Lors de la réunion du Conseil de sécurité demandé par les États-Unis, le Japon et la France pour condamner le tir d’essais d’un missile intercontinental qui s’est achevé dans les eaux de la zone économique exclusive de la Russie, sans menacer aucun des pays voisins, Nicolas de Rivière, le représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, s’est totalement aligné sur les États-Unis. Que de contorsion pour cela. Aller jusqu’à proclamer que « la France ne se résoudra pas à ce que la Corée du Nord (RPDC) devienne un État nucléaire » alors que le groupe d’experts des Nations unies a reconnu que les forces de dissuasion de la RPDC étaient substantielles et de haut niveau. S’aventurer jusqu’à dire que « ne pas condamner Pyongyang serait banaliser la prolifération nucléaire », alors qu’il n’y a qu’un État concerné, l’Iran étant déjà sous sanctions. Et comment parler encore d’unanimité au sein du Conseil pour condamner la Corée du Nord, alors que depuis deux ans la Russie et la Fédération de Russie bloquent toute sanction ? Ne faut-il pas enfin manquer de sens commun et avoir un singulier aplomb pour oser demander encore que la Corée du Nord « abandonne ses programmes de manière complète, vérifiable et irréversible », alors que l’on n’a rien à offrir en échange. Hélas, n’est-ce pas la crédibilité de la France qui est mise à mal par ces dénis de la vérité, cet atlantisme inconditionnel ?
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Taïwan : Après la Lituanie, la Slovénie ?
Des discussions seraient en cours entre Ljubljana et Taipei en vue de l’ouverture d’un bureau commercial taïwanais en Slovénie, signe d’un creuset grandissant entre les Européens et la république populaire de Chine ?
Chine – Taïwan : Sanctions contre les soutiens aux indépendantistes
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Corée du Nord : Le désarmement, mais la paix gagnée
2019 : Donald Trump a obtenu que Kim Jong-un démantèle Yongbyon, sa principale installation nucléaire contre une levée partielle des sanctions de l’ONU. Une première étape pour que Pyongyang mette fin à ses programmes nucléaires et spatiaux. Aujourd’hui, Joe Biden pourrait aller de l’avant, mais rigide, il tergiverse. C’est imprudent, car du jour au lendemain, la Chine peut accorder à Kim Jong-un ce que les États-Unis refusent, et faire de la Corée du Nord un pays présentable dans une péninsule non-alignée.
In 2019, Donald Trump obtained from Kim Jong Un the dismantlement of his main nuclear plant in Yongbyon, in return for a partial lifting of the UN sanctions. A first step towards the end of Pyongyang nuclear and space programs, and a perspective of disarmament in a pacified peninsula. Today, Joe Biden could move forward, but he stiffens and procrastinates. It shows recklessness, since China could, at short notice, grant to Kim Jong Un what the US deny, and make North Korea into a decent country in a non-aligned peninsula.
Chine – Allemagne – Mer de Chine du Sud : Une frégate allemande annoncée en transit en août 2021
Le 2 mars 2021, les Allemands ont annoncé la campagne d’une frégate en Asie-Pacifique entre août et novembre. À l’issue de sa mission de participation au contrôle du respect des sanctions imposées à la Corée du Nord par les Nations unies, elle regagnera l’Allemagne en effectuant un transit par la mer de Chine du Sud pour marquer son soutien au respect de la liberté de la navigation internationale dans tous les espaces marins qui lui sont ouverts en vertu la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM). Les États-Unis applaudissent. La Chine avertit.
On March 2, 2021, the Germans announced a future naval campaign in Asia Pacific region by dispatching there a frigate between August and November of this very year. At the end of her task, which shall consist in contributing to the checking of North Korea’s compliance with the sanctions imposed by the UN, she will, on her way back to Germany, sail through the South China Sea in order to demonstrate the German support to the freedom of international navigation over all the global Commons.
Corée(s) : Baisers de Lamourette ou prologue à une détente réelle ?
Après des mois d’échanges verbaux extrêmement violents, parfois aussi ridicules qu’inquiétants, entre le président américain et le chef suprême nord-coréen, se menaçant mutuellement du feu nucléaire (sur le ton « arrête-moi ou je fais un malheur ! ») ce dernier a soudain changé d’attitude et tendu la main au gouvernement de Séoul, proposant une rencontre.
Chine : Turbulences sur les statistiques chinoises…
Le directeur du Bureau national des statistiques chinois a accusé des responsables locaux de falsifier les statistiques économiques. FAITS Le 8 décembre 2016, dans Le Quotidien du Peuple, journal phare du Comité central du Parti communiste chinois, Ning Jizhe, directeur du Bureau national des statistiques (BNS), a dénoncé la falsification de données économiques par des … Lire la suite