Chine – Ukraine – Europe – États-Unis : Pour que la Chine ne soit pas le seul arbitre en Europe

Peu importe que depuis plus de six mois la ligne de front n’évolue pratiquement pas et que de part et d’autre les morts s’ajoutent aux blessés pour rien. C’est ce qu’a bien vu le président des chefs d’états-majors américains, le général Mark Milley. Hélas, paralysé par des problèmes intérieurs le président Joe Biden ne peut pas l’écouter, et hélas, les Européens aveuglément le suivent. C’est donc sur des a priori qu’ils refusent de prendre en considération le schéma de négociation proposé par la Chine. La Chine qui, aux yeux du monde, va donc pouvoir se poser en arbitre d’un conflit européen. 

FAITS

L’article Wang yi : un nouveau Kissinger de Daniel Schaeffer analyse précisément les « positions de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne » en concluant sur la nécessité de construire une contre-proposition constructive à la proposition chinoise pour ramener au plus vite la paix en Europe, ou dans l’attente, d’établir au moins un armistice. Au vu des commentaires contrastés que l’on a pu lire du côté chinois, cette étude cherche à discerner quelle réponse l’Europe est susceptible d’apporter.

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 170/2023-03