Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
- Angola – États-Unis : rapprochement
- Cameroun – États-Unis : mélange des genres
Asie – Canada L’Asie en nombre
BRICS Nouvelle arme de Moscou ?
Chine – Afrique
La Chine consolide son occupation des territoires himalayens limitrophes de l’Inde, du Népal et du Bhoutan en développant de nouveaux villages. Tout au contraire, les villages indiens frontaliers de la Chine se dépeuplent, voire disparaissent.
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Les divers déplacements du chef d’état-major de l’armée de terre indienne dans les pays voisins, au Moyen-Orient et en Corée du Sud montrent que New Delhi implique désormais les militaires dans la diplomatie.
L’Himalaya ne connaît pas seulement des secousses telluriques. Des tensions politiques de tous ordres se manifestent et suscitent de vives inquiétudes. Tout le long ou presque de la chaîne montagneuse, les frontières sont contestées.
Les pays d’Asie du Sud entretiennent entre eux des relations difficiles. Il est donc logique que leurs services de renseignement aient comme priorité les États voisins. Les domaines privilégiés concernent les problèmes politiques et sécuritaires. La lutte contre le terrorisme constitue une priorité pour tous les pays d’Asie du Sud. Le domaine économique reçoit une attention plus restreinte. La recherche du renseignement est facilitée par le fait que les pays sud-asiatiques partagent une même histoire et une même culture et que leurs habitants parlent des langues apparentées.
Les dialogues se poursuivent entre Indiens et Chinois et aboutissent à certains retraits des troupes au contact dans la vallée de la Galwan et sur les rives du lac Pangong. En réalité, les Chinois consolident leur présence sur les territoires récemment conquis. Les Indiens, désormais acculés, ne peuvent plus céder davantage de terrain, sous peine de laisser les Chinois contrôler l’accès sud du col de Karakoram et rejoindre le glacier de Siachen, où la jonction avec les Pakistanais pourrait se faire.
En l’absence d’accord définissant les frontières qu’elle ne veut pas conclure avec l’Inde dans l’immédiat, la Chine grignote des territoires himalayens, notamment en Aksai Chin dans le but non avoué de s’implanter au sud du col de Karakoram, voire au delà. C’est un bras de fer entre les deux pays mais qui ne débouchera pas sur un conflit armé.
Le nouvel ambassadeur de l’Inde à Katmandou a présenté ses lettres de créance à la présidente du Népal le 5 mars 2020.
Afin de rester l’un des marchés émergents les plus prometteurs d’Asie, le Bangladesh poursuit un ambitieux plan de modernisation de ses infrastructures.
L’Indo-Pacifique (IP), un nouveau monde tiraillé entre Washington et Pékin
Cinq grands acteurs dans un théâtre pour trois stratégies
Rémi Perelman, Asie21
NB : Ce qui suit développe le sujet d’un court exposé présenté par Rémi Perelman lors du colloque organisé le 25 février 2020 par la Fondation Gabriel Péri et l’INALCO sur le thème “Mer de Chine méridionale et Indo-Pacifique : comment garantir une sécurité commune ?“
L’Indo-Pacifique est désormais le centre de la compétition géopolitique sino-américaine. On pourrait imaginer, et cela a été dit, être revenu à l’affrontement bipolaire qui a marqué la Guerre Froide avec, pour Washington, un simple changement de sparring partner. Mais l’effacement – tout relatif – des États-Unis trumpiens donnent de l’espace à des puissances moyennes. Trois d’entre elles, chacune à sa manière, pourrait trouver l’instant favorable pour affirmer ses ambitions régionales, l’Inde, l’Indonésie et l’Australie, une situation susceptible de conduire à la multipolarité.