Iran : L’effondrement des sanctions

Après quarante ans de sanctions et pour retrouver un niveau de vie qui s’est effondré, l’Iran s’est engagé avec succès dans une économie de la connaissance. En s’appuyant sur des savoir-faire propres qui se substituent aux technologies occidentales, il vient d’investir dans six champs pétroliers, des complexes pétrochimiques, une raffinerie de gaz. Qu’il s’agisse d’hydrocarbure ou d’acier, l’Iran est devenu un leader mondial en termes de croissance. En parallèle, il investit depuis plus de vingt ans dans des secteurs de pointe comme les nanotechnologies où il s’impose sur le marché mondial. On doit en prendre conscience, les sanctions ont fait de l’Iran une nation industrielle technologiquement avancée. Une nation qui, de plus, a su trouver avec les pays de l’organisation de la coopération islamique et avec la Chine, des partenaires pour de nouveaux marchés. Force est de constater qu’année après année, les sanctions dont il est l’objet n’ont plus guère d’effets Ne serait-ce pas faire preuve de sagesse que de s’en aviser ?

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Grappillages Asie21 n° 182/2024-04

Chine – Afrique

⦿ Angola : contents

⦿ Cap-Vert – États-Unis : autre cap

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Mer de Chine du Sud – Philippines – Chine – États-Unis – Australie – Japon : Effervescence

La tension continue à monter en mer de Chine du Sud entre la Chine et les Philippines, mais aussi avec les autres soutiens à Manille que sont les États-Unis, le Japon et l’Australie, parce que la Chine campe obstinément sur ses positions d’interprétation fallacieuse du droit de la mer et sur sa volonté de s’arroger un espace marin international.

Tension continues to rise in the South China Sea between China and the Philippines but also with other Manila’s supporters such as the United States, Japan and Australia, because China stubbornly sticks to its positions of fallacious interpretation of the law of the sea and its desire to arrogate to itself an international marine space.

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Chine – États-Unis : Vers un duopole médical

La Chine est entrée en compétition avec les États-Unis pour concevoir les thérapies gagnantes de demain. C’est ce que laisse présager l’annonce par la presse mondiale d’une xénogreffe réussie par une équipe américaine d’un rein de porc génétiquement modifié sur un patient, en mars 2024 et, le même mois,  du succès de la transplantation d’un foie de porc sur un sujet en état de mort cérébrale par la Chine. L’Europe n’est pas citée et on peut redouter qu’à terme, Washington et Pékin constituent un duopole qui partagera les marchés de la santé du monde.

China has entered into competition with the United States to design the winning therapies of tomorrow. This was foreshadowed by the announcement in the world press of a successful xenotransplant by an American team of a genetically modified pig kidney into a patient, in March 2024, and, in the same month, of China’s successful transplant of a pig liver into a brain-dead subject. Europe is not mentioned, and it is feared that Washington and Beijing will eventually form a duopoly to share the world’s healthcare markets.

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Taïwan – États-Unis – Chine : Guerre cognitive : mesures, contre-mesures…

Le 6 mars 2024 a eu lieu à Taipei un séminaire académique international organisé par le Centre de recherche sur la guerre cognitive avec pour thème : « Regard sur les opérations d’influence du PCC à Taïwan du point de vue de la guerre cognitive ». Le 14 mars, Reuters révèle une opération d’infiltration des réseaux sociaux chinois menée par la CIA pendant le mandat de D. Trump.

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Taïwan – États-Unis – Chine   MICE : renseignements vendus

Le 7 mars 2024, le ministère américain de la Justice (DoJ) a rapporté qu’un analyste1 du renseignement américain, avec un niveau de confidentialité très élevé, fournissait à la Chine via un contact à Hong Kong, depuis juin 2022, des renseignements secrets américains concernant Taïwan.

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Chine – États-Unis – Mexique : Le Mexique aide la Chine à éviter les droits de douane américains   

À partir de 2023, la Chine a commencé à exporter, de manière de plus en plus systématique, ses marchandises destinées aux États-Unis, via le Mexique.  

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Grappillages Asie21 n°0 181/2024-03

Chine  Intrus

Après un Mondial de l’automobile de Paris (ancien Salon de l’auto, vieux de 120 ans) que les observateurs spécialisés ont caricaturé en franco-chinois car les marques européennes, américaines et même coréennes1 l’ont boudé, Genève a [•••]

Chine – Afrique

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Taïwan – États-Unis – Chine    Accès au réseau Internet de SpaceX : pression américaine sur Elon Musk

Les députés américains font pression sur Elon Musk pour qu’il accepte de donner un accès à son réseau Internet de Space X –  StarShield – au personnel américain de la Défense stationné à Taïwan.

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Chine – Inde – Turquie – Russie – Europe – États-Unis : Le soleil se lève à l’Est, « We go west »1

L’Asie profite des problèmes de l’Europe. La crise russo-ukrainienne a été un révélateur des faces cachées de la croissance mondiale dont les résultats, en 2023, donnent les grandes tendances économiques. L’Europe voulait « provoquer l’effondrement de l’économie russe » en la privant de ses recettes pétrolières. L’histoire nous a appris que « mettre la Russie à genoux » était une sacrée gageure. A-t-on oublié l’aigle bicéphale du blason d’Ivan le Terrible, avec ses deux têtes, l’une dirigée vers l’ouest, l’autre vers l’est ? Il était simple d’imaginer qu’elle ne plierait pas, qu’elle se tournerait vers l’Est. Elle le fit avec succès et rapidité, une surprise pour tous. Le monde n’a pas changé, il a seulement révélé au grand jour ses pôles de croissance. La Russie a contribué à ce mouvement, en jouant la Sibérie et ses perspectives. Les dragons asiatiques voisins sont réactifs et voraces. Le transsibérien a été un cordon ombilical sauveur comme il le fut aux périodes cruciales de la Russie, avec une réorganisation étonnamment performante. L’avenir est à l’Est, la crise est à l’Ouest : l’Ukraine est devenue une opportunité pour l’Asie.

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Chine – États-Unis – Europe – Brésil – Afrique : La voiture électrique, cheval de Troie chinois (181/2024-03)

L’énergie mène le monde, les énergies fossiles ont montré leurs puissances, leurs nuisances et leurs limites. Le moteur à explosion a été leur principal vecteur, avec en premier, les voitures. Les industries automobiles ont été parmi les premières du monde pour construire la paix comme pour faire la guerre. Les énergies vertes sont en passe de remplacer les énergies fossiles et la voiture électrique a un bel avenir devant elle. Alors, quand la Chine devient le 1er exportateur mondial d’automobiles, que son parc mobilise la moitié des voitures électriques de la planète, on peut en conclure que la Chine écrit un nouveau chapitre de l’histoire de l’humanité. L’Europe, plus désunie que jamais, qui cause plus qu’elle ne fait, se trouve confrontée à un nouveau défi, celui du « cheval de Troie chinois de la voiture électrique ». La désunion de l’un fait la force de l’autre, l’Asie est en train de gagner une nouvelle bataille.

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Chine – Yémen – Iran : La Chine, médiateur en mer Rouge (180/2024-02)

Les États-Unis font fausse route quand ils demandent à la Chine d’intervenir auprès de l’Iran pour que les rebelles houthis mettent fin à leurs frappes de navires en mer Rouge. Ce n’est pas vers l’Iran que la Chine va se tourner, mais vers l’État des houthis, la république du Yémen, un État religieux qui se voit invulnérable et qui, avec ces frappes, entend punir l’Amérique et Israël agresseur à Gaza. Le Yémen a été l’un des premiers pays à reconnaître la Chine en 1956. La Chine va l’aider à tirer pleinement parti de ses ressources pétrolières et sera en appui quand il se reconstruira. Elle devrait obtenir en échange un point d’ancrage stratégique à l’extrémité sud du Yémen, un point de contrôle des flux traversant le détroit de Bab el Mandeb.

The United States is on the wrong track when it asks China to intervene with Iran to get the Houthi rebels to put an end to their ship strikes in the Red Sea. But it’s not to Iran that China will turn, but to the Houthis’ state, the Republic of Yemen, a religious state that sees itself as invulnerable and which, with these strikes, intends to punish America and aggressor Israel in Gaza. Yemen was one of the first countries to recognize China in 1956. China will help Yemen take full advantage of its oil resources, and will support the country as it rebuilds. In exchange, China should gain a strategic foothold at the southern tip of Yemen, a control point for flows across the Bab el Mandeb strait.

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Grappillages Asie21 n° 180/2024-02

Bangladesh – Guinée Bissau Main d’œuvre

Chine – Afrique

⦿ Angola – Cabinda : négociatrice ?

⦿ Cap-Vert – CPLP : forum de Macao

⦿ Eswatini : ténacité

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Chine – États-Unis – Afrique : Compétition pour le contrôle de l’accès aux minerais critiques d’Afrique centrale (180/2024-02)

Les projets de modernisation des chemins de fer de Lobito (Angola) et de Tazara (Zambie), initiés par Washington et par Pékin, participent de leur volonté respective d’obtenir des avantages logistiques significatifs concernant l’accès à ces mines qui produisent des matières premières essentielles pour les industries stratégiques d’aujourd’hui et de demain.

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Grappillages Asie21 n° 179/2024-01

Asie – Mozambique Des pétroliers asiatiques

Chine Jeux interdits

Chine – Afrique

⦿ Angola : danger

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Mer de Chine du Sud – Philippines – États-Unis – Australie : Lancement de patrouilles aériennes et navales bilatérales

Projet annoncé depuis plusieurs mois, les Philippines et les États-Unis ont repris en novembre 2023 leurs patrouilles communes aériennes et navales en mer de Chine du Sud. Par ailleurs, s’affiche en première, une coopération filipino-australienne identique. La Chine n’est pas contente.

As announced for some months ago, the Philippines and the United States have resumed their joint air and naval patrols in South China Sea in November 2023. Meanwhile an identical Filipino-Australian cooperation is taking place for the first time. China is not happy.

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Corée du Sud – Japon – États-Unis : À l’est du nouveau

Trois mois à peine après avoir fait allégeance aux États-Unis pour relever ensemble les plus grands défis de notre époque, les ministres des Affaires étrangères de la Corée du Sud, du Japon et de la Chine se réunissent pour annoncer l’organisation prochaine d’une rencontre entre leurs trois chefs d’État. Enfin réconciliés à l’initiative de Yoon Suk Yeol, le Japon et la Corée du Sud ont pu faire acte d’indépendance et prendre des distances d’avec les USA. Les voilà proches, envisageant même la constitution d’une alliance militaire. En termes financiers elle serait la troisième au monde, et la troisième puissance militaire mondiale si elle se trouvait dotée d’armes nucléaires. C’est ce que souhaitent ouvertement leur chef d’État. Unis, Japon et Corée du Sud sont en capacité immédiate d’en assembler, s’ils n’en disposent pas déjà.

Barely three months after pledging their allegiance to the United States to tackle the greatest challenges of our time together, the foreign ministers of South Korea, Japan and China met to announce a forthcoming meeting between their three heads of state. Reconciled at last, thanks to Yoon Suk Yeol’s initiative, Japan and South Korea were able to act independently and distance themselves from the USA. They are now close, and are even considering forming a military alliance. In financial terms, it would be the world’s third-largest, and the world’s third-largest military power if it were equipped with nuclear weapons. That’s what their heads of state openly want. The United States, Japan and South Korea have the immediate capacity to assemble them, if they don’t already have them.

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Corée du Sud – États-Unis : Des SNA pour Séoul

Unanimes derrière Le vice-amiral Kim Myung-Soo, président du Comité des chefs d’état-major interarmées de la république de Corée, les dirigeants et l’opinion publique coréenne souhaitent que leur pays puisse se doter au plus tôt de sous-marins nucléaires d’attaque. Ceux-ci semblent être déjà à l’étude, dérivés des sous-marins KS III en service dont les dimensions sont comparables aux sous-marins d’attaque français. D’ici 2035, date estimée de leur mise en service, Séoul, dont les réacteurs nucléaires sont parmi les meilleur au monde, saura bien concevoir la chaufferie nucléaire navalisée et disposer des charges d’uranium fortement enrichi qui leur sont nécessaires. Le prix à payer sera le bras de fer à engager avec Washington. Séoul ne semble pas s’en effrayer. Il envisage même d’aller plus loin jusqu’à se doter de sous-marins nucléaires lanceur d’engins, des SNLE, noyau d’une future force de dissuasion à venir.

Unanimously behind vice-admiral Kim Myung-Soo, Chairman of the Republic of Korea’s Joint Chiefs of Staff, Korean leaders and public opinion want their country to acquire nuclear attack submarines as soon as possible. These appear to be already under consideration, derived from the KS III submarines currently in service, whose dimensions are comparable to those of French attack submarines. By 2035, the estimated date of their commissioning, Seoul, whose nuclear reactors are among the best in the world, will be able to design the naval nuclear boiler room and obtain the loads of highly enriched uranium they need. The price to be paid will be the arm wrestling with Washington. Seoul doesn’t seem to mind. It even plans to go so far as to acquire nuclear-powered ballistic missile submarines, the core of a future deterrent force.

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Kazakhstan – Asie centrale – France – Russie -États-Unis : Le Kazakhstan au centre des enjeux et des convoitises extérieures

Situé au cœur de l’Asie centrale et entouré de ses deux grands voisins chinois et russe, le Kazakhstan s’efforce de maintenir l’équilibre dans ses rapports avec les puissances proches et lointaines qui le sollicitent ou le pressent.

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