Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
- Angola – États-Unis : rapprochement
- Cameroun – États-Unis : mélange des genres
Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
L’annonce d’un projet de réhabilitation par la Chine d’une piste d’aérodrome sur une île des Kiribati a relancé la suspicion autour des visées militaro-stratégiques de Pékin dans la région. D’aucuns imaginent déjà l’implantation « d’îles fortifiées » (Chuuk, Espiritu Santo) qui seront autant de points d’appui pour surveiller l’activité américaine dans la région. Et de faire alors le parallèle avec les îles Spratleys en mer de Chine méridionale. Mais il pourrait bien s’agir, ici, d’un raccourci un peu rapide compte tenu d’un environnement plus contraint et complexe pour Pékin. Quoi qu’il en soit, son activisme aux portes des États-Unis interpelle et alerte le carré des fidèles de Washington.
par Philippe Delalande, Asie21
Tours
1/ Excursion dimanche dernier sur la levée de la Loire, en voiture jusqu’au confluent du Cher. J’entrevois la Loire sinueuse et sablonneuse, à droite entre les arbres, puis en revenant vers Tours, toujours à droite, le Cher calme comme dans un canal entre ses rives parallèles, Un itinéraire d’une quarantaine de kilomètres parcourus si souvent en vélo quand j’étais plus jeune. Tous les paysages qui défilent me sont connus. Je me souviens même des endroits où j’avais coutume de m’arrêter. Ici on aperçoit la voie ferrée qui conduit à Nantes, là le château de Villandry. La levée sur laquelle je roule fut construite par les Plantagenets au 12e siècle. C’était un chemin de halage des bateaux et une digue pour protéger les fertiles terres arables alluviales des inondations lors des crues du fleuve. L’histoire a façonné le paysage.
Afrique (1963-1967)
2/ Le plateau du Fouta Djalon sépare la Guinée du Sénégal. Il est habité principalement par des Peuhls. Ils n’ont guère de traits négroïdes. Ils seraient venus d’Egypte il y a plusieurs siècles. Ce sont des musulmans rigoureux. Les femmes portent des cimiers. Sur un arc de roseau leurs cheveux sont tissés en arceaux. Elles ont des ports de tête de princesses.
Encouragés par les bons résultats obtenus dans leur lutte contre la propagation de la covid-19, les deux pays réfléchissent à la création d’un espace commun, parfaitement maîtrisé sur le plan sanitaire, qui permettrait la libre circulation de leurs ressortissants pour des motifs touristiques. Ils envisageraient, par la suite, d’ouvrir cette « bulle » aux États océaniens. Une initiative qui pourrait déboucher sur de substantiels bénéfices pour Canberra et Wellington tant sur le plan économique que diplomatique et stratégique.
Jusqu’à présent protégées par leur relatif isolement et leur éloignement des grands foyers de contamination, les îles du Pacifique sont désormais rattrapées par la pandémie de coronavirus. Cette crise sanitaire pourrait bien avoir pour elles des conséquences catastrophiques. Plus que jamais le soutien de leurs partenaires régionaux s’avèrera nécessaire pendant mais aussi après la pandémie.
Aux avant-postes de la lutte contre le réchauffement climatique, les pays du Pacifique veulent faire bouger les lignes. Il en va de leur survie. La coopération internationale sera toujours de mise dans la zone mais avec un engagement plus marqué des États océaniens.
Dans un podcast diffusé en mars dernier par l’Australian Centre for China in the World, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et du Commerce du Vanuatu, Ralph Regenvanu, n’a pas hésité à faire part de ses griefs à l’encontre de la Chine, par ailleurs très présente et active dans son pays.
In a podcast aired last March by the Australian Center for China in the World, Vanuatu Minister of Foreign Affairs, International Cooperation and Trade Ralph Regenvanu did not hesitate to voice his grievances to the against China, which is also very active and active in its country.
La rupture des relations diplomatiques entre Taïwan et la République dominicaine ne surprendra aucun observateur. Dans la bataille de la diplomatie du chéquier, la république de Chine (Taipei) a cédé depuis quelque temps déjà le terrain à la république populaire de Chine (Pékin) aux moyens quasi illimités. Doit-on cependant considérer l’affaire comme classée et le sujet comme désormais inimportant ? Rien n’est moins sûr si l’on considère les alliés diplomatiques de Taiwan dans le Pacifique et que l’on se place dans la perspective globale de la stratégie Indo-Pacifique.
The break in diplomatic relations between Taiwan and the Dominican Republic won’t be a surprise for many observers. In the checkbook diplomacy battle, the Republic of China (Taipei) has already been losing ground to the People’s Republic of China (Beijing) with virtually unlimited means. Should we, however, consider the case as closed and the topic as irrelevant? Nothing is less certain if one considers Taiwan’s diplomatic allies in the Pacific and considers the overall perspective of Indo-Pacific governance.
SAUVEGARDE DES INTÉRÊTS DE L’AUSTRALIE EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ GRÂCE À DES LIENS AVEC LES PAYS DU PACIFIQUE Avertissement This is a translation of a Lowy Institute Analysis paper, Safeguarding Australia’s security interests through closer Pacific ties, originally published on 4 April 2018, reproduced with permission. The translation is that of Asie21.com and is not attributable to … Lire la suite