Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21-futuribles
(www.asie21.com) 1er septembre 2022
Reproduction autorisée par tout média intéressé ; prière de mentionner la source.
(4 cartes)
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21-futuribles
(www.asie21.com) 1er septembre 2022
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Depuis sa prise de fonction le 20 janvier 2021, le président américain Joe Biden poursuit, de manière plus mesurée néanmoins, la même politique de vente d’armement à Taïwan que celle de son prédécesseur. Cependant, compte tenu de la menace de plus en plus forte de la Chine communiste contre la Chine républicaine, les armements américains complémentaires nécessaires pour tenir en échec les assaillants potentiels risquent d’arriver bien trop tard de même que ceux qui sortent de la production autochtone.
Since Joe Biden’s Inauguration Day January 20, 2021, the American president is continuing the same policy of arms sales to Taiwan as his predecessor, nevertheless less significant. However, with respect to the stressing growing threat coming from the communist Chinese side to confront the Republic of China, the American complementary armaments necessary for the Taiwanese side to be able to keep in check the potential attackers may arrive far too late as well as those which are produced locally.
Before the Taiwanese bolt has blown up (updated) February 15, 2021 … Lire la suite
La menace chinoise de création d’une zone d’identification et de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine du Sud est toujours d’actualité et peut être mise à exécution du jour au lendemain, sans préavis. Ce sera un pas de plus dans la mainmise de la Chine sur cet espace marin et aérien international en tant que tout. Ce sera aussi un nouveau défi au droit international de la mer et contre ceux qui le défendent.
The Chinese threat to create an air defense and identification zone above the South China Sea remains genuine and can be implemented at any time without any prior notice. That will be a new step forwards towards the full Chinese grasp over that international area as a whole, sea and air above all included, and a new defiance against the primacy of the international law of the sea and against all those who are defending that law.
La menace chinoise de création d’une zone d’identification et de défense aérienne au-dessus de la mer de Chine du Sud est toujours d’actualité et peut être mise à exécution du jour au lendemain, sans préavis. Ce sera un pas de plus dans la mainmise de la Chine sur cet espace marin et aérien international en tant que tout. Ce sera aussi un nouveau défi au droit international de la mer et contre ceux qui le défendent.
Au cours de mars 2019 et début avril 2018, en mers de Chine de l’Est et du Sud, autour de Taiwan aussi, un certain nombre d’activités militaires, américaines, chinoises, japonaises, taiwanaises, inquiètent en raison des caractères de vigoureux défis que les uns et les autres se lancent. Cependant, aussi préoccupantes que paraissent être les tensions générées, elles n’ont pas pour autant entraîné d’incidents armés. Même si chacun continue à se toiser, l’heure reste encore à la retenue.
During March and the beginning of April 2019, in the East and South China seas, around Taiwan, a certain number of American, Chinese, Japanese, Taiwanese military activities are raising concern because of the aspects of the vigorous challenges that the different parties are holding up towards each other. Yet, however preoccupying the tensions generated from such activities, they did not derive into any armed clashes. Even if each one continues to show defying attitudes, for the time being everyone seems to opt for restraint.
par le général [2s] Daniel Schaeffer, Asie21
Note préalable : À la lumière des événements relatifs aux négociations en cours sur un code de conduite des parties en mer de Chine du Sud, cet article est la version profondément remaniée et mise à jour de plusieurs autres de l’auteur, sur le même sujet, déjà parus sur divers supports, dont avant tout les publications d’Asie21 (www.asie21.com), mais aussi diploweb.com et Asie Pacifique News[1].
Face à une Chine qui continue à prétendre s’arroger la quasi-totalité de la mer de Chine du Sud, et qui par-là présente une réelle menace potentielle contre la liberté de la navigation internationale sur et au-dessus de cette mer, plusieurs États, foncièrement attachés au respect du droit de la mer, entendent contraindre Pékin à tenir les engagements liés à sa ratification de la CNUDM. Et aussi à s’aligner sur le verdict du 12 juillet 2016 de la CPA, verdict qui invalide ses prétentions fondées sur le tracé en neuf traits.