Chine – Ukraine : Six visites chinoises en Europe pour la paix en Ukraine

Du 2 au 9 mars 2024, Pékin a détaché son émissaire Li Hui en Europe dans la perspective d’engager des démarches en faveur du rétablissement de la paix en Ukraine. Le tiède accueil reçu, sauf en Ukraine et en Pologne, ne donne pas le signal d’une réelle volonté des pays en guerre de vouloir y mettre fin.

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Japon – Chine : Un retour du nucléaire agité

Ce n’est que pendant quelques semaines que le Japon a pu se réjouir de son retour au nucléaire : l’accord donné à la remise en route de la plus grande centrale nucléaire au monde Kashiwazaki-Kariwa et, avec le blanc-seing de l’AIEA, le début du déversement en mer des eaux de Fukushima décontaminées. Mais il lui a fallu rapidement déchanter. La légitimité des rejets a été sévèrement mise en cause par la Chine et, le 1er janvier 2004 le tremblement de terre de NOTO, à 65 kilomètres de l’épicentre, a mis à mal la centrale nucléaire de Shika insuffisamment protégée. Il lui fallait reconnaître que toutes les leçons de la catastrophe de Fukushima n’avaient pas été tirées. Il devait se montrer plus rigoureux et mettre à jour ses normes de sécurité.  Un moment de lucidité qui devrait inspirer tous les États nucléaire dans le monde.

For only a few weeks, Japan was able to celebrate its return to nuclear power: the agreement to restart the world’s largest nuclear power plant, Kashiwazaki-Kariwa, and, with the IAEA’s green light, the start of the discharge of decontaminated Fukushima water into the sea. But he was soon disillusioned. The legitimacy of the discharges was severely questioned by China, and on January 1, 2004, the NOTO earthquake, 65 kilometers from the epicenter, damaged the inadequately protected Shika nuclear power plant. He had to acknowledge that not all the lessons of the Fukushima disaster had been learned. It had to be more rigorous and update its safety standards.  A moment of lucidity that should inspire nuclear states the world over.

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Iran : La bombe qui ne sera pas ?

L’Iran se déclare en capacité d’assembler un engin atomique, mais s’y refuse car l’islam interdit le recours aux armes de destruction massive. Une surprise qui n’aurait pas dû être puisque voilà dix-huit mois que l’Iran avait laissé entendre qu’il pouvait s’engager dans la recherche de cette capacité, mais sans que les services de renseignement n’y prennent garde. Aujourd’hui le monde est divisé. Pour les États-Unis rien n’est changé, ils s’opposeront toujours à ce que l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Pour la Russie au contraire, il faut prendre Téhéran au mot, et lever les sanctions dont il fait l’objet. Un point est sûr, une nouvelle fois le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires se trouve piétiné.  

Iran declares it has the capacity to assemble an atomic device, but has refused to do so because Islam prohibits the use of weapons of mass destruction. This should not have come as a surprise, since Iran had been hinting for eighteen months that it might engage in the search for such a capability, but without the intelligence services taking notice. Today the world is divided: for the United States nothing has changed, they will forever oppose Iran acquiring nuclear weapons. For Russia, on the other hand, Tehran must be taken at its word, and the sanctions against it must be lifted. What is left of the Nuclear Non-Proliferation Treaty ?

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Iran : Une bombe qui ne doit pas être

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Pour éviter un échec complet des négociations sur le nucléaire iranien, alors que la République islamique se trouve désormais soutenue par la Russie et par la Chine et que l’on compte plus qu’en mois le temps nécessaire pour que l’Iran dispose d’une charge nucléaire assemblée, une solution gagnant-gagnant se dessine : que l’Iran à l’instar d’Israël renonce à tester cet engin et accepte que la garantie ultime de sa sécurité repose sur un arsenal atomique masqué. 

To avoid the disaster of a complete failure of the Iranian nuclear negotiations, when the Islamic Republic is now supported by Russia and China and when the time needed for Iran to have an assembled nuclear warhead is counted in months, a win-win solution is emerging: that Iran, like Israel, gives up testing this warhead and accepts that the ultimate guarantee of its security rests on a concealed nuclear arsenal.

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