Une conférence sur le droit de la mer à la gloire de la Chine

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Dans le cadre du quarantième anniversaire de l’ouverture de la CNUDM* à la signature des adhésions, la Chine a organisé une conférence internationale en visioconférence les 1er et 2 septembre 2022. Malgré un programme dense et une remarquable participation de sommités internationales sur le sujet du droit de la mer, il apparaît que l’événement se présente d’abord comme un véritable étalage d’autosatisfaction sur les actions accomplies et les initiatives prises par Pékin en réponse aux dispositions de la Convention. C’est aussi l’occasion de prendre un ton professoral pour dicter ce qui doit encore être accompli en termes d’application du droit international de la mer. Les États-Unis sont largement égratignés. 

On the occasion of the fortieth anniversary of the opening of UNCLOS* to the signatories, China organized an international conference by videoconference on September 1 and 2, 2022. Despite a dense program and a remarkable participation of international top authorities on the question of the law of the sea, it appears from the results that the event first of all appears as a genuine display of self-satisfaction on the actions accomplished and the initiatives taken by Beijing in abiding by the provisions of the Convention. It is also an opportunity to display a professorial tone to dictate what still needs to be done in terms of enforcement of the international law on the sea. The United States is largely scratched.

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Mer de Chine du Sud – États-Unis – Chine : Limits in the Seas n° 150 

Le 12 janvier 2022, l’un des bureaux spécialisés du Département d’État américain a publié, dans la série de ses études sur les délimitations maritimes de tous les États du monde, sa 150e. Elle porte spécifiquement sur la question des limites maritimes que Pékin donne à ses prétentions en mer de Chine du Sud. Les Chinois sont furieux. Les Philippines et le Vietnam expriment franchement leur satisfaction.

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Singapour – Vietnam – Chine – États-Unis : Quand les États-Unis veulent estomper le doute

Du 22 au 26 août 2021, Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis a effectué une visite à Singapour et au Vietnam. Les objectifs essentiels étaient de resserrer davantage les liens entre Washington et ces deux pays et globalement, malgré le piteux repli d’Afghanistan, de rassurer l’ASEAN sur l’engagement américain en Asie du Sud-Est afin de contrer l’hégémonie chinoise en mer de Chine du Sud.

From 22 to 26 of August 2021, Kamala Harris, vice president of the Unites States, paid a visit to Singapore and Vietnam. The main aims of the visits were to enhance the links between Washington and these two countries and as a whole, despite the pitiful withdrawal from Afghanistan, to reassure ASEAN on a sustainable American commitment in South East Asia in order to put in check the Chinese hegemony in the South China Sea.

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Registre des activités américaines navales de présence opérationnelle et aériennes en mer de Chine du Sud

Activités navales :

    • Depuis le début de l’année 2020, cinq opérations successives pour la liberté de la navigation (freedom of navigation operation / FONOP) :

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Chine – Extrême-Orient maritime : Comment la Chine met à profit la crise du coronavirus

Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.

Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.

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Chine – Mer de Chine du Sud : Avancement des travaux de militarisation des Spratleys

Sans se laisser impressionner par qui que ce soit, et face à l’impuissance des pays d’Asie du Sud-Est, la Chine a, entre juin et décembre 2017, poursuivi de manière spectaculaire ses travaux d’aménagement, notamment militaire, des plateformes artificielles créées par ses soins en mer de Chine du Sud à partir de 2013. C’est ce dont rend compte le journal philippin l’Inquirer en publiant, le 5 février 2018, une série inédite de photographies aériennes destinées à démontrer une réalité qui était jusque-là dénoncée sans apport concret de preuves, du moins à la connaissance du grand public.

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Mer de Chine du Sud – Chine – États-Unis : Potentialité d’incident armé majeur autour des récifs de Scarborough

L’initiative prise le 17 janvier 2018 par les États-Unis de faire transiter la frégate lance-missiles USS Hopper dans les eaux territoriales du vieil atoll effondré de Scarborough, en mer de Chine du Sud, laisse fortement présager d’une militarisation des lieux par les Chinois, et ce à courte échéance. Cela risque, sauf reculade des Américains, de dégénérer en grave incident militaire local entre les deux puissances.

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Le groupe JS Izumo, un programme dense d’activités en mer de Chine du Sud et au-delà

Le groupe JS Izumo est commandé par le contre-amiral Yoshihiro Goga.

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Japon – Mer de Chine du Sud : une impressionnante entrée japonaise

Trois mois en mer, avec escales, essentiellement en mer de Chine du Sud, pour le groupe naval JS Izumo et JS Sazanami, pour aguerrissement, mais aussi et surtout pour marquer, aux côtés des États-Unis, l’implication japonaise dans la volonté commune de maintenir, face à la Chine, l’inaliénable droit de la navigation internationale en haute mer.

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Chine – États-Unis : L’USS Stethem dans la mer territoriale de Triton

Le 2 juillet 2017 les états-Unis se sont livrés à une nouvelle opération de défense de la liberté de la navigation (FONOP) dans des conditions tout à fait particulière en faisant transiter l’USS Stethem dans les 12 milles marins de l’île du Triton, dans les Paracels. Là, il s’agissait avant tout de faire valoir le principe du droit de passage inoffensif dans les eaux territoriales d’un État, sans pour autant que cela ait signification de reconnaissance d’une quelconque souveraineté de la Chine sur le groupe insulaire. Mais l’incident, en démontrant une nouvelle fermeté des États-Unis sur le respect des principes de la liberté de la navigation, n’arrange pas les relations sino-américaines.

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