En dépit de l’éloignement, la guerre israélo-palestienne de Soukkot qui a débuté par les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023 ne peut laisser les pays d’Asie du Sud-Est indifférents. Que ce soit en raison de son caractère religieux, des travailleurs qui ont trouvé un emploi en Israël ou de leurs liens avec Israël. Les réactions ont été multiples, parfois opposées, reflétant l’extrême diversité des situations. Si chacun des pays d’Asie du Sud-Est s’est exprimé sur la question, l’ASEAN en revanche n’a pas fait de déclaration pour ne pas attiser les divergences nettes et les lignes de fracture qui parcourent la région.
Brunei
Asie du Sud-Est : Quelles perceptions sur la guerre en Ukraine ?
La guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 n’a pas provoqué de vives réactions en Asie du Sud-Est, toujours réticente à porter un jugement sur les affaires des autres États (surtout quand il s’agit de grandes puissances) et méfiante à l’égard des conflits lointains. Cependant, la comparaison est difficile à soutenir pour ces pays, eux-mêmes visés par l’expansionnisme chinois. En outre, certains pays de la région ont des liens étroits avec la Russie et se trouvent dans une position délicate.
Mer de Chine du Sud – États-Unis – Chine : Limits in the Seas n° 150
Le 12 janvier 2022, l’un des bureaux spécialisés du Département d’État américain a publié, dans la série de ses études sur les délimitations maritimes de tous les États du monde, sa 150e. Elle porte spécifiquement sur la question des limites maritimes que Pékin donne à ses prétentions en mer de Chine du Sud. Les Chinois sont furieux. Les Philippines et le Vietnam expriment franchement leur satisfaction.
Mer de Chine du Sud – Chine – Riverains sud-est asiatiques : Tentative de fédération contre les actes coercitifs chinois
Fatigués des actes chinois de coercition à leur encontre dans leurs ZEE respectives en mer de Chine du Sud, cinq États riverains concernés ont décidé, sous l’impulsion de l’Indonésie, de tenter de fédérer leur action de résistance contre Pékin. Ils sont Brunei, la Malaisie, les Philippines et le Vietnam. Singapour, indirectement impacté par les incursions chinoises, est associé.
Grappillages Asie21 n° 152/2021-07 & 08
Asean Divergences Chine – Afrique Angola : comment s’en éloigner ? Mozambique : le BTP à la manœuvre Mozambique : les grands du BTP Mozambique : investissement dans l’électricité Nigéria : dangereux golfe de Guinée Chine – Brésil Le poids de Huawei Corée du Nord Piratage informatique Inde – Brésil Vaccin … Lire la suite
Please stop misinterpreting the French navy presence in the South China Sea*
By General (ret.) Daniel Schaeffer, Asie21 March 4, 2021 (Reproduction authorized by any interested media; please quote the present source) Succumbing to the facility of hasty interpretations, one part of the international media described the two French naval presence activities in the South China Sea, a recent one and the next one in a near … Lire la suite
Before the Taiwanese bolt has blown up
Before the Taiwanese bolt has blown up (updated) February 15, 2021 … Lire la suite
Asie : Signature du plus gros accord de libre-échange du monde
Dimanche 15 novembre dernier, 15 pays d’Asie et d’Océanie ont signé l’accord de Partenariat régional économique global (Regional Comprehensive Economic Partnership – RCEP, agreement), lors de la clôture du sommet virtuel de l’ANASE (Association des nations d’Asie du Sud-Est, en anglais ASEAN-Association of Southeast Asian Nations).
On Sunday November 15, fifteen countries in Asia and Oceania signed the Regional Comprehensive Economic Partnership (RECP) agreement, during the closing of the virtual summit of ASEAN (Association of Southeast Asian Nations).
Registre des activités américaines navales de présence opérationnelle et aériennes en mer de Chine du Sud
Activités navales :
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- Depuis le début de l’année 2020, cinq opérations successives pour la liberté de la navigation (freedom of navigation operation / FONOP) :
Chine – Extrême-Orient maritime : Comment la Chine met à profit la crise du coronavirus
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
Mer de Chine du Sud – Malaisie – Chine – Vietnam : Quand la Malaisie outrepasse ses droits
Au nord-ouest des États de Sarawak et de Sabah, la Malaisie exploite deux sites pétroliers et procède à des explorations sismiques sur trois autres, dont deux situés au-delà de sa zone économique exclusive (ZEE). De ce fait, elle outrepasse dans ce secteur ses droits légitimes en même temps qu’elle y néglige l’accord passé en 2009 avec le Vietnam sur cette partie de haute mer. La Chine, de son côté, toujours dans son concept de refus aux autres États riverains de la mer de Chine du Sud d’exploiter pleinement leurs ZEE, se livre à des actions de harcèlement paranaval sur ces cinq sites contre les compagnies pétrolières.
Mer de Chine du Sud et futur code de conduite : champ libre à la prédation chinoise
(Reproduction intégrale par tout média intéressé, autorisée avec prière de mentionner la source)
Mers de Chine : Moratoire chinois sur la pêche
Ce 2 mai 2019, la Chine a publié son moratoire annuel sur la pêche dans l’ensemble des mers chinoises ou considérées telles, la mer de Chine du Sud en particulier. Par-là, elle interdit d’autorité à ses pêcheurs ainsi qu’à ceux de tout pays de venir exercer leurs activités sur les différents bassins. Prise sans concertation avec les autres pays, la décision provoque de forts mécontentements parmi les usagers autres que chinois. Même si du point de vue écologique l’intention est louable, il n’en reste pas moins que, prise unilatéralement, elle est arbitraire et abusive puisqu’elle ne s’applique pas aux eaux strictement chinoises mais aussi à celles de ses voisins de la Chine.
On the 2nd of May 2019, China published its yearly moratorium on fishing activities over all the Chinese seas, or considered as such, particularly the South China Sea. That way Peking authoritatively forbids to its fishermen, and to those of other countries as well, to come and operate in the different determined areas. Taken without any consultation with anyone, the decision generates strong discontents among the users other than Chinese. Even if the basic purpose, observed through the lens of ecological considerations, can be highly commendable, it remains arbitrary and abusive since it does not apply to the very Chinese waters only but to all of the Chinese neighbors’ surrounding ones.
Lettre confidentielle Asie21-futuribles n° 127 avril 2019 – sommaire
1 – ÉVÉNEMENTS MAJEURS DU MOIS ET ENJEUX DE DEMAIN 🐷
ASIE MÉDIANE
Kazakhstan Chamboule-tout en trompe l’œil, Patrick Dombrowsky, Asie21
Brunei : Quel avenir pour le petit sultanat ?
Brunei avait annoncé, en 2013, l’introduction progressive de la loi islamique. Ce qui a été fait par étapes. La dernière est entrée en vigueur le mercredi 3 avril avec la mise en application de l’intégralité du code pénal islamique. Brunei est désormais le premier pays d’Asie du Sud-Est à l’avoir fait, autorisant ainsi les châtiments corporels (le hudûd) pour les peines pénales. Dès l’annonce de 2013, la communauté internationale avait dénoncé ce que l’ONU qualifie de « pas en arrière ». Depuis, des personnalités en vue appellent au boycott des biens du sultan, notamment des neuf hôtels de luxe qu’il possède en raison du caractère rétrograde et inéquitable de la loi selon eux. Deux questions de fond se posent à ce stade : la capacité d’entraînement du petit sultanat sur les autres pays à majorité musulmane d’Asie du Sud-Est et celle de son avenir, riche en hydrocarbures mais qui n’a pas réussi à transformer son économie.
Brunei announced in 2013 the gradual introduction of Islamic law. That has been done in stages. The last came into effect on Wednesday, April 3 with the implementation of the integrity of the Islamic Penal Code. Brunei is now the first country in Southeast Asia to have done so, allowing corporal punishment (hudûd) for criminal offences. Since the announcement in 2013, the international community has denounced what the United Nations describes as a “step backwards”. Since then, leading figures have been calling for a boycott of the Sultan’s property, including the nine luxury hotels he owns because of the retrograde and unfair nature of the law. Two fundamental questions arise at this stage: the leading capacity of the small Sultanate over the other Muslim-majority countries of South-East Asia and that of its future, rich in hydrocarbons, but which has failed to transform its economy.
Asie du Sud-Est : Our Eyes’ Intelligence Initiative contre le terrorisme
Un nouveau dispositif sous régional de coopération baptisée Our Eyes’ Intelligence Initiative, OEI, suscité par l’Indonésie pour améliorer la lutte contre le terrorisme a été lancé par six États membres (Brunei, Indonésie, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Philippines) à Bali le 25 janvier 2018.
Chine – Singapour – ASEAN : la prochaine présidence singapourienne de l’ASEAN tracasse Pékin
Réduites depuis au moins deux ans, les relations entre Singapour et Pékin se réchauffent sous l’impulsion du gouvernement Xi Jinping qui voit arriver avec inquiétude la cité-Etat à la présidence de l’ASEAN le 1er janvier 2018. Cette inquiétude est essentiellement fondée sur le fait que Singapour ne voudra pas tergiverser à propos de la problématique de la mer de Chine du Sud, et voudra refaire l’unité de l’ASEAN sans pour autant que soient trop endommagées les relations entre l’Association et Pékin.
Mer de Chine du Sud : des doutes sur le tracé en neuf / dix traits ?
Une information court selon laquelle les Chinois passeraient à un nouveau concept pour présenter leurs revendications en mer de Chine du Sud, un concept qui verrait, à terme, l’abandon du tracé en neuf / dix traits. Asie21 appelle pour sa part les plus grandes réserves quant à cette interprétation un peu rapide d’une présentation faite par une personnalité chinoise à des fonctionnaires américains au mois d’août 2017.