L’Australie prend conscience que ses capacités en matière de cyberforce pourraient être la meilleure arme de dissuasion contre la Chine.
Australie
Grappillages n° 171/2023-04
Asie – Mozambique Rassérénés Chine Complicité affichée ? Chine – Afrique Angola : Cabinda Angola : ciblée Angola : financements Tanzanie : ne pas aller trop loin Chine – Brésil : en poste Chine – Brésil : oubliée l’influenza Chine – Brésil : vaches et diplomatie Chine – Monde : Huawei, instrument clé Chine – Mozambique … Lire la suite
Nouvelle-Zélande – Australie – États-Unis : Les SNA américains, la torpille australienne à l’encontre de l’indépendance néo-zélandaise ?
Considérée par l’ancien Premier ministre travailliste australien Paul Keating (1991/1996) comme « la pire décision du pays depuis plus de 100 ans » en termes de souveraineté stratégique et subsidiairement de sa liberté d’engagement – ou non – d’un potentiel adversaire dans le cadre de l’Aukus*, l’acquisition de SNA* américains par l’Australie provoque de nombreuses interrogations en Nouvelle-Zélande. En marge des craintes des nations du Pacifique et de l’ASEAN* concernant une éventuelle prolifération nucléaire et/ou un accroissement de la militarisation de leur environnement direct, Wellington – tenu tout comme Ottawa à l’écart de la gestation de ladite alliance tripartite anglo-saxonne Aukus* – se retrouve désormais face à la perspective de choix difficiles.
Australie : Calendes grecques pour sous-marins Aukus
« De multiples points de défaillance sont intégrés à ce programme, associés aux profondes failles de sa logique stratégique, Aukus deviendra un souvenir embarrassant, si tant est qu’on s’en souvienne » déclare Hugh White.
Australie – États-Unis – Royaume-Uni : Des illusions sans devenir
À regarder de près, l’acquisition de trois sous-marins Virginia par l’Australie reste une intention qui demeure suspendue à un accord improbable du Congrès des États-Unis. Le cœur du projet Aukus est la construction d’un sous-marin à propulsion nucléaire qui, au début des années 2040 (pas avant), devrait combiner la technologie et la conception des sous-marins américains et britanniques avec la technologie américaine. Une fois encore, un souhait et un programme dont les grands risques n’ont toujours pas été évalués. Dans cette aventure, il pourrait n’y avoir qu’un seul gagnant, les États-Unis. Ils pourront compter en toute circonstance sur un allié discipliné qui, dès 2027, disposera d’une base navale qui ouvrira grand l’océan Indien à leurs sous-marins.
Mer de Chine du Sud – États-Unis – Chine -Australie : Confrontations aériennes
Les Chinois tolèrent de moins en moins la présence de forces étrangères en mer de Chine du Sud comme le démontrent plusieurs incidents récents entre aviations chinoise, américaine et australienne au-dessus de cette mer. Pourraient-ils être les indicateurs d’une démarche en cours de Pékin pour y créer et y imposer une ADIZ version chinoise ?
Aukus : future expansion ou extension ?
Australie – Inde – Japon – Royaume-Uni
Aukus : future expansion ou extension ?
En marge de la très prochaine annonce du Premier ministre australien, Anthony Albanese, concernant son choix définitif lié à l’acquisition des futurs submersibles dédiés à la RAN*, le président du Comité spécial de la défense de la Chambre des communes du Royaume-Uni, Tobias Ellwood, a suggéré en janvier 2023 d’inviter l’Inde et le Japon à rejoindre l’Aukus*. Si l’ancien Premier ministre australien Scott Morrison (2018/2022) a en février 2023 déclaré qu’il était « trop tôt » pour étendre ce partenariat à Tokyo, argumentant que cette alliance jusqu’à présent exclusivement anglo-saxonne a été mise en place pour « n’être qu’un arrangement trilatéral », l’initiative britannique ouvre la porte à une possible ou nécessaire évolution des architectures régionales de sécurité déjà présentes en Asie.
Australie – États-Unis – Royaume-Uni : À vouloir plonger trop profond, on se noie
Le projet d’acquisition d’un sous-marin nucléaire par l’Australie, se révèle un désastre. Certes, très discrètement dès le 15 septembre 2021, jour de la signature de l’Aukus, l’Australie avait fait le choix de l’acquisition, avant la fin de l’année 2023, de deux sous-marins d’attaque américains Virginia. Mais le coup a manqué et la réalité a rattrapé l’Australie dans les toutes dernières semaines de l’année 2022 : faute de main d’œuvre, les chantiers navals américains accumulent les retard sur la production des sous-marins de l’US Navy. Affecter des Virginia à l’Australie est inimaginable. « Cela ne se fera pas. » En remplacement, tout ce que le Royaume-Uni peut proposer est aléatoire et au-delà de 2040. C’est la panique. Seul un retour vers la France, pourrait y mettre fin.
Australie – Chine – États-Unis : Le paradoxe du statu quo australien
En 2012, l’ancienne Première ministre travailliste (ALP*) Julia Gillard (2010-2013) embrassait autant son « siècle asiatique1 » et le « boom » des échanges commerciaux sino-australiens, qu’elle n’accueillait sur les côtes septentrionales australiennes quelques 2 500 soldats américains ainsi que le président américain Barack Obama (2009-2017) qui venait lancer son Pivot to Asia* depuis Canberra. Son successeur travailliste, Anthony Albanese, cherche désormais autant, après le gel diplomatique sino-australien des dernières années (LNP*), à apaiser les relations avec la Chine2 qu’à acquérir malgré les obstacles3 des SNA* américains et/ou britanniques dans le cadre de l’Aukus*. Si la Chine peut certes avoir changé, l’acquisition de submersibles anglo-saxons ne risque peut-être pas de faciliter la détente souhaitée. Quoique.
Grappillages Asie21 n° 168/2023-01
Asie – Brésil Balance Entretiens Australie – Russie Opération ? Chine – Afrique Angola : Cabinda martyr Golfe de Guinée – Inde : coopération ? Maroc : tournant Russie – États-Unis : mise en garde Russie – Turquie : ruée Russie – Afrique du Sud : manœuvres Sao Tomé-et-Principe : révision Chine – Inde – … Lire la suite