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Xinjiang
La Chine au centre des enjeux hydrauliques asiatiques
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La Chine est magnifiquement dotée par la géographie car elle possède le plus grand château d’eau d’Asie, le Tibet bordé au Sud par l’Himalaya, le Karakoram et l’Hindukush, et plusieurs autres régions pourvoyeuses de moindre importance comme les Monts Célestes, les Monts Qilian et les Monts Altaï. Sa position en amont l’avantage par rapport à tous les pays qui l’entourent mais l’expose aussi aux critiques de ceux-ci. Partie prenante à de nombreux différends relatifs aux fleuves et rivières internationaux, elle se trouve au centre de la problématique de l’eau en Asie continentale et n’en mérite que mieux son appellation d’Empire du milieu[1].
Chine – Inde – Népal – Bhoutan : Renforcement du potentiel militaire chinois sur les frontières indienne, népalaise et bhoutanaise
La Chine renforce son potentiel militaire dans l’Himalaya, au Xinjiang et au Tibet, face à l’Inde, au Népal et au Bhoutan, montrant ainsi sa ferme intention de consolider ses positions dans les zones frontalières et éventuellement de procéder à des ajustements en sa faveur en profitant de la faiblesse de ses voisins méridionaux.
Asie centrale – Russie – Chine : La démographie parle
La mauvaise situation économique des pays centre-asiatiques ex-soviétiques encourage les migrations vers la Russie voisine qui a besoin de main d’œuvre.
Russie sibérienne : La face nord de la Russie se réchauffe sur un fond d’écologie et de bruit de bottes
La Sibérie est le coeur et le coffre-fort de la Russie avec les richesses de son sous-sol et ses réserves de terre et d’eau. La conquête de l’Arctique a été une constante de la politique russe. Ivan le terrible l’initia en 1582 avec Ermak, suivi par tous les tsars et par Staline avec l’odyssée du Tcheliouskine et la construction de la Stalinka. Poutine la continue avec la priorité donnée à l’extraction minière et pétrolière et l’ouverture de la voie maritime nord (NSR*) qui va bouleverser les échanges de l’Eurasie sud-nord et de l’Asie-Europe. L’amélioration de la navigabilité des grands fleuves favorisera les échanges de marchandises jusqu’au Xinjiang et, à l’image du Mississippi, facilitera la mise en valeur des terres nouvelles russes cultivables. Le 20 mai 2021, Lavrov et Blinken ont discuté à Reykjavik au sommet de l’Arctique sur un fond de désaccord : pour l’un, la côte nord de la Sibérie et son exploitation relève des lois russes, pour l’autre « l’Arctique n’est pas seulement stratégique. It is our home ». Sous prétexte de l’écologie, on voit poindre l’idée d’un bien mondial à gérer selon un droit international à définir, un peu comme l’Amazonie pour le Brésil.Avec l’exploitation de l’Arctique, la Russie retrouve son statut de grande puissance, au grand dam des États-Unis, alors que la Chine, par la NSR, se rapproche de l’Europe.
La Chine au secours du Liban
Les casques bleus du contingent chinois de la FINUL1 fournissent une aide médicale à la ville de Beyrouth après les explosions meurtrières du 4 août dernier. Une occasion supplémentaire de se rapprocher du Liban avec lequel l’empire du Milieu développe également différents accords de coopération.
The peacekeepers of the Chinese contingent of UNIFIL (United Nations Interim Force in Lebanon) are providing medical aid to the city of Beirut after the deadly explosions of August 4. An additional opportunity to get closer to Lebanon with which the Middle Empire is also developing various cooperation agreements.
Répression des Ouighours de Chine : condamnations occidentales
En écho aux campagnes menées aux États-Unis et en Europe contre la politique d’expansion chinoise, un groupe de parlementaires occidentaux, essentiellement européens et anglo-saxons (Australie, Nouvelle Zélande) a fondé le 5 juin 2020 une Alliance interparlementaire sur la Chine (en anglais IPAC) dont le but est officiellement de contrecarrer les agissements et les « ambitions futures » de la république populaire de Chine et du Parti communiste chinois, de s’opposer à leur politique d’ « expansion de leur influence globale », qui constituent des « défis aux États démocratiques ».