Le 15 octobre 2020, les Philippines ont pris la décision, annoncée comme ayant été prise unilatéralement, de lever les moratoires que les gouvernements successifs Aquino III et Duterte ont imposé, au motif de « force majeure », sur les activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures sur cinq lots (blocks) en leur zone économique exclusive (ZEE). Apparemment, si d’un côté la décision a été prise parce que les besoins philippins en énergie deviennent cruciaux, de l’autre côté il s’agit d’abord de favoriser une possibilité de coopération avec la Chine sur les lots que conteste Pékin à Manille en raison de ses prétentions territoriales maritimes en mer de Chine du Sud.
Duterte
South China Sea: When the ASEAN nations are continuing weaving the Chinese rope that will hang them 當東盟國家繼續編織將吊掛它們的中國繩索
Map : Overlap of the South-East Asian nations’ EEZs by the « buffalo tongue »
By General (ret.) Daniel Schaeffer
Former French defense attaché in Thailand, Vietnam and China
Member of the French think tank Asie21[1]
Notice: This issue may be reproduced at will provided Asie21.com (www.asie21.com) is clearly quoted as the original source.
By continuing to negotiate a future code of conduct (COC) of the parties in the South China Sea, the South East Asian nations are preparing a situation worse than today in their relations with Beijing, at least as long as the nine-dashed line that borders the “buffalo tongue” over that sea has not been deleted. Explanation.
通過繼續就南中國海各方的未來行為準則(COC)進行談判,東南亞國家與北京的關係正在準備比今天更糟的局勢,至少只要舌形九段缐尚未刪除。
Philippines – États-Unis – Traité de défense mutuelle : Des garanties américaines mais une renégociation en suspens
Mike Pompeo, secrétaire d’État américain, s’est arrêté les 28 février et 1er mars 2019 à Manille pour discuter des sujets d’intérêts politiques communs. Sur celui du traité de défense mutuelle (TDM) de 1951 il a apporté des garanties aux Philippines quant aux termes d’une intervention américaine à leur profit en mer de Chine du Sud en cas d’agression chinoise. Si en réponse à cela, le secrétaire d’État philippin Teodoro Locsin est convaincu de ne rien changer au TDM, puisque les précisions américaines apportées suffisent, ce n’est pas le cas du président Duterte et de son secrétaire à la défense. Ils tiennent tous deux à une révision de l’accord.
Philippines – Chine : Perspective d’investissement chinois sur le chantier naval de Subic bay
À la suite de la déclaration de faillite du chantier naval Hanjin Heavy Industries and Construction Corp. Philippines (HHIC-Phil), implantée sur Subic bay, et de sa mise en redressement judiciaire le 8 janvier 2019, le gouvernement philippin est à la recherche d’une solution de sauvetage de l’entreprise défaillante. Deux sociétés chinoises, dont une d’État, ont exprimé leur intérêt pour une reprise. Le projet suscite une énorme méfiance tant du côté de certains membres du gouvernement que de l’opposition alors que le président Duterte, sans le dire clairement, y est favorable.
After Hanjin Heavy Industries and Construction Corp. Philippines (HHIC-Phil) shipyard, settled in Subic bay, have introduced a file for rehabilitation on the 8th of January 2019 following its declaration of failure, the Filipino government is looking for a solution to redress the failing company. Two Chinese shipyards, one among them being a state company, have expressed their interests for a takeover. Such a project raises a huge distrust on the side of some members of the government and from political opponents when president Duterte on his part, without expressing himself clearly, is on the contrary, favorable to the Chinese solution.
Chine – Mer de Chine du Sud : Un projet de « colonie robotique » sous la mer de Chine du Sud
Sous l’impulsion du président Xi Jinping les chercheurs chinois doivent être les premiers dans le monde à pouvoir créer une base sous-marine entièrement automatisée, implantable en zone hadale (-6 000 à -10 000 mètres). La mission de cette « colonie robotique » portera sur la recherche scientifique, aussi bien à fins de connaissances du milieu des très grandes profondeurs qu’à fins d’applications militaires.
Under president Xi Jinping’s impulse, the Chinese scientists must be the first ones in the World to be able to create one underwater sea base, fully automated, to be settled in a hadal zone (- 6 000 à – 10 000 mètres). This « first artificial intelligence colony on Earth. » will be dedicated to the scientific research on the bottom of very deep underwater areas as well as on possible defense applications.
Mer de Chine du Sud – Philippines – Chine : Exploitation des hydrocarbures, projets en gestation
Philippins et Chinois s’apprêtent à coopérer, avec un troisième partenaire, dans l’exploration-exploitation du pétrole dans un secteur non contesté en mer territoriale des Philippines. Cependant, il est peu probable que les conditions dans lesquelles devrait être exécuté le contrat, qui attend l’aval du président Duterte, puissent être reproduites lorsque les projets porteront sur les secteurs situés en zone économique exclusive (ZEE) des Philippines, mais par ailleurs inscrits à l’intérieur du tracé chinois en neuf / dix traits.
Chine – technologie marine : Tian Kun Hao 天鯤號, nouvelle drague de haute mer
Le 3 novembre 2017, la Chine a commencé les essais à la mer d’une nouvelle drague géante, Tian Kun Hao. La perspective de l’entrée et de l’emploi futurs d’un tel engin en mer de Chine du Sud inquiète les pays de la région, notamment les Philippines.
Mer de Chine du Sud – hydrocarbures : reprise des pressions chinoises sur les droits des autres riverains
Réduites en intensité après 2012 à l’encontre des pays d’Asie du Sud-Est, riverains de la mer de Chine du Sud, pour s’opposer à leurs activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures dans leurs zones économiques spéciales (ZEE) respectives, les menaces chinoises de rétorsion reprennent depuis ce printemps 2017.
Le groupe JS Izumo, un programme dense d’activités en mer de Chine du Sud et au-delà
Le groupe JS Izumo est commandé par le contre-amiral Yoshihiro Goga.
Japon – Mer de Chine du Sud : une impressionnante entrée japonaise
Trois mois en mer, avec escales, essentiellement en mer de Chine du Sud, pour le groupe naval JS Izumo et JS Sazanami, pour aguerrissement, mais aussi et surtout pour marquer, aux côtés des États-Unis, l’implication japonaise dans la volonté commune de maintenir, face à la Chine, l’inaliénable droit de la navigation internationale en haute mer.
Chine – Philippines : Lorsque les Chinois s’aventurent sur Benham rise
L’évolution suspecte, de décembre 2016 à mars 2017, d’un navire chinois de recherche scientifique sur le plateau continental étendu (PCE) de Benham rise, évolution tolérée par laxisme ou par crainte par le gouvernement des Philippines, pourrait devenir la source d’un contentieux ultérieur entre les deux États.
Chine – Philippines – États-Unis – mer de Chine du Sud : Nouvelle alerte sur les îles
L’alerte donnée en avril 2016, selon laquelle les Chinois projetaient de transformer complètement l’atoll effondré de Scarborough à l’identique des plateformes construites sur huit structures rocheuses des îles Spratleys, apparaît devoir se concrétiser en 2017. L’opération prévue, si elle est mise à exécution, constituera du côté de Pékin un test pour mesurer l’authenticité de la résolution américaine de contrôler au plus près les routes navales chinoises vers le Pacifique.
Japon, Australie et ASEAN : Un pôle sécuritaire en formation
Japon, Australie et l’ASEAN
Un pôle sécuritaire en formation, Rémi Perelman, Asie21, janvier 2017
Visites. Du 12 au 17 janvier 2017, Shinzo Abe, le Premier ministre japonais, s’est rendu successivement aux Philippines, en Australie, en Indonésie et au Vietnam alors que les États-Unis de Trump annoncent leur volonté de se désengager de l’Asie. Ces visites successives avaient deux objectifs : d’abord resserrer les liens du Japon avec ces pays en matière de sécurité et de développement économique. Le renforcement du partenariat nippo-australien, deux alliés historiques de Washington, comprends l’intensification de la coopération militaire, notamment navale, avec les pays de l’ASEAN et sans doute avec l’Inde.
Chine – Philippines – États-Unis : La phagocytose chinoise des Philippines
À la faveur du durcissement des relations américano-philippines, Pékin renforce l’emprise de son influence sur Manille.
Philippines – Chine : quand les Philippines se prosternent devant l’Empereur
Dans le cadre de sa vassalisation consentie à la Chine, le président philippin Rodrigo Duterte a effectué un voyage remarqué en Chine du 18 au 21 octobre 2016. Il en est résulté, à dominante économique, 13 accords de coopération dont 5 intergouvernementaux. En revanche, il n’est rien sorti sur la question de l’exploitation pétrolière sur le haut-fond de Reed bank et sur le retour des pêcheurs philippins dans le secteur de Scarborough reef. Seul un projet de coopération entre garde-côtes et pêcheries a été évoqué sans pour autant préciser dans quels secteurs marins serait conduite cette activité et dans quelles conditions.