Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
- Angola – États-Unis : rapprochement
- Cameroun – États-Unis : mélange des genres
Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
Le 25 juin 2021, les États-Unis et l’Indonésie, ont posé la première pierre d’un deuxième centre de formation de la police maritime indonésienne. À son achèvement, en 2022, il renforcera encore davantage les relations sécuritaires entre les deux États et la capacité indonésienne de lutte en mer contre la criminalité autant nationale que transnationale.
On June 25, 2021 the United States and Indonesia laid the first stone of a second center to train the Indonesian maritime police. After its completion in 2022 the center shall contribute to the enhancement of the security relations between the two States and to the Indonesian capacity to fight domestic and transnational criminality at sea.
Le Royaume-Uni vient de dessiner l’avenir qu’il se souhaite à l’est de Suez : le retour dans une forme néo-impériale, appuyé sur une longue histoire dans l’océan Indien et une série d’alliances nouvelles ou renouvelées dans la région. Pressé également d’étendre ses marchés, il se promet d’y être un protecteur et promoteur des règles internationales et le héraut de la lutte contre le réchauffement climatique. Résolument adossé aux États-Unis et hostile à la Chine populaire, il se pose en homologue sinon en alternative de l’Union européenne.
L’Asia Reassurance Initiative Act (ARIA, où reassurance se traduit ici par « engagement ») est une loi votée par le Congrès américain et mise récemment en application. Avec un souci méritoire de précision, elle manifeste l’adoption par le législateur du concept récent d’Indo-Pacifique. Son application par l’exécutif dépendra des différentes administrations qui se succèderont à la Maison-Blanche. Celle de Donald Trump, pourtant signataire ne donne cependant pas le bon exemple.
Le dialogue bilatéral (2 +2) entre ministres des affaires étrangères et de la défense indiens et japonais, tenu le 30 novembre 2019 à New Delhi, a marqué un nouveau pas en avant dans la coopération de défense et de sécurité entre les deux pays. Cette avancée s’inscrit dans une convergence de vues sur la sécurité en Indo-Pacifique.
DOSSIER SPÉCIAL INDO-PACIFIQUE acheter le numéro Préambule Catherine Bouchet-Orphelin, Asie21 Indo-Pacifique Entre deux puissances, Rémi Perelman, Asie21 Portrait d’un monde tiraillé entre Washington et Pékin L’Inde Sri Lanka L’ASEAN L’Indonésie La Malaisie Le Vietnam Les Philippines La Birmanie La péninsule coréenne Le Japon Le Golfe Dans l’océan Indien L’Australie Les petits États insulaires du … Lire la suite
Le 12 novembre 2017, en aparté à Manille, États-Unis, Japon, Australie, Inde ont revivifié le dialogue quadrilatéral de sécurité en région indo-pacifique. Ce qui inquiète la Chine qui y voit là l’émergence d’une coalition susceptible de nuire à ses intérêts dans les deux bassins des océans Indien et Pacifique.
Le 10 août 2017 les États-Unis se sont livrés à une nouvelle opération pour la défense de la liberté de la navigation (Freedom of navigation operation / FONOP), avec le passage de la frégate lance-missiles USS John S. McCain dans les douze milles marins du récif Mischief 1, dans les îles Spratleys. Opération légale en regard du droit de la mer, illégale et provocatrice vue du côté chinois.
Le 5 mars 2017, la Chine a fait connaître qu’elle avait mis en chantier un projet de réforme de sa loi sur la sécurité maritime de 1984. Derrière les évidences, qui amènent à se poser des questions sur la nécessité d’une telle rénovation, se cachent les interprétations qu’il faut donner, en se plaçant dans un esprit chinois, à des termes tels que « mer territoriale », « zones spécialement définies », « droits maritimes », et à ce qui peut en découler comme ce pourrait l’être par un exercice arbitraire du droit de l’État en mer (police maritime).
À la faveur du durcissement des relations américano-philippines, Pékin renforce l’emprise de son influence sur Manille.