Activités navales :
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- Depuis le début de l’année 2020, cinq opérations successives pour la liberté de la navigation (freedom of navigation operation / FONOP) :
Activités navales :
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
La Commission du Mékong a 25 ans. Elle est la lointaine héritière du Comité international pour l’aménagement du bassin inférieur du Mékong, conçu en 1957 comme un élément de la stratégie américaine dans la péninsule indochinoise. Se consacrant à la surveillance environnementale du bassin, elle coexiste aujourd’hui avec un second mécanisme, à visée économique, ainsi que trois programmes de coopération menés respectivement par la Chine, le Japon et les États-Unis.
Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21
24 avril 2020
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autorisée avec prière de mentionner la source)
Autant il apparaît inconcevable d’accuser la Chine d’avoir sciemment déclenché la guerre biologique toujours en cours, autant est-il, au contraire, tout à fait concevable qu’elle l’ait provoquée accidentellement, en laissant échapper le virus du laboratoire P4 de Wuhan. Ce que nie farouchement le professeur Yuan Zhiming, directeur des lieux. Mais, aussi respectable que soit ce scientifique, aussi sincères que puissent paraître ses déclarations, la propagande chinoise a tant de fois depuis le début de la crise essayé de faire porter le chapeau à d’autres Etats, dont les Etats-Unis, voire l’Italie, tant de fois menti sur le nombre de victimes du pays, tout comme ses autorités scientifiques ont caché le fond de leurs recherches in situ, que l’on ne peut pas empêcher le doute de s’installer.
La « Multilatéralisation de l’Initiative de Chiang Mai », qui vient de fêter son dixième anniversaire aurait grand intérêt à accueillir l’Australie et la Nouvelle-Zélande, un renforcement qui pourrait se révéler opportun pour affronter la crise qui se profile dans le sillage de la pandémie de covid-19 et constituer le premier organisme d’intervention financière de l’Indo-Pacifique.
La « Multilatéralisation de l’Initiative de Chiang Mai », qui vient de fêter son dixième anniversaire aurait grand intérêt à accueillir l’Australie et la Nouvelle-Zélande, un renforcement qui pourrait se révéler opportun pour affronter la crise qui se profile dans le sillage de la pandémie de covid-19 et constituer le premier organisme d’intervention financière de l’Indo-Pacifique.
40 millions d’emploi menacés : en Asie du Sud-Est, le tourisme s’effondre sous le poids du Covid-19. Mais pour l’industrie, l’impact de l’épidémie est plus difficile à cerner. Plusieurs pays n’ont pas encore publié de statistiques couvrant les deux premiers mois de 2020. L’analyse des données disponibles révèle parfois des surprises dans le secteur de l’électronique. Dans le cas de l’habillement, principal employeur de plusieurs pays, la conjoncture est par contre dramatique.
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Au nord-ouest des États de Sarawak et de Sabah, la Malaisie exploite deux sites pétroliers et procède à des explorations sismiques sur trois autres, dont deux situés au-delà de sa zone économique exclusive (ZEE). De ce fait, elle outrepasse dans ce secteur ses droits légitimes en même temps qu’elle y néglige l’accord passé en 2009 avec le Vietnam sur cette partie de haute mer. La Chine, de son côté, toujours dans son concept de refus aux autres États riverains de la mer de Chine du Sud d’exploiter pleinement leurs ZEE, se livre à des actions de harcèlement paranaval sur ces cinq sites contre les compagnies pétrolières.
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« Reviens-t-en, soldat britannique ; reviens-t-en à Mandalay ! » (R. Kipling)
Sur fond d’immixtion américaine dans les affaires intérieures des Philippines le président Rodrigo Duterte a réagi violemment en décidant, le 11 février 2020, de mettre fin à l’« accord sur les forces hôtes » (VFA*), signé le 10 février 1998 entre les États-Unis et le gouvernement philippin, de Fidel Ramos à l’époque. A la suite d’une intention annoncée dès la fin du mois de janvier, cette décision, s’il n’y est pas revenu dessus avant le 8 juillet 2020, provoquera un véritable déficit sécuritaire régional en faveur de la Chine.
La nouvelle maladie à Coronavirus appelée désormais COVID-19 (après avoir été appelée « Pneumonie de Wuhan » et SARS-CoV-2 a touché plus de 150 000 personnes dans plus de 100 pays dans le monde et entraîné la mort de plus de 5 000 personnes. Dépassé au départ par les critiques internes des habitants du pays, le Parti communiste chinois a décidé de contre-attaquer en ciblant son meilleur ennemi et son bouc-émissaire multi-fonction : l’Occident à la fois accusé d’avoir créé le virus et moqué pour son incapacité à y faire face.
中國對抗疫情擴散實施隔離-新冠肺炎重創經濟
La crise sanitaire que traverse la Chine pourrait conduire à une réévaluation du risque Chine et à une inflexion du régime de croissance.
À la suite du 34e sommet de l’ASEAN (23 juin 2019 à Bangkok), les négociations préparatoires à celles qui devraient avoir lieu ultérieurement sur un futur code de conduite des parties en mer de Chine du Sud semblent s’accélérer. Paradoxalement ces travaux se déroulent à un moment où, pendant tout le mois de juillet et tout le mois d’août, la Chine se livre dans les zones économiques exclusives (ZEE) du Vietnam, de la Malaisie et des Philippines à des actes à visée hégémonique.
第34屆東盟外長高峯會於2019年6月23日在曼谷舉行後,有関未來南海各方行為宣言的談判,正緊鑼密鼓的進行。奇怪的乃是:就在這七月與八月之間,中國對越南丶馬來西亜及菲律賓的專屬經濟區,卻採取了霸權的行徑!
Following the 34th ASEAN summit (23rd of June 2019 in Bangkok), the negotiations preparatory to those which should occur later on a future code of conduct (COC) of the parties in the South China Sea seem to accelerate. Paradoxically those works are going on at a time when, during the whole months of July and August China is completing hegemonic acts in Vietnam, Malaysia and Philippines’ exclusive economic zones (EEZ).
L’affaire prend des proportions qui n’apparaissaient pas à ses débuts.
The clash takes on proportions that did not appear initially.
El asunto adquiere proporciones que no aparecieron en sus principios.
O caso toma dimensões que no apareciam no começo.
FAITS
Malgré la réaction antimondialisation d’un nationalisme croissant et les guerres commerciales, les envois de fonds étrangers en Asie ont dépassé 300 milliards de dollars en 2018, un record.
Despite the anti-globalization reaction of growing nationalism and trade wars, foreign remittances to Asia exceeded $ 300 billion in 2018, a record.
Ce 2 mai 2019, la Chine a publié son moratoire annuel sur la pêche dans l’ensemble des mers chinoises ou considérées telles, la mer de Chine du Sud en particulier. Par-là, elle interdit d’autorité à ses pêcheurs ainsi qu’à ceux de tout pays de venir exercer leurs activités sur les différents bassins. Prise sans concertation avec les autres pays, la décision provoque de forts mécontentements parmi les usagers autres que chinois. Même si du point de vue écologique l’intention est louable, il n’en reste pas moins que, prise unilatéralement, elle est arbitraire et abusive puisqu’elle ne s’applique pas aux eaux strictement chinoises mais aussi à celles de ses voisins de la Chine.
On the 2nd of May 2019, China published its yearly moratorium on fishing activities over all the Chinese seas, or considered as such, particularly the South China Sea. That way Peking authoritatively forbids to its fishermen, and to those of other countries as well, to come and operate in the different determined areas. Taken without any consultation with anyone, the decision generates strong discontents among the users other than Chinese. Even if the basic purpose, observed through the lens of ecological considerations, can be highly commendable, it remains arbitrary and abusive since it does not apply to the very Chinese waters only but to all of the Chinese neighbors’ surrounding ones.
Brunei avait annoncé, en 2013, l’introduction progressive de la loi islamique. Ce qui a été fait par étapes. La dernière est entrée en vigueur le mercredi 3 avril avec la mise en application de l’intégralité du code pénal islamique. Brunei est désormais le premier pays d’Asie du Sud-Est à l’avoir fait, autorisant ainsi les châtiments corporels (le hudûd) pour les peines pénales. Dès l’annonce de 2013, la communauté internationale avait dénoncé ce que l’ONU qualifie de « pas en arrière ». Depuis, des personnalités en vue appellent au boycott des biens du sultan, notamment des neuf hôtels de luxe qu’il possède en raison du caractère rétrograde et inéquitable de la loi selon eux. Deux questions de fond se posent à ce stade : la capacité d’entraînement du petit sultanat sur les autres pays à majorité musulmane d’Asie du Sud-Est et celle de son avenir, riche en hydrocarbures mais qui n’a pas réussi à transformer son économie.
Brunei announced in 2013 the gradual introduction of Islamic law. That has been done in stages. The last came into effect on Wednesday, April 3 with the implementation of the integrity of the Islamic Penal Code. Brunei is now the first country in Southeast Asia to have done so, allowing corporal punishment (hudûd) for criminal offences. Since the announcement in 2013, the international community has denounced what the United Nations describes as a « step backwards ». Since then, leading figures have been calling for a boycott of the Sultan’s property, including the nine luxury hotels he owns because of the retrograde and unfair nature of the law. Two fundamental questions arise at this stage: the leading capacity of the small Sultanate over the other Muslim-majority countries of South-East Asia and that of its future, rich in hydrocarbons, but which has failed to transform its economy.