L’objectif de Pékin est de récupérer Taïwan. Pour cela, la stratégie de l’APL est d’abord d’empêcher l’ingérence américaine par air, terre et mer avec la modernisation de son arsenal et son 3e porte-avions.
BOUCHET-ORPHELIN Catherine
Taïwan – Chine – États-Unis : Taïwan contre le Groenland ?
Le général (ER) taïwanais Chang Yen-ting prévient : Taïwan doit être prudent avec l’arrivée de D. Trump au pouvoir.
Taïwan – Japon – Corée du Sud – États-Unis : Acte II scène 4. Pacifique occidental : flux des forces chinoises, reflux des forces américaines. Première chaîne d’îles brisée ? Douves chinoises ?
La première chaîne d’îles, frontière de la projection de la puissance militaire américaine, montre des signes de fissuration et perd progressivement l’effet dissuasif du blocus. Le Corps des Marines américain stationné à Okinawa a commencé à se replier vers Guam et Hawaï. Ce redéploiement des troupes n’est pas nouveau mais a tardé à se faire. Un accord conclu en 2006 par les gouvernements japonais et américain visait à réduire la charge d’Okinawa liée à la présence de bases militaires américaines. L’achèvement du transfert, prévu pour 2014, a été continuellement reporté. Il s’agit, aujourd’hui, de relocaliser environ 9 000 Marines et leurs familles à Guam et à Hawaï.
Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 190/2025-01 sommaire
1- ÉVÉNEMENTS MAJEURS RÉCENTS ET ENJEUX DE DEMAIN ASIE DE L’EST Chine Un surprenant modèle de société, Edouard Valensi, Asie21 Encadré 1 Rapport sur la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social 2023 et du projet de Plan national de développement économique et social 2024 Encadré 2 La politique de natalité … Lire la suite
Taïwan – Chine – États-Unis : Acte II scène 3, Un exercice militaire sans nom1. Point de rupture stratégique ?
L’APL n’a pas officiellement annoncé d’« exercices militaires » dans le détroit de Taïwan mais y a déployé des avions et des navires militaires. Selon Taipei, le nombre est « étonnant » et l’ampleur de l’exercice suffisante pour « empêcher d’autres pays d’intervenir ». Wellington Koo* a déclaré qu’il surveillerait de près la possibilité de l’APL* de « passer de l’entraînement au combat ». Selon le Global Times*, d’après des images satellite, il y a eu une « confrontation intense avec au total 10 navires de guerre dans le détroit» . En réalité, 5 destroyers 052D et frégates 054A de la marine chinoise ont fait face à 5 navires de guerre taïwanais mais seulement en observation et à distance.
Taïwan – Corée du Sud : Acte II scène 2. Loi martiale en Corée du Sud soutenue par le DPP, parti du président Lai
民進黨挺戒嚴
Le groupe du DPP au Yuan législatif a soutenu l’éphémère loi martiale en Corée du Sud, décrétée par le président coréen Yoon Seok-yu, suscitant de vives critiques de la part des partis d’opposition à Taïwan et en Corée.
Taïwan – États-Unis : Complexe militaro-industriel américain : Taipei ne discute jamais le prix
La société Raytheon a facturé deux fois un contrat visant à envoyer du personnel à la « Station radar d’alerte précoce à longue portée » de Leshan à Taïwan1. Ce radar est sous contrat et entretenu par RTX*. On apprend ainsi que cette station radar est exploitée par du personnel américain RTX envoyé à Taïwan. La société a admis auprès du gouvernement américain avoir « déformé le coût des équipements militaires » lors des négociations contractuelles et devrait indemniser Taïwan à hauteur de 950 millions $ US. Le ministère de la Défense taïwanais a reconnu avoir été trompé par Raytheon mais n’a pas donné de détails.
Taïwan – Chine : Des hélicoptères d’attaque chinois WZ-10 sur un navire civil semi-submersible
La Chine a procédé à des tests de décollage et d’atterrissage d’hélicoptères à partir d’un navire semi-submersible – bâtiment de débarquement – qui est également une base d’approvisionnement efficace en cas de conflit. Ce navire civil peut-il devenir une arme meurtrière lors d’opérations de débarquement ? Le général taïwanais Shuai Huamin, interrogé par CTI News, s’inquiète.
Taïwan – Chine – États-Unis : Les batteries électriques chinoises Gotion proches de Camp Grayling (Michigan)
La garde nationale du Michigan entraîne l’armée taïwanaise à Camp Grayling. L’ancien ambassadeur Joseph Cella dénonce une infiltration du PCC dans le Michigan.
Taïwan – Chine : Acte II scène 1, Exercices militaires chinois de grande ampleur autour de Taïwan en réponse aux discours du président William Lai
Pékin a répondu par des exercices militaires [Joint Sword-2024 A et B] à ce qu’il estime être des provocations du président taïwanais William Lai mentionnant l’existence de deux Chine séparées lors de ses discours d’investiture le 23 mai 2024 et de la fête nationale du double-dix, le 10 octobre.
Taïwan : William Lai en visite à Kinmen (Quemoy). Kinmen est-il un enjeu ?
賴清德訪金門
Le président de Taïwan, William Lai*, accompagné de Wellington Koo*, s’est rendu à Kinmen en août 2024, pour commémorer le 66e anniversaire de la Bataille d’artillerie 823 1. Pourquoi ? Et quelle est donc la signification du drapeau-tableau en arrière plan du président lors de son discours à Kinmen ? Pourquoi le président chinois Xi Jinping s’est-il rendu à Dongshandao ? Lai et Xi se répondent-ils par des visites symboliques ?
Taïwan – Chine – États-Unis : Capacités militaires : avantage Chine ? Cinq industries chinoises de l’armement dans le top 10 mondial
Le président de Taïwan William Lai a déclaré : « Taïwan ne signera jamais d’accord de paix et doit se préparer à la guerre pour éviter la guerre et parvenir à la paix. » . L’expert américain Seth G. Jones met en garde : l’APL est prête, mais l’armée américaine ne l’est pas encore.
Taïwan – États-Unis : Nouvelle aide américaine, de 567 M$ US
Même en l’absence de relations diplomatiques officielles, les États-Unis sont le plus important soutien et fournisseur d’armes de Taïwan.
Taïwan – États-Unis – Chine – Nouvelle conjoncture : avantage États-Unis
Alors que les entraînements militaires chinois autour de Taïwan deviennent une routine, le nouveau missile américain air-air longue portée AIM-174B déployé dans l’Indo-Pacifique change la donne.
Chine – États-Unis – Taïwan : Rencontres aux collines parfumées
北京香山論壇
Pékin avait suspendu les canaux de communication militaire entre les deux pays, en réponse à la visite de Nancy Pelosi* à Taïwan1. Les Américains ont mené plusieurs actions pour essayer de rétablir le dialogue avec la Chine. En novembre 2023 à San Francisco, le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping sont parvenus à un consensus sur la nécessité pour les armées des deux pays de rétablir des canaux de communication afin d’essayer de stabiliser les relations entre les États-Unis et la Chine.
Taïwan – Australie – États-Unis – Chine : Intérêts divergents australo-américains
Pour l’ancien Premier ministre australien, Paul Keating, l’attitude des États-Unis à l’égard de Taïwan équivaut à laisser la Chine décider d’aider la Tasmanie à devenir indépendante de l’Australie. Il estime que l’expansion de la puissance militaire de la Chine est cohérente avec son statut de deuxième puissance mondiale. Avec un allié agressif comme les États-Unis, l’Australie pourrait être amenée, malgré elle, à faire la guerre à la Chine. Mais l’Australie n’a pas besoin d’être subordonnée aux États-Unis.
Taïwan – Chine – États-Unis : Jake Sullivan à Pékin, Tim Walz candidat à la vice-présidente : double changement dans les relations sino-américaines ?
Jake Sullivan s’est rendu à Pékin avec une importante délégation de spécialistes de la Chine afin d’essayer de restaurer un dialogue stratégique dans les meilleures conditions possibles de compréhension. Il a rencontré les principaux conseillers militaires puis le président chinois Xi Jinping. Parallèlement, la candidate à la présidentielle, Kamala Harris, a choisi comme colistier Tim Walz, sinisant et connaissant bien la Chine. Le changement serait-il possible dans la relation sino-américaine ?
Taïwan – Chine – États-Unis : Double changement dans les relations sino-américaines ?
Jake Sullivan s’est rendu à Pékin avec une importante délégation de spécialistes de la Chine afin d’essayer de restaurer un dialogue stratégique dans les meilleurs conditions possibles de compréhension. Il a rencontré les principaux conseillers militaires puis le président chinois Xi Jinping. Parallèlement, la candidate à la présidentielle, Kamala Harris, a choisi comme colistier Tim Walz, sinisant et connaissant bien la Chine. Le changement serait-il possible dans la relation sino-américaine ?
Taïwan – Australie – États-Unis – Chine : Intérêts divergents australo-américains
Pour l’ancien Premier ministre australien, Paul Keating, l’attitude des États-Unis à l’égard de Taïwan équivaut à laisser la Chine décider d’aider la Tasmanie à devenir indépendante de l’Australie. Il estime que l’expansion de la puissance militaire de la Chine est cohérente avec son statut de deuxième puissance mondiale. Avec un allié agressif comme les États-Unis, l’Australie pourrait être amenée, malgré elle, à faire la guerre à la Chine. Mais l’Australie n’a pas besoin d’être subordonnée aux États-Unis.