Après la défaite du DPP aux « élections 9 en 1 », la présidente Tsai Ing-wen opère un grand virage : « Contrer la Chine pour protéger Taïwan » est remplacé par « Paix pour protéger Taïwan »
Après la défaite du DPP aux « élections 9 en 1 », la présidente Tsai Ing-wen opère un grand virage : « Contrer la Chine pour protéger Taïwan » est remplacé par « Paix pour protéger Taïwan »
Dans le contexte de rivalité sino-américaine, Joe Biden a invité 110 pays dont Taïwan à participer à un sommet pour la démocratie afin d’y débattre la manière de lutter contre l’autocratie et la corruption et de promouvoir l’État de droit et le respect des droits de l’homme. Parallèlement, Ma Ying-jeou, ancien président (KMT) précédant Tsai Ing-wen, s’est exprimé sur la démocratie à Taïwan. Coup de théâtre pendant ce sommet : la vidéo de Taïwan a été coupée.
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Le 25 septembre 2021, Éric Chu* a été élu président du Kuomintang avec 45,78 % des voix. Son rival Chang Ya-chung arrive en 2e position avec 32,59 % des voix. Johnny Chiang*, président sortant, n’arrive qu’à la 3e place avec 18,87 % des voix.
Dans l’affrontement que se livrent la Chine et les États-Unis, Taïwan n’est plus seulement une question de réunification par la Chine, mais est devenu une pièce maîtresse. Selon le Forum du détroit de Taïwan (台海论坛) et le think tank Kunlunce, une autre manière de réunifier Taïwan pourrait être la réunification forcée avec un appel au changement de papiers, une monnaie convertie, des titres de propriété sécurisés, soit une manière douce de réunifier.
La députée Kao Chin Su-mei (高金素梅), sans parti, prend la parole le 15 décembre 2020 au Yuan législatif, à propos de l’ouverture du marché à la viande américaine contenant des résidus de ractopamine.
Quelle relation existe-t-il entre la Commission nationale des communications (NCC), Reporters sans frontières (RSF) et la liberté de la presse à Taïwan ?
Le 23 août 2020, à Kinmen*, jour anniversaire de la crise dite du détroit de Taïwan en 1958 ( 八二三金門砲戰), a eu lieu une commémoration à laquelle se sont rendus, pour la première fois, la présidente Tsai Ing-wen et le directeur de l’American Institute in Taiwan (AIT*) Brend Christensen, présent de manière officielle, pour rendre hommage aux victimes.
台湾研製致命攻击型飛弹
Taïwan se surnomme le porc-épic, et pour le prouver, le fait savoir à travers ses médias. L’île possède des missiles, des missiles anti-missiles, ainsi que des radars modernes que Taïwan est seul à avoir derrière les États-Unis. Concernant ses missiles de croisière de moyenne et longue portée, Taïwan a dévoilé récemment son nouveau missile Yunfeng (雲峰飛彈) dont la R&D est restée secrète pendant 24 ans.
Le 2 janvier 2019, Xi Jinping, chef du Parti communiste chinois et dirigeant de la Chine populaire, a annoncé en guise de second message du nouvel an que Pékin n’hésiterait pas à faire usage de la force contre Taipei en voulant forcer les Taïwanais à choisir entre l’unification pacifique sous la bannière du Parti ou la guerre. En menaçant ses « compatriotes de Taiwan » et le dernier représentant sinophone du monde libre, la Chine réaffirme à nouveau son statut de harsh power.
On January 2nd, the leader of Chinese Communist Party and the People’s Republic, Xi Jinping, announced as a second New Year’s message that Beijing would not hesitate to use force against Taipei expressing his intention to force Taiwanese to choose between peaceful unification under the Party banner or war. By threatening his “Taiwan compatriots” and the last Sinophone representative of the free world, China reaffirms its status of “harsh power”.
Les élections locales à Taïwan mi-novembre (république de Chine) ont vu la victoire du KMT sur le DPP, le parti actuellement au pouvoir à travers la présidente Tsai Ingwen. Faut-il y voir une victoire pour Pékin comme l’ont dit trop souvent certains analystes et la Chine elle-même ?