Jeux de guerres à Washington : la Russie s’inquiète que la Chine puisse ne pas coopérer suffisamment avec elle en cas de conflit dans le détroit de Taïwan. Aussi attire-t-elle l’attention sur ses voisins indiens, vietnamiens, philippins, japonais, coréens, adversaires potentiels de la Chine en cas de guerre.
États-Unis
Chine – France – Taïwan – États-Unis : Vers un nouvel équilibre du monde ?
Avec la guerre en Ukraine, l’Europe connaît une crise de l’énergie et l’inflation. Les entreprises européennes subissent la flambée des prix pendant que les États-Unis les attirent sur leur sol avec des conditions financières très intéressantes. Grandes ou petites, ces entreprises souhaitent y déplacer leurs unités de production pour se développer. Les États-Unis pratiquent un protectionnisme commercial et violent les règles de l’OMC. La présidente Tsai Ing-wen se rend aux États-Unis pendant que le président Macron est reçu à Pékin.
Grappillages n° 171/2023-04
Asie – Mozambique Rassérénés Chine Complicité affichée ? Chine – Afrique Angola : Cabinda Angola : ciblée Angola : financements Tanzanie : ne pas aller trop loin Chine – Brésil : en poste Chine – Brésil : oubliée l’influenza Chine – Brésil : vaches et diplomatie Chine – Monde : Huawei, instrument clé Chine – Mozambique … Lire la suite
Nouvelle-Zélande – Australie – États-Unis : Les SNA américains, la torpille australienne à l’encontre de l’indépendance néo-zélandaise ?
Considérée par l’ancien Premier ministre travailliste australien Paul Keating (1991/1996) comme « la pire décision du pays depuis plus de 100 ans » en termes de souveraineté stratégique et subsidiairement de sa liberté d’engagement – ou non – d’un potentiel adversaire dans le cadre de l’Aukus*, l’acquisition de SNA* américains par l’Australie provoque de nombreuses interrogations en Nouvelle-Zélande. En marge des craintes des nations du Pacifique et de l’ASEAN* concernant une éventuelle prolifération nucléaire et/ou un accroissement de la militarisation de leur environnement direct, Wellington – tenu tout comme Ottawa à l’écart de la gestation de ladite alliance tripartite anglo-saxonne Aukus* – se retrouve désormais face à la perspective de choix difficiles.
Corée du Nord : Un tsunami nucléaire
En ayant fait naviguer pendant près de deux heures un drone sous-marin, un exploit technologique, la Corée du Nord vient de démontrer que par une explosion nucléaire sous-marine elle peut en un instant annihiler une flotte qui chercherait à l’attaquer. L’équilibre stratégique coréen s’en trouve sévèrement affecté. Ne serait-il pas pertinent d’en prendre acte et sur cette base d’envisager l’ouverture d’un dialogue avec la RPDC ?
By having sailed an underwater drone for nearly two hours, a technological feat, North Korea has just demonstrated that by an underwater nuclear explosion it can in an instant annihilate a fleet that would seek to attack it. The Korean strategic balance is severely affected. Would it not be appropriate to acknowledge this and on this basis to consider opening a dialogue with the DPRK?
Taïwan – États-Unis AIT : changement de présidence
À partir de mars 2023, le prochain président de l’AIT* basé à Washington, sera Mme Laura Rosenberg, en remplacement de James Moriarty partant à la retraite.
Australie – États-Unis – Royaume-Uni : Des illusions sans devenir
À regarder de près, l’acquisition de trois sous-marins Virginia par l’Australie reste une intention qui demeure suspendue à un accord improbable du Congrès des États-Unis. Le cœur du projet Aukus est la construction d’un sous-marin à propulsion nucléaire qui, au début des années 2040 (pas avant), devrait combiner la technologie et la conception des sous-marins américains et britanniques avec la technologie américaine. Une fois encore, un souhait et un programme dont les grands risques n’ont toujours pas été évalués. Dans cette aventure, il pourrait n’y avoir qu’un seul gagnant, les États-Unis. Ils pourront compter en toute circonstance sur un allié discipliné qui, dès 2027, disposera d’une base navale qui ouvrira grand l’océan Indien à leurs sous-marins.
Mer de Chine du Sud – États-Unis – Chine -Australie : Confrontations aériennes
Les Chinois tolèrent de moins en moins la présence de forces étrangères en mer de Chine du Sud comme le démontrent plusieurs incidents récents entre aviations chinoise, américaine et australienne au-dessus de cette mer. Pourraient-ils être les indicateurs d’une démarche en cours de Pékin pour y créer et y imposer une ADIZ version chinoise ?
Taïwan – États-Unis : Crise sur la souveraineté et la dignité de la république de Chine. La députée Kao Chin Su-mei s’insurge contre l’infiltration américaine à Taïwan
La loi américaine sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l’exercice 2023, est entrée en vigueur fin 2022 : elle comprend un programme de boursiers permettant aux responsables américains d’étudier la langue chinoise à Taïwan et de travailler dans l’exécutif taïwanais. La députée Kao Jin Su-mei critique sévèrement l’obéissance du gouvernement taïwanais aux demandes de Washington.
Chine – Ukraine – Europe – États-Unis : Pour que la Chine ne soit pas le seul arbitre en Europe
Peu importe que depuis plus de six mois la ligne de front n’évolue pratiquement pas et que de part et d’autre les morts s’ajoutent aux blessés pour rien. C’est ce qu’a bien vu le président des chefs d’états-majors américains, le général Mark Milley. Hélas, paralysé par des problèmes intérieurs le président Joe Biden ne peut pas l’écouter, et hélas, les Européens aveuglément le suivent. C’est donc sur des a priori qu’ils refusent de prendre en considération le schéma de négociation proposé par la Chine. La Chine qui, aux yeux du monde, va donc pouvoir se poser en arbitre d’un conflit européen.