Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
- Angola – États-Unis : rapprochement
- Cameroun – États-Unis : mélange des genres
Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
La guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 n’a pas provoqué de vives réactions en Asie du Sud-Est, toujours réticente à porter un jugement sur les affaires des autres États (surtout quand il s’agit de grandes puissances) et méfiante à l’égard des conflits lointains. Cependant, la comparaison est difficile à soutenir pour ces pays, eux-mêmes visés par l’expansionnisme chinois. En outre, certains pays de la région ont des liens étroits avec la Russie et se trouvent dans une position délicate.
Tout comme l’impératif du consensus, l’instinct des pays d’Asie du Sud-Est est, au sein de l’ASEAN, de rester neutre sur les questions où les grandes puissances sont divisées. C’est bien le cas à propos de l’agression russe en Ukraine, avec des nuances importantes entre membres. Cette position a des implications majeures concernant l’Asie orientale.
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Le 3 décembre 2021, jour où la République démocratique populaire lao célèbre son 46e anniversaire, est inaugurée la première ligne de chemin de fer à grande vitesse de l’Asie du Sud-Est ; cette ligne relie Kunming dans le Yunnan chinois à la capitale laotienne, Vientiane. Construit dans le cadre de l’Initiative « Une Ceinture, Une Route » (BRI), ce projet de 1035 km (dont 414 km au Laos même) représente une étape décisive pour le désenclavement du Laos et une réalisation emblématique et historique pour la Chine qui affiche de grandes ambitions dans la région et espère prolonger les couloirs ferroviaires jusqu’à Singapour. Le président Xi Jinping, Thongloun Sisoulith, président du Laos, et Phankham Viphavanh, Premier ministre, ont assisté par liaison vidéo à la mise en service de ce projet phare qui marque à la fois l’entrée dans une modernité technologique et la fin de l’isolement. Beaucoup cependant s’inquiètent déjà de son impact sur les équilibres du pays : non seulement économiques et financiers (le fameux piège de la dette), mais aussi sociaux et écologiques. Certes, le Laos a désormais les infrastructures pour être « traversé » mais sera-t-il pour autant sollicité ?
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Tectonique géopolitique dans le bassin du Mékong
Par Rémi Perelman, Asie21, novembre 2021
SOMMAIRE
Première partie. Le jeu des institutions I – États-Unis-Chine, entre rivalité et ajustements Encadré 1. Partage géographique du bassin du Mékong II – Des structures multinationales aux personnalités accusées 1- La Commission du Mékong, Mekong River Commission, MRC Encadré 2. Les services des données et de l’information de la CMR 2) La Région du grand Mékong, Greater Mekong Subregion, GMS 3) Partenariat Mékong-États-Unis 4) Coopération Lancang Mékong Encadré 3. Les onze barrages sur le cours supérieur du Mékong (Lancang) Encadré 4. Incidence des barrages chinois sur le cours inférieur du Mékong Encadré 5. Questions sur la LMC, soumises à recherche par l’Institut des économies en développement de la JETRO 4 bis – L’Institut du Mékong Encadré 6. Les projets confiés par la LMC et l’Institut du Mékong 4 ter – Le Centre mondial d’études sur le Mékong
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Deuxième partie. Le jeu des infrastructures I – La Chine descend vers le sud Encadré 7 Population chinoise dans les pays du Mékon 1) Le pivot du Yunnan 2) Le réseau ferroviaire chinois 3) La concurrence japonaise Encadré 8 Les trois grands plans ferroviaires II – L’infrastructure classique : les trois couloirs ferroviaires 1) Le couloir birman ou route de l’Ouest 2) Le couloir lao-thaïlandais ou route centrale Encadré 9 La Thaïlande modifie radicalement un accord avec Pékin Encadré 10 Yunnan-Laos-Cambodge, couloir potentiel vers la mer de Chine du Sud 3) Le couloir vietnamo-khmer ou route oriental III – Une infrastructure duale : l’opération Dara Sakor 1) La réserve foncière ou « la RP de Chine peut agir au Cambodge comme chez elle » Encadré 11 Plaquette promotionnelle du projet Dara Sakor 2- L’attrait touristique de la côte : Sihanoukville et Dara Sakor Encadré 12 Le groupe Prince Holding Group Ltd 3- Les infrastructures de Dara Sakor |
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Asean Divergences Chine – Afrique Angola : comment s’en éloigner ? Mozambique : le BTP à la manœuvre Mozambique : les grands du BTP Mozambique : investissement dans l’électricité Nigéria : dangereux golfe de Guinée Chine – Brésil Le poids de Huawei Corée du Nord Piratage informatique Inde – Brésil Vaccin … Lire la suite
Chine Mise à profit de Macao pour le Davos chinois Chine – Angola L’aéroport de Luanda, enfin ! Chine – Cap Vert Fierté Chine – Golfe de Guinée Toujours le piratage Chine – Brésil Un jeu dangereux Chine – France BYD en flèche Chine – Macao – Cap-Vert Tribulations d’un Chinois de Macao Cambodge – … Lire la suite
Dimanche 15 novembre dernier, 15 pays d’Asie et d’Océanie ont signé l’accord de Partenariat régional économique global (Regional Comprehensive Economic Partnership – RCEP, agreement), lors de la clôture du sommet virtuel de l’ANASE (Association des nations d’Asie du Sud-Est, en anglais ASEAN-Association of Southeast Asian Nations).
On Sunday November 15, fifteen countries in Asia and Oceania signed the Regional Comprehensive Economic Partnership (RECP) agreement, during the closing of the virtual summit of ASEAN (Association of Southeast Asian Nations).
Chine – Afrique Angola : renouveau La Chine vient d’annoncer officiellement qu’elle acceptait de restructurer la dette angolaise à son égard. Pékin se prépare […] Angola : dette Guinée équatoriale : satellite Guinée équatoriale – Corée du Nord : stagiaires Mozambique – Russie : chasseurs russes et non chinois Chine – … Lire la suite
Selon l’agence de notation Fitch, la croissance du produit intérieur brut (PIB) du Laos devrait se limiter à 0,5 % cette année contre 5,5 % en 2019.
Activités navales :
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
La Commission du Mékong a 25 ans. Elle est la lointaine héritière du Comité international pour l’aménagement du bassin inférieur du Mékong, conçu en 1957 comme un élément de la stratégie américaine dans la péninsule indochinoise. Se consacrant à la surveillance environnementale du bassin, elle coexiste aujourd’hui avec un second mécanisme, à visée économique, ainsi que trois programmes de coopération menés respectivement par la Chine, le Japon et les États-Unis.
Au nord-ouest des États de Sarawak et de Sabah, la Malaisie exploite deux sites pétroliers et procède à des explorations sismiques sur trois autres, dont deux situés au-delà de sa zone économique exclusive (ZEE). De ce fait, elle outrepasse dans ce secteur ses droits légitimes en même temps qu’elle y néglige l’accord passé en 2009 avec le Vietnam sur cette partie de haute mer. La Chine, de son côté, toujours dans son concept de refus aux autres États riverains de la mer de Chine du Sud d’exploiter pleinement leurs ZEE, se livre à des actions de harcèlement paranaval sur ces cinq sites contre les compagnies pétrolières.
La nouvelle maladie à Coronavirus appelée désormais COVID-19 (après avoir été appelée « Pneumonie de Wuhan » et SARS-CoV-2 a touché plus de 150 000 personnes dans plus de 100 pays dans le monde et entraîné la mort de plus de 5 000 personnes. Dépassé au départ par les critiques internes des habitants du pays, le Parti communiste chinois a décidé de contre-attaquer en ciblant son meilleur ennemi et son bouc-émissaire multi-fonction : l’Occident à la fois accusé d’avoir créé le virus et moqué pour son incapacité à y faire face.
La Chine fait l’apprentissage de son rôle de banquier du Sud.
China advances in its learning curve as a creditor.
L’Inde et la Chine partagent une volonté commune. Elles veulent maîtriser l’amont des cours d’eau internationaux. Aucun de ces deux pays n’a signé la Convention sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation, adoptée par l’ONU le 21 mai 1997 et entrée en vigueur le 20 août 2014, après ratification par 35 pays. Ils ne sont donc pas tenus d’en respecter les clauses.
India and China share a common desire. They want to control the upstream of international watercourses. Neither country has signed the Convention on the Law of the Non-Navigational Uses of International Watercourses, adopted by the United Nations on 21 May 1997 and entered into force on 20 August 2014, after ratification by 35 countries. They are therefore not obliged to respect the clauses.
Réduites depuis au moins deux ans, les relations entre Singapour et Pékin se réchauffent sous l’impulsion du gouvernement Xi Jinping qui voit arriver avec inquiétude la cité-Etat à la présidence de l’ASEAN le 1er janvier 2018. Cette inquiétude est essentiellement fondée sur le fait que Singapour ne voudra pas tergiverser à propos de la problématique de la mer de Chine du Sud, et voudra refaire l’unité de l’ASEAN sans pour autant que soient trop endommagées les relations entre l’Association et Pékin.