En vendant des drones à la Serbie, la Chine réalise sa première vente de matériel aéronautique militaire en Europe, un enjeu pour les capitales ouest-européennes.
Deux effigies de Donald Trump et de Xi Jinping, masquées, dans une rue de Moscou en mars 2020. (Source : RFI)
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Que se passerait-il si la Terre était envahie par des extraterrestres ? Ronald Reagan, qui avait posé la question dans un discours prononcé aux Nations Unies en 1987, avait répondu que les humains s’uniraient pour faire front. Il faisait preuve d’un grand optimisme. Aujourd’hui menacés par un ennemi commun aux origines bien terrestres, le coronavirus, les États-Unis et la Chine sont encore loin de se réconcilier. Pire : le conflit sino-américain s’aggrave. Débuté sur le front commercial, il s’est prolongé sur le front technologique et se joue désormais sur le terrain de l’idéologie.
Chine Externalisation de la sécurité Chine – Afrique Angola : en berne Cap-Vert : coopération militaire Grands lacs : préférence pour le Rwanda Madagascar : Huawei en lice Chine – Corée du Sud – Mozambique Gaz en suspend Chine – Inde Charbon Inde – Portugal Attraction Timor oriental – Vatican – Portugal Visites Extrait de la Lettre … Lire la suite
La crise du coronavirus révèle un « risque Chine » qui pourrait convaincre les entreprises de réorganiser leurs chaînes de production. (Source : National Interest).
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Par Jean-Raphaël Chaponnière, Asie21
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La « mondialisation » de la crise du nouveau coronavirus menace celle de l’économie. Dans l’industrie, les secteurs high-tech sont les plus vulnérables à court terme, devant la pharmacie et l’automobile. Si la crise persiste, elle pourrait conduire les entreprises à repenser leurs stratégies de production, et notamment leur dépendance à l’égard de la Chine.
En mars 2011, l’industrie mondiale était secouée par l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Cet épisode avait révélé la situation de quasi-monopole de petites entreprises japonaises dans la fabrication de composants essentiels à plusieurs secteurs. La catastrophe de Fukushima avait entraîné la désorganisation de plusieurs filières de production dans toute l’Asie et au-delà. Les indices de production industrielle avaient chuté à Singapour, en Malaisie et en Thaïlande. Cette « synchronisation » avait déjà été une spécificité de la crise mondiale de 2009. Elle est la conséquence de la fragmentation des processus de production, de la gestion en flux adoptée par les Japonais dans la construction automobile (le Kanban) qui s’est généralisée, et du « modèle Dell » qui s’est diffusé dans l’industrie électronique. Quelques mois plus tard, les inondations de Bangkok avaient aussi eu des répercussions sur l’industrie informatique du monde entier : 40 % de l’assemblage de disques durs se réalisaient dans des usines situées à Bangkok.
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