Afghanistan – Angola Fermeté
Chine – Brésil
- Où se niche la politique
- Dissonance
- Changement de ligne ?
- Vaches folles
Afghanistan – Angola Fermeté
Chine – Brésil
Asean Divergences Chine – Afrique Angola : comment s’en éloigner ? Mozambique : le BTP à la manœuvre Mozambique : les grands du BTP Mozambique : investissement dans l’électricité Nigéria : dangereux golfe de Guinée Chine – Brésil Le poids de Huawei Corée du Nord Piratage informatique Inde – Brésil Vaccin … Lire la suite
Pour leur première rencontre depuis le début de la pandémie, la Chine n’a pas manqué de s’inviter. Jacinda Ardern et Scott Morrison ont ainsi saisi l’occasion de leurs retrouvailles pour s’expliquer quant à leurs positions respectives sur l’influence croissante de Pékin dans la région ainsi que sur la menace de coercition économique qu’il exerce d’ores et déjà sur l’Australie et qui pourrait s’étendre. Suspectée de mollesse au nom d’un certain pragmatisme commercial, Jacinda Ardern a tenu à rassurer son allié quant à la solidité de leur relation et à ses perspectives.
Le 25 juin 2021, les États-Unis et l’Indonésie, ont posé la première pierre d’un deuxième centre de formation de la police maritime indonésienne. À son achèvement, en 2022, il renforcera encore davantage les relations sécuritaires entre les deux États et la capacité indonésienne de lutte en mer contre la criminalité autant nationale que transnationale.
On June 25, 2021 the United States and Indonesia laid the first stone of a second center to train the Indonesian maritime police. After its completion in 2022 the center shall contribute to the enhancement of the security relations between the two States and to the Indonesian capacity to fight domestic and transnational criminality at sea.
Asie – Chine – Mozambique En embuscade La poursuite des attaques de groupes se revendiquant du djihadisme et l’incapacité du gouvernement mozambicain à s’y opposer conduisent les majors des producteurs de [..] Chine – Afrique Surveillance électronique À l’image de la Chine, les pays africains, de plus en plus nombreux, mettent en place les multiples … Lire la suite
L’annonce d’un projet de réhabilitation par la Chine d’une piste d’aérodrome sur une île des Kiribati a relancé la suspicion autour des visées militaro-stratégiques de Pékin dans la région. D’aucuns imaginent déjà l’implantation « d’îles fortifiées » (Chuuk, Espiritu Santo) qui seront autant de points d’appui pour surveiller l’activité américaine dans la région. Et de faire alors le parallèle avec les îles Spratleys en mer de Chine méridionale. Mais il pourrait bien s’agir, ici, d’un raccourci un peu rapide compte tenu d’un environnement plus contraint et complexe pour Pékin. Quoi qu’il en soit, son activisme aux portes des États-Unis interpelle et alerte le carré des fidèles de Washington.
Après que le gouvernement philippin a révélé, le 21 mars 2021, la présence indue de 220 bateaux des milices maritimes chinoises sur le haut-fond Whitsun, dans la zone économique exclusive (ZEE) du pays, ses velléités de réaction se heurtent à une impavide immobilité chinoise. Dans les rangs même du gouvernement philippin, et dans son opposition, le mécontentement frémit tandis que le président Duterte, toujours aussi soucieux de maintenir la qualité de ses relations de tributaire avec la Chine, déclare « bon à jeter à la corbeille » le jugement rendu par la Cour permanente d’arbitrage le 12 juillet 2016 et, à côté de cela, participe en visioconférence au 6e dialogue bilatéral avec Xi Jinping.
After the Filipino government made known, on March 21, 2021 the undue presence of 220 ships of the Chinese maritime militias on Whitsun reef, in Philippines exclusive economic zone (EEZ), Manila vain attempts to react are confronted to a Chinese unwavering immobility. As discontent is growing among some officials of the Filipino government, and among opponents as well, about their president’s policy towards China regarding the country’s trampled interests in the South China Sea, Rodrigo Duterte, still anxious to keep his tributary relations with China at the best possible level, dared to qualify the award pronounced by the Permanent Court of Arbitration on July 12, 2016 « just paper » fit for the “waste basket”. And besides that he hold with Xi Jinping, by videoconference, the sixth bilateral round of negotiations between the two countries.
La Chine annonce le lancement d’un projet de développement de mégaconstellations constituées de 12 992 satellites.
Depuis sa prise de fonction le 20 janvier 2021, le président américain Joe Biden poursuit, de manière plus mesurée néanmoins, la même politique de vente d’armement à Taïwan que celle de son prédécesseur. Cependant, compte tenu de la menace de plus en plus forte de la Chine communiste contre la Chine républicaine, les armements américains complémentaires nécessaires pour tenir en échec les assaillants potentiels risquent d’arriver bien trop tard de même que ceux qui sortent de la production autochtone.
Since Joe Biden’s Inauguration Day January 20, 2021, the American president is continuing the same policy of arms sales to Taiwan as his predecessor, nevertheless less significant. However, with respect to the stressing growing threat coming from the communist Chinese side to confront the Republic of China, the American complementary armaments necessary for the Taiwanese side to be able to keep in check the potential attackers may arrive far too late as well as those which are produced locally.
Chine – Afrique Les stades, moyens politiques Sao Tomé-et-Principe : échec économique Sénégal : préférence nationale Chine – Allemagne – Union européenne Cavalier seul Chine – Brésil Autour d’une pandémie Chine – Brésil Huawei embarrasse Inde – Union européenne Rapprochement Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°150/2021-05 abonnement en ligne
Il est tentant de rapprocher le combat de coqs que de hauts fonctionnaires américains et chinois ont donné en spectacle à Anchorage en mars 2021 de l’essai de Ge Zhaoguang paru un mois plus tôt dans l’ouvrage collectif dirigé par Anne Cheng, Penser en Chine. Ge est en effet l’un des rares intellectuels chinois contemporains à déclarer ouvertement que l’Empire-monde de Xi Jinping n’est qu’un fantasme. Il dénonce la malhonnêteté intellectuelle de certains cercles académiques empressés d’alimenter la politique agressive du Parti en « éléments scientifiques » et son soft power.
It is tempting to compare the cockfight that senior American and Chinese officials staged in Anchorage in March 2021 with the essay by Ge Zhaoguang that appeared a month earlier in the collective work edited by Anne Cheng, Penser en Chine. Ge is indeed one of the few contemporary Chinese intellectuals to openly declare that Xi Jinping’s World Empire is just a fantasy. He denounces the intellectual dishonesty of certain academic circles eager to feed the Party’s aggressive policies with « scientific elements » and its soft power.
Chine Subtilités Chine – Brésil Covid-19 oblige Chine – États-Unis La voiture électrique, champ de guerre Chine – Guinée Bissau Opportunisme actif Chine – Portugal Macao bâillonné Chine – Suisse Durcissement Chine – Tanzanie Insistance Corée du Sud – Indonésie Avion de combat Inde – Russie – États-Unis Vers un revirement ? Japon – Australie … Lire la suite
Le 21 mars 2021 les Philippins révèlent avoir découvert, le 7 mars, la présence de 220 bateaux de pêche chinois sur le haut-fond Whitsun, dans les Spratleys, en violation complète du droit de la mer relatif aux activités étrangères dans la zone économique exclusive (ZEE) d’un autre État, en l’occurrence celle des Philippines. Or il s’avère que les contrevenants appartiennent aux milices maritimes chinoises et que, selon les indices recueillis et l’histoire d’un passé récent, elles amorcent une annexion prochaine du récif. Le mode opératoire qui se dessine apparaît en effet pouvoir se calquer sur celui qui a été mis en œuvre par les Chinois à partir de 1995 pour s’emparer du haut-fond Mischief, puis le transformer complètement en île artificielle et en plateforme militarisée à partir de 2016.
Chine – Afrique Angola : exigences Angola – États-Unis: surenchère Angola – Royaume-Uni : concurrence inversée Côte d’Ivoire : cacao Tanzanie – Afrique de l’Est : difficultés Chine – Allemagne Réaction en vue ? Chine – Brésil Un consultant de choix Chine – Italie – France Une question Chine – Union européenne Difficile ratification Corée … Lire la suite
Une crise sévère secoue le Forum des îles du Pacifique1 suite à un désaccord autour de l’élection de son secrétaire général. Les États micronésiens qui n’ont pas pu imposer leur candidat, malgré un gentlemen’s agreement passé avec ceux mélanésiens et polynésiens, ont décidé de se retirer du Forum. Un départ qui redéfinirait sa sphère d’influence, y bousculerait des équilibres et profiterait, sans aucun doute, à Pékin. Mais rien n’est encore fait et les regards se tournent désormais vers Washington.
La république des Palaos a élu en novembre 2020 son nouveau président. Si les thèmes de l’économie et de la santé ont prévalu durant la campagne électorale, la politique étrangère devrait aussi rester une priorité de la nouvelle équipe gouvernementale. Surangel Whipps attend, en effet, davantage de soutien de la part de ses partenaires « historiques » en qui il met toute sa confiance. Il pourrait être entendu tant à Taipei qu’à Washington.
Le 22 janvier 2021, le Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire chinoise a promulgué la nouvelle « loi de la république populaire de Chine sur la police maritime ». Elle permettra aux garde-côtes chinois d’exercer le droit de l’État en mer sur toutes les zones maritimes revendiquées par Pékin au-delà de ses droits légitimes en mer de Chine de l’Est et du Sud ainsi que dans le détroit de Taïwan, et ainsi de mener des opérations de police dans plusieurs secteurs des zones économiques exclusives de ses voisins et en haute mer. En s’arrogeant un tel droit la Chine renforcera ses prétentions sur des espaces marins internationaux. Si les pays d’Asie du Sud-Est et les pays dont les marines fréquentent ces mers ne se liguent pas pour exiger immédiatement l’abolition ou la rectification d’une telle loi, son application, effective depuis le 1er février, conduira fatalement à des passes d’armes violentes entre garde-côtes chinois et forces navales sud-est asiatiques ainsi que celles des États-Unis et de leurs alliés.
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On the 22nd of January 2021 the Standing committee of Chinese People’s National Congress adopted the new “law of the People’s Republic of China on the maritime police”. That law shall allow the Chinese coast guards to enforce the maritime law all over the maritime areas that Peking is claiming beyond its legitimate rights in the East and South China seas as well as in the Taiwan strait, and thus to conduct maritime police operations over different parts of the exclusive economic zones of the other coastal States of the two seas, and over the remaining part of high sea in between in the South China sea. By availing itself with such prerogatives China will strengthen its claims over international maritime areas. If the South-East Asian Nations and the countries whose merchant ships and navies are accustomed to cross those seas or exercise there do not immediately demand the abolition or the modification of that law, it shall inevitably lead to violent clashes of arms between Chinese coast guards and the South East Asian countries’ naval forces and those of the United States and its allies.
Un accord de statut des forces à l’étranger (SOFA) est en cours de négociation entre les Fidji et l’Australie. Un nouveau pas sera ainsi franchi par ces deux pays qui cherchent à normaliser leurs relations. Pour Canberra, il s’agit de renforcer sa stratégie sécuritaire dans son environnement proche, sans doute aussi un peu pressé par Washington.
Les agences de presse occidentales, reprises par la plupart des médias, ont rapporté la remontée dans ses filets, le 20 décembre 2020, d’un engin de 100 kg, par un pêcheur indonésien au large des îles Selayar.