Lors de la visite à Manille de Lloyd Austin début février 2023, Philippines et États-Unis sont convenus de reprendre les patrouilles maritimes communes, notamment en mer de Chine du Sud, auxquelles le gouvernement de Rodrigo Duterte, avait mis fin.
Lors de la visite à Manille de Lloyd Austin début février 2023, Philippines et États-Unis sont convenus de reprendre les patrouilles maritimes communes, notamment en mer de Chine du Sud, auxquelles le gouvernement de Rodrigo Duterte, avait mis fin.
Pour que les États-Unis interviennent en cas d’agression de la Chine envers Taiwan, Taipei doit d’abord combattre seul pendant 70 jours. Et une guerre contre Taïwan pourrait mettre fin à la flotte de navires de la marine américaine reconstruite depuis Pearl Harbor en 1941.
Après la défaite du DPP aux « élections 9 en 1 », la présidente Tsai Ing-wen opère un grand virage : « Contrer la Chine pour protéger Taïwan » est remplacé par « La paix pour protéger Taïwan »
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La crise ukrainienne a provoqué dans le monde, et en premier lieu en Asie, le souci de voir la Chine se lancer dans une opération de conquête de Taïwan par la force. Comme le dit Xi Jinping, l’option reste ouverte si des forces hostiles s’opposent à une réunification pacifique. Compte tenu de la position géographique du Japon par rapport à Taïwan et à la Chine, Tokyo prend l’hypothèse de la menace armée chinoise très au sérieux et se prépare à faire face à de potentiels débordements sur son territoire. Mais il conserve toutefois l’espoir que les démons de la guerre ne l’emporteront pas.
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La guerre du renseignement et des cyberattaques bat son plein. Les États-Unis ont dévoilé dans les détails, dans un rapport public, l’organisation de la Rocket Force de l’APL.
Chine Une certaine AMDT
Chine – Afrique
中美防長在新加坡唇槍舌戰
Le Dialogue de Shangri-La a été une occasion de multiples rencontres bilatérales. La situation dans le détroit de Taïwan y a attiré l’attention internationale, plus que la situation en Ukraine : Taïwan a été davantage mentionné que les années précédentes par les États-Unis et la Chine mais aussi par l’Australie et le Japon. La confrontation sino-américaine s’est intensifiée avec leurs profondes divergences de visions et de valeurs régionales mais les deux parties cherchent à maintenir une relation stable pour éviter des conflits.
Le CSIS* s’inquiète que les bénéfices des contrats passés par les entreprises de construction navale publiques chinoises avec les compagnies maritimes taïwanaises comme Evergreen soient susceptibles de réduire indirectement le coût de la modernisation de la marine chinoise, créant ainsi une menace pour la sécurité de Taïwan.
L’attaque de la Russie contre l’Ukraine a pu faire peur aux Taïwanais. Mais la Chine a-t-elle les moyens de reprendre Taïwan par la force ?
Certains experts chinois1, au tout début du conflit, estimaient que si l’armée chinoise envahit Taïwan, elle pourrait reproduire la tactique de l’invasion russe en Ukraine
L’annonce d’un projet de réhabilitation par la Chine d’une piste d’aérodrome sur une île des Kiribati a relancé la suspicion autour des visées militaro-stratégiques de Pékin dans la région. D’aucuns imaginent déjà l’implantation « d’îles fortifiées » (Chuuk, Espiritu Santo) qui seront autant de points d’appui pour surveiller l’activité américaine dans la région. Et de faire alors le parallèle avec les îles Spratleys en mer de Chine méridionale. Mais il pourrait bien s’agir, ici, d’un raccourci un peu rapide compte tenu d’un environnement plus contraint et complexe pour Pékin. Quoi qu’il en soit, son activisme aux portes des États-Unis interpelle et alerte le carré des fidèles de Washington.
Le 6 août 2020, en réponse à une provocation américaine en mer de Chine du Sud, la Rocket Force de l’Armée populaire lance le missile nucléaire balistique antinavire DF-26, tueur de porte-avion, faisant savoir aux États-Unis qu’ils ne peuvent plus utiliser la 7e flotte pour intervenir dans les affaires intérieures de la Chine et menacer sa sécurité nationale. Washington est contraint de constater que les forces nucléaires chinoises peuvent répliquer dans l’instant. L’Armée populaire de libération doit être prise au sérieux, pour ce qu’elle est devenue, redoutable.
Depuis sa prise de fonction le 20 janvier 2021, le président américain Joe Biden poursuit, de manière plus mesurée néanmoins, la même politique de vente d’armement à Taïwan que celle de son prédécesseur. Cependant, compte tenu de la menace de plus en plus forte de la Chine communiste contre la Chine républicaine, les armements américains complémentaires nécessaires pour tenir en échec les assaillants potentiels risquent d’arriver bien trop tard de même que ceux qui sortent de la production autochtone.
Since Joe Biden’s Inauguration Day January 20, 2021, the American president is continuing the same policy of arms sales to Taiwan as his predecessor, nevertheless less significant. However, with respect to the stressing growing threat coming from the communist Chinese side to confront the Republic of China, the American complementary armaments necessary for the Taiwanese side to be able to keep in check the potential attackers may arrive far too late as well as those which are produced locally.
La réforme structurelle de l’APL* a connu quatre étapes dans son histoire sous Mao Zedong, Deng Xiaoping, Jiang Zemin et Xi Jinping. Xi a lancé une vaste réforme de l’APL lors de son arrivée au pouvoir pour que « le groupe amateur chinois puisse rattraper l’équipe professionnelle américaine ». À l’occasion d’un symposium à Taïwan sur le thème d’une meilleure connaissance de l’APL, le journaliste Qi Leyi* et le professeur Huang Jiezheng* ont donné leur point de vue sur la menace militaire chinoise réelle.
La récente mission lunaire chinoise Chang’E-5 (嫦娥五号) a engendré, aux États-Unis, plusieurs réactions inquiètes, voire hostiles. On présente ici quelques exemples qui mettent davantage en exergue la compétition entre l’Amérique et la Chine sur ce sujet.
Le corps des marines américain n’était pas revenu à Taïwan depuis 40 ans, en tout cas pas officiellement.
台灣首次被列入戰爭風險國家名單之中
L’International Crisis Group1 (ICG*) a rarement inclus dans sa liste de zones de conflits le détroit de Taïwan. Il le considère dorénavant comme étant une région où la sécurité politique s’est considérablement détériorée. Selon son dernier rapport (Crisis Watch), les tensions ont augmenté entre les deux rives du détroit en raison de déclarations de hauts fonctionnaires de l’APL*, le 29 mai 2020, annonçant vouloir utiliser « toutes les mesures nécessaires » pour empêcher l’indépendance de Taïwan. Ainsi, des incursions continues de l’aviation chinoise ont eu lieu dans l’ADIZ* de Taïwan et la présence militaire de l’armée américaine est de plus en plus visible dans la région2.