Birmanie – Chine : Un corridor économique semé d’embûches

Les deux pays voisins que sont la Birmanie et la Chine ont des liens très anciens et des populations frontalières cousines germaines. Les sanctions économiques appliquées à l’encontre du gouvernement de la junte militaire après l’invalidation des élections de 1990 remportées par la Ligue nationale pour la démocratie ont, par contrecoup, ouvert largement la porte à l’influence et aux investissements chinois sans s’inféoder pour autant à Pékin. Des liens économiques forts ont été tissés entre la Birmanie et les provinces du Yunnan et du Sichuan. Le retour à la démocratie en 2015 n’a été qu’un bref moment d’ouverture avant que la répression des Rohingyas, fermant le pays à nouveau, ne redonne la main à Pékin, bien décidé à arrimer son voisin avec un corridor économique. Mais la route va être longue.

The two neighbouring countries of Burma and China have very old ties and close border populations. The economic sanctions imposed on the government of the military junta after the invalidation of the 1990 elections won by the National League for Democracy have, in turn, largely opened the door to Chinese influence and investment without to be able to infer in Beijing. Strong economic ties have been forged between Burma and the provinces of Yunnan and Sichuan. The return to democracy in 2015 was only a brief moment of opening before the Rohingya crackdown, closing the country, give again a hand to Beijing, determined to lash up its neighbour with an economic corridor. But the road will be long …

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L’énergie nucléaire indispensable pour l’avenir énergétique et environnemental de la Chine

La Compagnie nationale nucléaire chinoise (CNNC) a signé en juin dernier avec la société russe Rosatom, des contrats pour la construction de 4 centrales atomiques destinées à la production d’électricité.   

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Pakistan – Chine : Un Corridor intégrateur

Le bien connu Corridor économique Pakistan-Chine (CEPC) assimilé aux nouvelles Routes de la soie chinoises, a été d’abord considéré comme un plan d’infrastructures de transport, alors que l’essentiel – les deux-tiers du budget – résidait dans l’équipement électrique du Pakistan. Désormais, le Plan 2017-2030 nous apprend que sa cible principale est l’agriculture ! L’agriculture, certes, mais aussi l’exploitation minière et l’industrie. L’essentiel n’est cependant pas là. Le but ultime est la mise sous tutelle du pays par Pékin – pour ne pas prononcer le mot honni de colonisation – et, par là même, le bouclage occidental de l’Inde.

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Nouvelles Routes de la soie chinoises : la contre-offensive en Europe et dans le Pacifique

Les nouvelles Routes de la soie chinoises visent à connecter la Chine à l’Europe de l’Est, l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud à travers des projets d’infrastructures de mille milliards de dollars. Face à l’expansionnisme chinois qui pourrait bouleverser les équilibres géopolitiques, les États ne faisant pas directement partie du projet en Europe de l’Ouest et dans le Pacifique commencent à s’organiser de façon de plus façon cohérente pour ne pas voir s’éroder leur influence.

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OBOR ou BRI ? Les deux et plus…

Yidai Yilu, 一路, littéralement « une ceinture et une route », expression utilisée au tout début (automne 2013) sont à l’origine de plusieurs sigles souvent employés indifféremment. OBOR, pour One Belt One Road en anglais, est le sigle le plus connu. BRI, pour Belt and Road Initiative, a pris le relais pour, semble-t-il, la raison suivante : Pékin, par souci de gommer une éventuelle interprétation hégémonique susceptible d’être prêtée au mot One (un, une mais aussi unique, comme dans the one coutry/party who could do it), le mot initiative étant apparemment plus neutre. BRI est quelquefois abrégé en B&R selon l’acronyme anglais.

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Chine – Singapour – ASEAN : la prochaine présidence singapourienne de l’ASEAN tracasse Pékin

Réduites depuis au moins deux ans, les relations entre Singapour et Pékin se réchauffent sous l’impulsion du gouvernement Xi Jinping qui voit arriver avec inquiétude la cité-Etat à la présidence de l’ASEAN le 1er janvier 2018. Cette inquiétude est essentiellement fondée sur le fait que Singapour ne voudra pas tergiverser à propos de la problématique de la mer de Chine du Sud, et voudra refaire l’unité de l’ASEAN sans pour autant que soient trop endommagées les relations entre l’Association et Pékin.

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Nouvelles Routes de la soie : les antécédents au projet de la Chine

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