Chine – Afrique
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Chine – Afrique
À Buenos Aires, les États-Unis et la Chine ont signé une trêve de 90 jours devant permettre de finaliser les négociations portant sur la réduction du déficit bilatéral, les transferts forcés de technologie et les subventions accordées dans le cadre du plan Made in China 2025.
Depuis l’incident naval survenu le 30 septembre 2018 entre une frégate américaine, l’USS Decatur et un navire lance-missile chinois, le Lanzhou, dans le secteur des rochers South Johnson et Gaven, occupés, aménagés et militarisés par les Chinois dans les Spratleys, la période écoulée depuis la date de l’incident se caractérise par des invectives, des menaces réciproques d’amplification d’actes agressifs. Mais en même temps s’affichent des velléités de dialogue afin de tenter de circonscrire les risques d’escalades armées.
Face à une Chine qui continue à prétendre s’arroger la quasi-totalité de la mer de Chine du Sud, et qui par-là présente une réelle menace potentielle contre la liberté de la navigation internationale sur et au-dessus de cette mer, plusieurs États, foncièrement attachés au respect du droit de la mer, entendent contraindre Pékin à tenir les engagements liés à sa ratification de la CNUDM. Et aussi à s’aligner sur le verdict du 12 juillet 2016 de la CPA, verdict qui invalide ses prétentions fondées sur le tracé en neuf traits.
Ce 10 août 2018 un avion américain de patrouille maritime Poséidon P-8A effectuant un survol de la mer de Chine du Sud, notamment au-dessus de quatre des îles artificielles créées par les Chinois dans les îles Spratleys, a été impérativement sommé, à six reprises, de quitter les espaces aériens des sites observés. Le commandant de … Lire la suite
CHINE – AFRIQUE
Le sénat du Kazakhstan a ratifié le 19 avril 2018 un protocole d’accord accordant aux États-Unis des facilités de transit par deux ports de la Caspienne pour l’acheminement de ses équipements vers l’Afghanistan. Cet accord conclu en septembre 2017 constitue lui-même un amendement à un accord plus général conclu en juin 2010. Le nouveau texte prévoit que les Américains pourront utiliser les ports d’Aktau et de Kyryk pour y faire transiter leur matériel transporté via l’Azerbaïdjan.
Le mois d’avril 2018 s’avère être un mois plutôt tendu entre la Chine, les États-Unis et leurs alliés, non seulement autour de Taïwan, autour duquel la crispation est forte, mais aussi dans son environnement proche, comme les deux mers de Chine. Une telle crispation, finalement provoquée par les initiatives récentes américaines au profit de Taïwan, se traduit par des démonstrations de force par les deux parties dans les quatre secteurs marins que sont le détroit de Taïwan, la mer de Chine du Sud, la mer des Philippines, la mer de Chine de l’Est.
This April 2018 appears to be a very tense period between China, the United States and its allies, not only around Taiwan, around which the tension is the worst one, but also in its near environment, as the two China seas. Such a tension, finally caused by the recent American initiatives to Taiwan’s benefit, appears through demonstrations of military strength from both sides over the four marine areas that are the Taiwan Straits, the South China Sea, the Philippines Sea, the East China Sea.
Tableau militaire de la région indo-pacifique Éléments documentaires Rémi Perelman, Asie21, mars 2018 Le déploiement militaire en Indo-Pacifique, notamment maritime Une région lourdement armée. Les acteurs présents dans cet espace composite qui se recompose sont engagés dans des relations complexes qui en font un foyer d’instabilité mondiale. On y trouve en effet – à … Lire la suite
L’initiative prise le 17 janvier 2018 par les États-Unis de faire transiter la frégate lance-missiles USS Hopper dans les eaux territoriales du vieil atoll effondré de Scarborough, en mer de Chine du Sud, laisse fortement présager d’une militarisation des lieux par les Chinois, et ce à courte échéance. Cela risque, sauf reculade des Américains, de dégénérer en grave incident militaire local entre les deux puissances.
Le 12 novembre 2017, en aparté à Manille, États-Unis, Japon, Australie, Inde ont revivifié le dialogue quadrilatéral de sécurité en région indo-pacifique. Ce qui inquiète la Chine qui y voit là l’émergence d’une coalition susceptible de nuire à ses intérêts dans les deux bassins des océans Indien et Pacifique.
Réduites depuis au moins deux ans, les relations entre Singapour et Pékin se réchauffent sous l’impulsion du gouvernement Xi Jinping qui voit arriver avec inquiétude la cité-Etat à la présidence de l’ASEAN le 1er janvier 2018. Cette inquiétude est essentiellement fondée sur le fait que Singapour ne voudra pas tergiverser à propos de la problématique de la mer de Chine du Sud, et voudra refaire l’unité de l’ASEAN sans pour autant que soient trop endommagées les relations entre l’Association et Pékin.
Le 10 août 2017 les États-Unis se sont livrés à une nouvelle opération pour la défense de la liberté de la navigation (Freedom of navigation operation / FONOP), avec le passage de la frégate lance-missiles USS John S. McCain dans les douze milles marins du récif Mischief 1, dans les îles Spratleys. Opération légale en regard du droit de la mer, illégale et provocatrice vue du côté chinois.
Le groupe JS Izumo est commandé par le contre-amiral Yoshihiro Goga.
Trois mois en mer, avec escales, essentiellement en mer de Chine du Sud, pour le groupe naval JS Izumo et JS Sazanami, pour aguerrissement, mais aussi et surtout pour marquer, aux côtés des États-Unis, l’implication japonaise dans la volonté commune de maintenir, face à la Chine, l’inaliénable droit de la navigation internationale en haute mer.
Le 2 juillet 2017 les états-Unis se sont livrés à une nouvelle opération de défense de la liberté de la navigation (FONOP) dans des conditions tout à fait particulière en faisant transiter l’USS Stethem dans les 12 milles marins de l’île du Triton, dans les Paracels. Là, il s’agissait avant tout de faire valoir le principe du droit de passage inoffensif dans les eaux territoriales d’un État, sans pour autant que cela ait signification de reconnaissance d’une quelconque souveraineté de la Chine sur le groupe insulaire. Mais l’incident, en démontrant une nouvelle fermeté des États-Unis sur le respect des principes de la liberté de la navigation, n’arrange pas les relations sino-américaines.
Le 21 juin 2017, Américains et Chinois ont tenu leur premier dialogue diplomatique et de sécurité à Washington. L’entretien s’est focalisé sur la menace nord-coréenne coréenne et la nécessité de la faire disparaître. Mais aucun engagement réel, d’un côté comme de l’autre, tant attendu de la part de la Chine surtout, n’en a émané. Mais il y a au moins eu dialogue.
Longtemps tenue à l’écart au profit de Taïwan, la Chine, pas plus tôt reconnue, s’empresse de tirer profit des avantages géostratégiques qu’offre ce minuscule État-archipel du golfe de Guinée qui n’essuie auprès d’elle aucun refus.
Visites. Du 12 au 17 janvier 2017, Shinzo Abe, le Premier ministre japonais, s’est rendu successivement aux Philippines, en Australie, en Indonésie et au Vietnam alors que les États-Unis de Trump annoncent leur volonté de se désengager de l’Asie. Ces visites successives avaient deux objectifs : d’abord resserrer les liens du Japon avec ces pays en matière de sécurité et de développement économique. Le renforcement du partenariat nippo-australien, deux alliés historiques de Washington, comprends l’intensification de la coopération militaire, notamment navale, avec les pays de l’ASEAN et sans doute avec l’Inde.