La décision de la Chine de construire un énorme barrage sur le Brahmapoutre suscite des craintes dans les pays en aval, l’Inde et le Bangladesh.
Tibet
La Chine au centre des enjeux hydrauliques asiatiques
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La Chine est magnifiquement dotée par la géographie car elle possède le plus grand château d’eau d’Asie, le Tibet bordé au Sud par l’Himalaya, le Karakoram et l’Hindukush, et plusieurs autres régions pourvoyeuses de moindre importance comme les Monts Célestes, les Monts Qilian et les Monts Altaï. Sa position en amont l’avantage par rapport à tous les pays qui l’entourent mais l’expose aussi aux critiques de ceux-ci. Partie prenante à de nombreux différends relatifs aux fleuves et rivières internationaux, elle se trouve au centre de la problématique de l’eau en Asie continentale et n’en mérite que mieux son appellation d’Empire du milieu[1].
Chine – Inde – Népal – Bhoutan : Renforcement du potentiel militaire chinois sur les frontières indienne, népalaise et bhoutanaise
La Chine renforce son potentiel militaire dans l’Himalaya, au Xinjiang et au Tibet, face à l’Inde, au Népal et au Bhoutan, montrant ainsi sa ferme intention de consolider ses positions dans les zones frontalières et éventuellement de procéder à des ajustements en sa faveur en profitant de la faiblesse de ses voisins méridionaux.
Inde – Chine : Construction envisagée par la Chine d’un énorme barrage sur le Yarlung Tsangpo (Brahmapoutre)
Début avril 2021, la Chine a déclaré vouloir construire un nouveau barrage sur le Yarlung Tsangpo, nom du Brahmapoutre au Tibet.
Grappillages Asie21 n° 149/2021-04
Chine Subtilités Chine – Brésil Covid-19 oblige Chine – États-Unis La voiture électrique, champ de guerre Chine – Guinée Bissau Opportunisme actif Chine – Portugal Macao bâillonné Chine – Suisse Durcissement Chine – Tanzanie Insistance Corée du Sud – Indonésie Avion de combat Inde – Russie – États-Unis Vers un revirement ? Japon – Australie … Lire la suite
Chine – Inde – Népal – Bhoutan : Politique démographique de la Chine et de l’Inde dans leurs zones frontalières himalayennes
La Chine consolide son occupation des territoires himalayens limitrophes de l’Inde, du Népal et du Bhoutan en développant de nouveaux villages. Tout au contraire, les villages indiens frontaliers de la Chine se dépeuplent, voire disparaissent.
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Himalaya : Incertitudes et inquiétudes
L’Himalaya ne connaît pas seulement des secousses telluriques. Des tensions politiques de tous ordres se manifestent et suscitent de vives inquiétudes. Tout le long ou presque de la chaîne montagneuse, les frontières sont contestées.
Inde – Chine : Les arrière-pensées de la Chine dans l’Himalaya
En l’absence d’accord définissant les frontières qu’elle ne veut pas conclure avec l’Inde dans l’immédiat, la Chine grignote des territoires himalayens, notamment en Aksai Chin dans le but non avoué de s’implanter au sud du col de Karakoram, voire au delà. C’est un bras de fer entre les deux pays mais qui ne débouchera pas sur un conflit armé.
Chine : Construction d’un nouvel aéroport au Xinjiang
La Chine va construire un nouvel aéroport au Xinjiang, en haute altitude (environ 3 000 mètres), à Tachkurgan (塔什庫爾幹 Tǎshénkù’ěrgàn). La piste aura une longueur de 3 800 mètres et une largeur de 45 mètres. Les travaux devraient se terminer au cours du premier semestre 2022.
Asie21 Hors-Série n°3/2020-03 Spécial Indo-Pacifique : Les grands acteurs
L’Indo-Pacifique (IP), un nouveau monde tiraillé entre Washington et Pékin
Cinq grands acteurs dans un théâtre pour trois stratégies
Rémi Perelman, Asie21
NB : Ce qui suit développe le sujet d’un court exposé présenté par Rémi Perelman lors du colloque organisé le 25 février 2020 par la Fondation Gabriel Péri et l’INALCO sur le thème « Mer de Chine méridionale et Indo-Pacifique : comment garantir une sécurité commune ?«
L’Indo-Pacifique est désormais le centre de la compétition géopolitique sino-américaine. On pourrait imaginer, et cela a été dit, être revenu à l’affrontement bipolaire qui a marqué la Guerre Froide avec, pour Washington, un simple changement de sparring partner. Mais l’effacement – tout relatif – des États-Unis trumpiens donnent de l’espace à des puissances moyennes. Trois d’entre elles, chacune à sa manière, pourrait trouver l’instant favorable pour affirmer ses ambitions régionales, l’Inde, l’Indonésie et l’Australie, une situation susceptible de conduire à la multipolarité.
La république de Chine – Histoire générale de la Chine (1912-1949) 中華民國
Xavier Paulès, Les Belles Lettres, novembre 2019
Les 37 ans qui séparent la chute de l’empire des Qing (1912) de la proclamation de la république populaire de Chine (1949) sont la période dite républicaine (民國時代). Cette période met un terme à la trame de l’histoire chinoise des successions dynastiques sur plus de 2000 ans. Ce livre s’efforce de montrer que la victoire du Parti communiste chinois (PCC) en 1949 résulte d’une conjonction de facteurs heureux dont le parti a su tirer profit mais qui ne sont pas de son fait. Ainsi, il n’est plus légitime de lire toute la période à la lumière de la victoire finale du PCC. C’est un choix contestable et difficile, explique l’auteur, mais nécessaire pour faire émerger une interprétation de la période plus équilibrée et redonner toute leur importance aux différents acteurs comme les seigneurs de la guerre ou les technocrates du Kuomintang. De plus, en l’absence d’un pouvoir central fort, le pays enregistre quand même des avancées significatives dans la construction de l’État, du développement économique, de l’éducation et de la vie intellectuelle.
Inde – Naissance officielle de deux Territoires de l’Union : Jammu & Cachemire et Ladakh
Le Jammu et Cachemire ainsi que le Ladakh sont devenus officiellement Territoires de l’Union, le 31 octobre 2019. La décision avait été prise le 5 août 2019 par le gouvernement fédéral de scinder l’État du Jammu et Cachemire en deux Territoires de l’Union distincts. Elle avait ensuite été approuvée par le parlement (cf Modification du statut du Cachemire sous administration indienne, Asie21 n°131 septembre 2019).
Inde – Chine : Recherche de la maîtrise de l’amont des cours d’eau internationaux
L’Inde et la Chine partagent une volonté commune. Elles veulent maîtriser l’amont des cours d’eau internationaux. Aucun de ces deux pays n’a signé la Convention sur le droit relatif aux utilisations des cours d’eau internationaux à des fins autres que la navigation, adoptée par l’ONU le 21 mai 1997 et entrée en vigueur le 20 août 2014, après ratification par 35 pays. Ils ne sont donc pas tenus d’en respecter les clauses.
India and China share a common desire. They want to control the upstream of international watercourses. Neither country has signed the Convention on the Law of the Non-Navigational Uses of International Watercourses, adopted by the United Nations on 21 May 1997 and entered into force on 20 August 2014, after ratification by 35 countries. They are therefore not obliged to respect the clauses.
Le Népal va-t-il être relié à la Chine par le train ?
À la fin de sa visite officielle en Chine, le 21 juin 2018, le Premier ministre népalais, K. P. Sharma Oli, a signé avec son homologue chinois un accord prévoyant la mise à l’étude de la construction d’une voie ferrée entre Gyirong, au Tibet face au district de Rasuwa, et Katmandou, ce qui représente une distance de 175 km, avec la possibilité d’un prolongement jusqu’à Lumbini, lieu de naissance de Bouddha dans le sud du pays, à proximité de l’Inde.
Chine – Xinjiang : Un contrôle toujours plus étroit et dangereux
Le renforcement, depuis 2017, du contrôle policier et étatique exercé par l’État chinois au Xinjiang est certes la preuve que Pékin peine à assurer le maintien d’une stabilité parfaite dans la région. Il est surtout porteur d’un risque régional significatif, à l’heure du retour des combattants ouighours chassés de Syrie et d’Irak par la défaite de Daech.
Bhoutan – Chine – Inde : des frontières contestées, des risques d’affrontements
Issues de l’époque coloniale britannique, les frontières entre la Chine et l’Inde, entre la Chine et le Bhoutan restent contestées. Leurs longueurs exactes ne sont donc pas connues avec précision. Environ 3 500 kilomètres séparent la Chine de l’Inde et 470 kilomètres la Chine du Bhoutan. La Chine tente de grignoter du terrain dans les zones les plus stratégiques, comme actuellement au détriment du Bhoutan à proximité de la vallée de Chumbi, près de la trijonction du Tibet, du Sikkim et du Bhoutan.
Chine – États-Unis : Premier dialogue diplomatique et de sécurité
Le 21 juin 2017, Américains et Chinois ont tenu leur premier dialogue diplomatique et de sécurité à Washington. L’entretien s’est focalisé sur la menace nord-coréenne coréenne et la nécessité de la faire disparaître. Mais aucun engagement réel, d’un côté comme de l’autre, tant attendu de la part de la Chine surtout, n’en a émané. Mais il y a au moins eu dialogue.
Inde – Chine : Pénétration culturelle chinoise au Ladakh
La Chine envoie au Ladakh des moines tibétains acquis à sa cause. Ils présentent la Chine sous un jour avantageux. Les Ladakhis pourraient se laisser convaincre et faciliter l’expansion chinoise dans cette partie de l’Himalaya si les Indiens n’y prennent pas garde