester présents dans l’océan Indien face aux visées chinoises. Différentes raisons s’opposent a priori à une installation de repli dans l’une des îles australiennes des Cocos (Keeling).
If the Naval Air Station of Diego Garcia were eventually to be closed as a result of the return of the Chagos Archipelago to the sovereignty of the Republic of Mauritius, the United States should seek a position to remain in the ocean Indian face Chinese targets. There are a number of reasons to oppose a fallback installation in one of the Australian islands of Cocos (Keeling).
Mers de Chine : Moratoire chinois sur la pêche
Ce 2 mai 2019, la Chine a publié son moratoire annuel sur la pêche dans l’ensemble des mers chinoises ou considérées telles, la mer de Chine du Sud en particulier. Par-là, elle interdit d’autorité à ses pêcheurs ainsi qu’à ceux de tout pays de venir exercer leurs activités sur les différents bassins. Prise sans concertation avec les autres pays, la décision provoque de forts mécontentements parmi les usagers autres que chinois. Même si du point de vue écologique l’intention est louable, il n’en reste pas moins que, prise unilatéralement, elle est arbitraire et abusive puisqu’elle ne s’applique pas aux eaux strictement chinoises mais aussi à celles de ses voisins de la Chine.
On the 2nd of May 2019, China published its yearly moratorium on fishing activities over all the Chinese seas, or considered as such, particularly the South China Sea. That way Peking authoritatively forbids to its fishermen, and to those of other countries as well, to come and operate in the different determined areas. Taken without any consultation with anyone, the decision generates strong discontents among the users other than Chinese. Even if the basic purpose, observed through the lens of ecological considerations, can be highly commendable, it remains arbitrary and abusive since it does not apply to the very Chinese waters only but to all of the Chinese neighbors’ surrounding ones.
Mer de Chine du Sud : Crise aiguë potentielle autour de l’île de Thitu et engagement américain à l’épreuve
Quelque 275 bateaux des milices navales chinoises sont massés à proximité immédiate de l’île de Thitu, occupée par les Philippins, et font craindre, à un moment qui pourrait être plus proche que l’on pourrait le penser, une tentative de conquête chinoise par la force. À la suite de la récente visite de Mike Pompeo à Manille, le problème est posé aux Américains de savoir s’ils doivent anticiper la possible action chinoise et adopter une attitude préemptive. Celle-ci pourrait se traduire par le positionnement de moyens navals à proximité immédiate de Thitu pour dissuader les Chinois de toute intention de conquête.
Some 275 boats from the Chinese naval militias are massed in the immediate vicinity of Thitu island, occupied by the Philippines. Such a preoccupying situation may lead to consider the potentiality of a violent attack from the Chinese side, possibly at a closer time than one could think, against the island. After Mike Pompeo’s recent visit to Manila the Americans are, in such a present situation, facing the problem to decide or not to adopt a preemptive attitude by prepositioning some naval means in the immediate vicinity of Thitu in order to deter the Chinese side to act.