Chine – Afrique
⦿ Angola : contents
⦿ Cap-Vert – États-Unis : autre cap
Chine Intrus
Après un Mondial de l’automobile de Paris (ancien Salon de l’auto, vieux de 120 ans) que les observateurs spécialisés ont caricaturé en franco-chinois car les marques européennes, américaines et même coréennes1 l’ont boudé, Genève a [•••]
Chine – Afrique
Du 2 au 9 mars 2024, Pékin a détaché son émissaire Li Hui en Europe dans la perspective d’engager des démarches en faveur du rétablissement de la paix en Ukraine. Le tiède accueil reçu, sauf en Ukraine et en Pologne, ne donne pas le signal d’une réelle volonté des pays en guerre de vouloir y mettre fin.
Par l’écho qu’il donne aux déclarations d’Emmanuel Macron lors de son entretien télévisé du 15 mars, Le gouvernement chinois marque l’intérêt qu’il porte à la position française à propos de l’Ukraine. En retour, pour que la trêve olympique souhaitée par la France puisse être, et pour donner naissance à une solution durable, pendant un temps, Macron va devoir accepter de donner le bras à Xi.
Bangladesh – Guinée Bissau Main d’œuvre
Chine – Afrique
⦿ Angola – Cabinda : négociatrice ?
⦿ Cap-Vert – CPLP : forum de Macao
⦿ Eswatini : ténacité
Asie – Mozambique Des pétroliers asiatiques
Chine Jeux interdits
Chine – Afrique
⦿ Angola : danger
Alors que les États-Unis et plusieurs pays européens commencent à montrer des signes de fatigue quant à leur soutien à l’Ukraine, le Japon a décidé au cours de ces dernières semaines de renforcer son aide directe et indirecte à ce pays. Le Japon qui a déjà fourni une aide – essentiellement humanitaire et d’armes non létales – estimée à 7 milliards de dollars depuis le début de la guerre a pour la première fois accepté de revoir sa législation sur l’exportation d’armement pour permettre le transfert vers les États-Unis de missiles de défense anti-aérienne Patriot fabriqués au Japon sous licence. Il s’agit d’une étape importante pour une industrie de défense japonaise qui cherche progressivement à s’affirmer sur la scène internationale.
La Corée du Nord a fourni des obus d’artillerie à la Russie en échange de conseils techniques russes pour les satellites nord-coréens.
North Korea has provided artillery shells to Russie in exchange for Russian technical advice North Korean satellites.
Asie – États-Unis Immigrants
Chine – Afrique
Les antiguerre réfléchissent au cercle vicieux qui piège Taïwan entre une Chine qui menace et des États-Unis qui menacent en retour, des États-Unis qui provoquent et une coopération taïwano-américaine qui se met en place pour résister à la Chine, sans vraiment distinguer qui de l’œuf ou de la poule a commencé, et reflètent une nouvelle position de « diplomatie équidistante avec les grandes puissances, face à l’absurdité et la naïveté américaines ».
Asie – Mozambique Rassérénés Chine Complicité affichée ? Chine – Afrique Angola : Cabinda Angola : ciblée Angola : financements Tanzanie : ne pas aller trop loin Chine – Brésil : en poste Chine – Brésil : oubliée l’influenza Chine – Brésil : vaches et diplomatie Chine – Monde : Huawei, instrument clé Chine – Mozambique … Lire la suite
Le 21 février 2023 la Chine affiche une volonté de contribuer à la sécurité mondiale en publiant le texte d’une nouvelle proposition : l’initiative de sécurité mondiale. Si le geste ne peut qu’être salué puisqu’il s’agit d’une incantation pacifique, il y a lieu, connaissant l’esprit chinois, de se poser la question des intentions réelles de Pékin derrière ce document.
On the 21rst of February 2023 China displayed some will to contribute to the global security by publishing a paper on a new proposal: the global security initiative. When the move deserves to be greeted since it reflects a wish for peace, it is however, knowing the Chinese mind, necessary to try to guess what can be the real Chinese intentions behind such a document.
Peu importe que depuis plus de six mois la ligne de front n’évolue pratiquement pas et que de part et d’autre les morts s’ajoutent aux blessés pour rien. C’est ce qu’a bien vu le président des chefs d’états-majors américains, le général Mark Milley. Hélas, paralysé par des problèmes intérieurs le président Joe Biden ne peut pas l’écouter, et hélas, les Européens aveuglément le suivent. C’est donc sur des a priori qu’ils refusent de prendre en considération le schéma de négociation proposé par la Chine. La Chine qui, aux yeux du monde, va donc pouvoir se poser en arbitre d’un conflit européen.
Le producteur russe de gaz naturel liquide (GNL) Novatek devrait signer un accord avec la société énergétique publique indienne GAIL, pour expédier en Inde plus de GNL à partir de Yamal LNG. Novatek y a déjà réalisé dans la passé 33 expéditions de GNL totalisant plus de 2 millions de tonnes de GNL. Ce nouvel … Lire la suite
La guerre d’Ukraine a bouleversé le fragile équilibre « Europe – Russie – Asie ». Le point commun entre l’Europe et l’Asie réside dans leur dépendance aux énergies importées, et leur différence est leur vision du futur. L’Europe, une population vieillissante à niveau de vie élevé, gère une rente de situation, alors que la Chine et l’Inde, 6 fois plus peuplées et 6 fois moins riches par habitant, ont une frénésie de consommation, donc de croissance. La Russie, à cheval entre ces deux géants, a les ressources énergétiques de la Sibérie et ses vastes espaces à haut potentiel agricole. Quand les portes de l’Occident se ferment à la Russie, celles de l’Asie lui sont grandes ouvertes. Longtemps, elle se crut européenne… depuis Pierre le Grand. Les oukases européens l’obligent à penser autrement, d’où la vente de son énergie à la Chine et l’Inde, les premiers consommateurs mondiaux. Yvan le Terrible (cf. encadré 1) avait raison : l’avenir de la Moscovie était au Nord et à l’Est, l’ennemi à l’Ouest ! Cette révolution des échanges énergétiques est rapide, comme le confirment les échanges de 2022. On a lâché la bride du cheval du changement, jusqu’où ira-t-il ? C’est dans ce sens que la guerre d’Ukraine est une chance pour l’Asie (危机*).
Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
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La guerre irréfléchie livrée à l’Ukraine par la Russie pour éloigner le danger de la contagion démocratique pourrait bien avoir l’effet inverse de ce que prévoient maintes analyses. À partir de la panne de la route arctique, cet article esquisse une évolution à moyen terme (l’après Poutine et Xi Jinping) où, au lieu de tomber dans les bras de la République populaire de Chine, la Fédération de Russie préférera resserrer ses liens avec l’Union européenne.
The reckless war waged on Ukraine by Russia to ward off the danger of democratic contagion could well have the opposite effect of what many analyzes foresee. Starting from the breakdown of the Arctic route, this article outlines a medium-term evolution (after Putin and Xi Jinping) where, instead of falling into the arms of the People’s Republic of China, the Russian Federation will prefer to tighten its links with the European Union.
Nil sapientiæ odiosius acumine nimio1 Sénèque
La puissance d’une nation se mesure à l’énergie qu’elle transforme en richesse. L’Europe de Lisbonne à Vladivostok est morte avec la destruction de Nord Stream, le cordon ombilical la liant à la Sibérie. Qui est coupable de ces forfaits, sinon celui qui en retire les bénéfices évidents ? Qui l’avait promis et clamé urbi et orbi le 7 février 2022, tel Dupin dans la lettre volée2 ? L’Allemagne, leader du navire « Europe », a été rappelée à l’ordre par les États-Unis. Nous assistons à un grand schisme politique semblable au Grand Schisme religieux de 1054, avec un chancelier allemand admonesté par Biden comme l’empereur germanique le fut par Grégoire VII, la Maison Blanche ou le nouveau Canossa. Le chancelier est allé seul en Chine chercher une alternative industrielle à la perte des réserves énergétiques russes sacrifiées sur l’autel de la servitude. Efforts vains. Poutine, au forum de Valdaï3, prend acte et souhaite la fin du monde unipolaire. L’Europe se trouve face une Asie conquérante dont elle avait longtemps contenu l’expansion. La Russie, le cul entre deux chaises, a choisi le siège asiatique, rejetant l’Europe à l’extrémité occidentale …une partie naturelle de la Grande Eurasie. Strapontin ou siège éjectable ?
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La terre est un sujet de fantasme où se mêlent des facteurs historiques, économiques et politiques. De bien invendable durant des millénaires car essence même des peuples qui l’occupaient, elle est devenue, avec le libéralisme économique occidental, un vulgaire bien marchand. L’espace naturel, avec la crise financière et le dérèglement climatique, ne peut pas être géré selon les lois financières en cours. Le bruit a couru sur le Net que les États-Unis feraient la guerre en Ukraine pour protéger les intérêts de Cargill, Dupont et Monsanto qui y produiraient des céréales, alors que la production agricole a la nationalité de son pays d’origine et non de son propriétaire. Manipuler les peuples grâce aux peurs entretenues par les fausses nouvelles, n’est pas nouveau. L’Internet en a accru l’efficacité. Reste que la terre est un excellent thermomètre pour connaître l’économie d’une nation. De plus, il faut bien manger et vivre sur une planète où la permanence de l’homme n’est plus garantie.
Les pays choisissent leurs amis mais pas leurs voisins. La guerre a rappelé aux Mongols qu’ils n’ont plus d’autre choix que de se préparer à toutes les éventualités, car aucun autre pays ne viendra les aider (Tuvshinzaya Gantulga1, The Diplomat, 09-08-2022).
Countries choose their friends but not their neighbours. The war has reminded the Mongols that they have no choice but to prepare for all eventualities, because no other country will come to help them (Tuvshinzaya Gantulga*, The Diplomat, 09-08-2022).