Une conférence sur le droit de la mer à la gloire de la Chine

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Dans le cadre du quarantième anniversaire de l’ouverture de la CNUDM* à la signature des adhésions, la Chine a organisé une conférence internationale en visioconférence les 1er et 2 septembre 2022. Malgré un programme dense et une remarquable participation de sommités internationales sur le sujet du droit de la mer, il apparaît que l’événement se présente d’abord comme un véritable étalage d’autosatisfaction sur les actions accomplies et les initiatives prises par Pékin en réponse aux dispositions de la Convention. C’est aussi l’occasion de prendre un ton professoral pour dicter ce qui doit encore être accompli en termes d’application du droit international de la mer. Les États-Unis sont largement égratignés. 

On the occasion of the fortieth anniversary of the opening of UNCLOS* to the signatories, China organized an international conference by videoconference on September 1 and 2, 2022. Despite a dense program and a remarkable participation of international top authorities on the question of the law of the sea, it appears from the results that the event first of all appears as a genuine display of self-satisfaction on the actions accomplished and the initiatives taken by Beijing in abiding by the provisions of the Convention. It is also an opportunity to display a professorial tone to dictate what still needs to be done in terms of enforcement of the international law on the sea. The United States is largely scratched.

FAITS

Les 1er et 2 septembre 2022, à l’occasion du quarantième anniversaire de l’ouverture de la CNUDM* à la signature des adhésions, la Chine a organisé, sous l’égide de ses ministères des Affaires étrangères et des Ressources naturelles, une conférence internationale en visioconférence sur le droit de la mer, intitulée « La CNUDM* a 40 ans, rétrospective et perspective ». 

Le programme des interventions était étoffé1 et des sommités internationales de très haut niveau s’y sont exprimées. Parmi elles, Miguel de Serpa Soares*, deux représentants de l’ONU pour la CLPC* et l’AIFM*, quatre juges du TIDM*, Stefan Talmon*, Jusuf Wanandi*, deux Américains, trois britanniques, une majorité de Chinois, aucun Français et aucun juge de la CPA*. [•••]

 

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 164/2022-09

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