Alors que les entraînements militaires chinois autour de Taïwan deviennent une routine, le nouveau missile américain air-air longue portée AIM-174B déployé dans l’Indo-Pacifique change la donne.
États-Unis
Chine – États-Unis – Taïwan : Rencontres aux collines parfumées
北京香山論壇
Pékin avait suspendu les canaux de communication militaire entre les deux pays, en réponse à la visite de Nancy Pelosi* à Taïwan1. Les Américains ont mené plusieurs actions pour essayer de rétablir le dialogue avec la Chine. En novembre 2023 à San Francisco, le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping sont parvenus à un consensus sur la nécessité pour les armées des deux pays de rétablir des canaux de communication afin d’essayer de stabiliser les relations entre les États-Unis et la Chine.
Taïwan – Australie – États-Unis – Chine : Intérêts divergents australo-américains
Pour l’ancien Premier ministre australien, Paul Keating, l’attitude des États-Unis à l’égard de Taïwan équivaut à laisser la Chine décider d’aider la Tasmanie à devenir indépendante de l’Australie. Il estime que l’expansion de la puissance militaire de la Chine est cohérente avec son statut de deuxième puissance mondiale. Avec un allié agressif comme les États-Unis, l’Australie pourrait être amenée, malgré elle, à faire la guerre à la Chine. Mais l’Australie n’a pas besoin d’être subordonnée aux États-Unis.
Le Forum des îles du Pacifique, la Chine et Taïwan
Le FIP s’est réuni à compter du lundi 26 juillet 2024, dans l’archipel des îles Tonga, sur l’île de Tongatapu, dans la capitale Nuku’alofa. Il s’est achevé le 30 août. La majorité des dirigeants des pays membres a rejeté les appels de la Chine à évincer Taïwan du FIP.
The FIP met from Monday July 26, 2024, in the Tonga archipelago, on the island of Tongatapu, in the capital Nuku’alofa. It ended on August 30. The majority of member country leaders rejected China’s calls to oust Taiwan from the PIF.
Taïwan – Australie – États-Unis – Chine : Intérêts divergents australo-américains
Pour l’ancien Premier ministre australien, Paul Keating, l’attitude des États-Unis à l’égard de Taïwan équivaut à laisser la Chine décider d’aider la Tasmanie à devenir indépendante de l’Australie. Il estime que l’expansion de la puissance militaire de la Chine est cohérente avec son statut de deuxième puissance mondiale. Avec un allié agressif comme les États-Unis, l’Australie pourrait être amenée, malgré elle, à faire la guerre à la Chine. Mais l’Australie n’a pas besoin d’être subordonnée aux États-Unis.
La Chine intensifie ses activités diplomatiques au Moyen-Orient
La Chine s’implique de plus en plus au Moyen-Orient. Elle s’efforce de réconcilier toutes les formations palestiniennes.
Mer de Chine du Sud – Chine – États-Unis : Largage américain de bouées acoustiques
Après un largage américain de bouées acoustiques pour détection de sous-marins dans le secteur philippin de Thomas 2, une récupération technologique chinoise accompagnée d’une protestation de pure forme.
Taïwan – États-Unis Money, money, money. Le tonneau des Danaïdes
錢!錢!錢! 貪得無厭
Alors que Taïwan a acheté pour des milliards de dollars d’équipements militaires à l’armée américaine pour renforcer sa défense, D. Trump déclare que Taipei devrait payer pour l’aide américaine.
Chine – Vanuatu : La Chine poursuit sa poussée
Après un quai en eaux profondes et un nouvel aéroport, la Chine poursuit la construction d’infrastructures sensibles dans cet archipel situé à moins de 500 km au nord de la Nouvelle Calédonie et à 1500 km à l’est des côtes australiennes. Le 2 juillet 2024, Pékin a livré symboliquement les clefs du nouveau palais présidentiel. D’autres bâtiments publics sont en cours de construction (ministère des Finances, rénovation du ministère des Affaires étrangères) dans un contexte de rapprochements économiques. La Chine poursuit sa « progression amicale » dans le Pacifique Sud, alimentant les inquiétudes occidentales. Le Pacifique Sud devient une nouvelle frontière dynamique de la géopolitique mondiale. Accompagné du Premier ministre des îles Salomon, Jeremiah Manele, le Premier ministre du Vanuatu, Charlot Salwai, entame une visite en Chine des 7 au 12 juillet 2024.
Chine – Niger – Bénin : Patience et longueur de temps
La Chine, à petits pas, mais sur des secteurs qu’elle considère essentiels, a renforcé son implantation au Niger, apaisant discrètement mais partiellement la mésentente entre ce pays et le Bénin. Ce faisant, elle marque des points contre les États-Unis et la France, et s’affirme devant le continent africain.
Entre Xi Jinping, Poutine et Zelensky, l’initiative d’Orban pour le retour de la paix en Ukraine
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe Asie21-Futuribles, ancien attaché de défense en Thaïlande, Vietnam et Chine
Reproduction autorisée sous réserve de mentionner la source Asie21 (www.Asie21.com)
Le 8 juillet 2024, Viktor Orban, premier ministre de Hongrie et président de l’Union européenne jusqu’en décembre, vient d’achever sa visite en Chine pour s’entretenir, entre autres, de la perspective d’un cessez-le-feu en Ukraine et des négociations de paix qui s’ensuivraient. Cette « mission 3.0 », comme il l’appelle, fait suite aux deux démarches identiques qu’il a accomplies les 2 et 5 juillet respectivement auprès des présidents ukrainien et russe sachant que, du côté russe, Vladimir Poutine a déjà proposé au moins par quatre fois de négocier et se montre prêt à un cessez-le-feu. Malheureusement il présente des conditions nettement irrecevables, voire bloquantes. Mais au moins, il y a un espace d’ouverture, bien que très étroit, mais ouverture quand même. En revanche, Zelensky, dans son entêtement à vouloir poursuivre la guerre avec le vain espoir de rétablir une situation qui lui est peu favorable, n’a pas donné de réponse franche à Orban.
Taïwan – Chine – États-Unis : La Chine pourrait prendre le contrôle de Taïwan sans combat et sans contre-attaque
Des experts de groupes de réflexion américains AEI* et ISW* ont averti que la Chine pourrait « prendre le contrôle » de Taïwan sans recourir à la guerre en procédant en quatre étapes avant les élections taïwanaises de 2028 en utilisant la « stratégie de coercition hybride » qui combine forte et faible intensités. Un expert taïwanais analyse le handicap des États-Unis face à cette situation.
Grappillages Asie21 n° 184/2024-06
Chine – Brésil
- Acier
- Babioles
Chine – Mexique Ay ! Ces drones
Corée du Sud – Afrique Bousculade
Singapour : Les défis du nouveau Premier ministre
Singapour a un nouveau Premier ministre depuis le 15 mai 2024. Ce bureaucrate méritant met en avant l’importance du consensus et de la continuité. Le risque d’une transition désordonnée est encadré par les institutions qui permettent de choisir le chef de l’exécutif dans un vivier de responsables compétents. Le passage en douceur à Lawrence Wong démontre avec force que le succès de Singapour n’est pas lié à une seule personne, mais qu’il est plutôt le fruit d’un système qui donne la priorité au mérite, à la continuité et au consensus. Le temps de mettre en selle un prochain Lee ?
Singapore has a new Prime Minister since May 15, 2024. This deserving bureaucrat emphasizes the importance of consensus and continuity. The risk of a disorderly transition is mitigated by institutions that allow the head of the executive to be chosen from a pool of competent officials. The smooth transition to Lawrence Wong demonstrates forcefully that Singapore’s success is not linked to a single person but is rather the fruit of a system that gives priority to merit, continuity and consensus. Time to saddle up the next Lee?
L’engagement américain envers Taïwan : Taiwan Relations Act, les trois communiqués conjoints, les Six assurances
Base politique des relations sino-américaines
Taiwan Relation Act : Loi sur les relations avec Taïwan (public law 96-8, 22 USC 3301 et suiv.)
Chine – États-Unis – Europe : La Chine et le grand détournement
L’adaptation de l’économie chinoise est étonnante, surcapacité de son industrie ou sous-information de nos médias économiques ? Des considérations d’un économiste de renom, David P. Goldman, conduisent à s’interroger.
Grappillages Asie21 n° 183/2024-04
Chine – Afrique Angola : dette Angola – États-Unis : inclinaison Cap-Vert : face à face Chine – Argentine De base en base Chine – Brésil Coup de maître Picanha Chine – Suisse – Russie – Ukraine Chocolat Corée du Sud – Afrique – Angola K-Rice Belt Iran – Brésil Incohérence Japon – Brésil Viandes Visas Russie – … Lire la suite
Australie – Royaume-Uni – États-Unis – Japon : Aukus, vers un élargissement ?
Pensé pour renforcer la coopération militaro-technique entre les puissances alliées des États-Unis dans les régions euro-atlantique et indo-pacifique, l’Aukus pourrait bientôt s’élargir à de nouveaux membres. Dans leur communiqué du 8 avril, les trois pays fondateurs, l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis, ont indiqué « envisager de coopérer » avec le Japon sur des projets de capacités avancées de l’Aukus, Pillar II, le volet du Pacte consacré aux technologies de rupture. Un partenariat qui pourrait également concerner la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande, bien que les discussions ne soient pas aussi avancées. Il reste à définir les modalités d’une coopération avec ces deux acteurs aux rapports complexes avec Pékin et dont l’histoire douloureuse les a souvent divisés.
Designed to strengthen military-technical cooperation between U.S.-allied powers in the Euro-Atlantic and Indo-Pacific regions, the Aukus could soon expand to include new members. In their April 8 press release, the three founding countries – Australia, the United Kingdom and the United States – said they were « considering cooperating » with Tokyo on advanced capability projects for the Aukus, Pillar II, the part of the Pact dedicated to disruptive technologies. A partnership that could also involve Seoul and Wellington, although discussions are not as advanced. The modalities of cooperation with these two players, whose relations with Beijing are complex and whose painful history has often divided them, remain to be defined.
Iran : L’effondrement des sanctions
Après quarante ans de sanctions et pour retrouver un niveau de vie qui s’est effondré, l’Iran s’est engagé avec succès dans une économie de la connaissance. En s’appuyant sur des savoir-faire propres qui se substituent aux technologies occidentales, il vient d’investir dans six champs pétroliers, des complexes pétrochimiques, une raffinerie de gaz. Qu’il s’agisse d’hydrocarbure ou d’acier, l’Iran est devenu un leader mondial en termes de croissance. En parallèle, il investit depuis plus de vingt ans dans des secteurs de pointe comme les nanotechnologies où il s’impose sur le marché mondial. On doit en prendre conscience, les sanctions ont fait de l’Iran une nation industrielle technologiquement avancée. Une nation qui, de plus, a su trouver avec les pays de l’organisation de la coopération islamique et avec la Chine, des partenaires pour de nouveaux marchés. Force est de constater qu’année après année, les sanctions dont il est l’objet n’ont plus guère d’effets Ne serait-ce pas faire preuve de sagesse que de s’en aviser ?