Chine – Afrique
- Mélange des genres
- Algérie : explosifs
- Angola : régime sec
- Guinée : incident significatif
- Mozambique : des hauts et des bas
Chine – Afrique
L’influence, réelle ou supposée, de la Chine dans les pays où ses sociétés investissent ou s’implantent est devenu un sujet électoral majeur dans de nombreux pays. Australie, Malaisie, Kirghizistan, Burkina Faso etc., les exemples se multiplient. Si certains s’emparent de façon opportuniste du sujet, il n’en demeure pas moins que les conséquences sont loin d’être négligeables pour Pékin.
Après les zones littorales de la grande région indo-pacifique (baie du Bengale, mers d’Arabie et de Chine méridionale), avec l’Indonésie comme appui, la réflexion stratégique maritime de l’Inde commence à se porter sur le Pacifique Sud, avec la douzaine d’États-insulaires dont les Fidji et, en outre, le Chili. On observera avec une attention égale l’expansion maritime de l’Inde et de la Chine dans le Pacifique Sud en général et dans les îles du Pacifique en particulier. L’alignement de l’Inde avec l’Australie dans l’Indo-Pacifique traduit un engagement politique fort pour soutenir un cadre de sécurité coopératif dans son voisinage maritime proche et au-delà.
After the coastal areas of the greater Indo-Pacific region (Bay of Bengal, Seas of Arabia and South China), with Indonesia as support, the strategic maritime thinking of India begins to be focused on the South Pacific, with dozens of island states including Fiji and, in addition, Chile. The maritime expansion of India and China in the South Pacific in general and in the Pacific Islands in particular will receive equal attention. India’s alignment with Australia in the Indo-Pacific reflects a strong political commitment to support a cooperative security framework in its near maritime neighborhood and beyond.
Le mois d’avril 2018 aura été le mois où la Chine et l’Inde, au fil de nombreuses rencontres, ont voulu fermer la parenthèse ouverte par 73 jours de face à face hostile entre leurs armées sur le plateau de Doklam. S’expliquer « entre amis » est une phase classique des relations entre ces deux puissances inégales, certes, mais qui s’entendent pour négocier quelques avantages de part et d’autre. Est-ce à dire que l’Inde souhaite s’en tenir au confinement avec la Chine et la Russie ?
April was the month when China and India, through many meetings, wanted to close the parenthesis opened by 73 days of hostile confrontation between their armies on the Doklam plateau. Explaining oneself « among friends » is a classic phase of relations between these two unequal powers, of course, but who agree to negotiate some advantages on both sides. Does this mean that India wants to stick to confinement with China and Russia ?
SAUVEGARDE DES INTÉRÊTS DE L’AUSTRALIE EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ GRÂCE À DES LIENS AVEC LES PAYS DU PACIFIQUE Avertissement This is a translation of a Lowy Institute Analysis paper, Safeguarding Australia’s security interests through closer Pacific ties, originally published on 4 April 2018, reproduced with permission. The translation is that of Asie21.com and is not attributable to … Lire la suite
Le sommet spécial ASEAN – Australie, qui a eu lieu à Sidney du 16 au 18 mars 2018, s’est achevé sur une note très consensuelle traduite dans une déclaration dite de Sidney. Si une multitude de sujets d’intérêt commun ont été discutés pendant les trois jours de rencontre, ce sont avant tout les problèmes de sécurité régionale sur lesquels l’accent a été mis.
Un nouveau dispositif sous régional de coopération baptisée Our Eyes’ Intelligence Initiative, OEI, suscité par l’Indonésie pour améliorer la lutte contre le terrorisme a été lancé par six États membres (Brunei, Indonésie, Malaisie, Singapour, Thaïlande, Philippines) à Bali le 25 janvier 2018.
Tableau militaire de la région indo-pacifique Éléments documentaires Rémi Perelman, Asie21, mars 2018 Le déploiement militaire en Indo-Pacifique, notamment maritime Une région lourdement armée. Les acteurs présents dans cet espace composite qui se recompose sont engagés dans des relations complexes qui en font un foyer d’instabilité mondiale. On y trouve en effet – à … Lire la suite
L’appel au secteur privé ne suffira pas.
Le président Jokowi se trouve, à un peu plus de la moitié de son mandat, dans une position délicate : les courants musulmans fondamentalistes jouent de plus en plus habilement des ouvertures démocratiques pour se faire entendre dans l’espace public et critiquer les politiques engagées par son Administration. Pour ralentir leur progression, le président doit avancer des résultats tangibles ; ce qu’il ne peut pas faire sans les investissements chinois, dont l’ampleur est dénoncée par les mêmes radicaux. Comment résoudre ce dilemme ?
Lors de son intervention à l’ONU fin octobre 2017, la représentante de Timor oriental a rappelé que la priorité de son pays en matière de politique étrangère était son adhésion à l’ASEAN puis le renforcement des liens avec les voisins de la région, Indonésie et Australie au premier chef.
Angola • Une frégate encombrante […] • La menace nucléaire s’étend […] • États-Unis : donnant donnant […] Angola – Mozambique : sourde oreille […] Cap-Vert – Guerre tiède […] Madagascar : installation […] Namibie • Coup de main […] • Refus […] Corée du Nord – Mexique : Ambassadeur non grata […] Inde – Canada : Sikhs et politique […] Indonésie – Guinée-Bissau Rapprochement […] Jorge Lusaf, … Lire la suite
Réduites depuis au moins deux ans, les relations entre Singapour et Pékin se réchauffent sous l’impulsion du gouvernement Xi Jinping qui voit arriver avec inquiétude la cité-Etat à la présidence de l’ASEAN le 1er janvier 2018. Cette inquiétude est essentiellement fondée sur le fait que Singapour ne voudra pas tergiverser à propos de la problématique de la mer de Chine du Sud, et voudra refaire l’unité de l’ASEAN sans pour autant que soient trop endommagées les relations entre l’Association et Pékin.
Une information court selon laquelle les Chinois passeraient à un nouveau concept pour présenter leurs revendications en mer de Chine du Sud, un concept qui verrait, à terme, l’abandon du tracé en neuf / dix traits. Asie21 appelle pour sa part les plus grandes réserves quant à cette interprétation un peu rapide d’une présentation faite par une personnalité chinoise à des fonctionnaires américains au mois d’août 2017.
Réduites en intensité après 2012 à l’encontre des pays d’Asie du Sud-Est, riverains de la mer de Chine du Sud, pour s’opposer à leurs activités d’exploration – exploitation des hydrocarbures dans leurs zones économiques spéciales (ZEE) respectives, les menaces chinoises de rétorsion reprennent depuis ce printemps 2017.
Le groupe JS Izumo est commandé par le contre-amiral Yoshihiro Goga.
Trois mois en mer, avec escales, essentiellement en mer de Chine du Sud, pour le groupe naval JS Izumo et JS Sazanami, pour aguerrissement, mais aussi et surtout pour marquer, aux côtés des États-Unis, l’implication japonaise dans la volonté commune de maintenir, face à la Chine, l’inaliénable droit de la navigation internationale en haute mer.
Le 29 mai 2017, le président Rodrigo Duterte a décrété la loi martiale à Mindanao (où vivent 20 millions d’habitants à 80 % musulmans) où des groupes rebelles se réclamant de Daech font régner la terreur. Le monde réalise avec inquiétude que l’État islamique considère cet archipel, ainsi que la Malaisie et l’Indonésie voisines, comme des nouveaux espaces d’expansion.
Le 29 mai 2017, le président Rodrigo Duterte a décrété la loi martiale à Mindanao (où vivent 20 millions d’habitants à 80 % musulmans) où des groupes rebelles se réclamant de Daech font régner la terreur. Le monde réalise avec inquiétude que l’État islamique considère cet archipel, ainsi que la Malaisie et l’Indonésie voisines, comme des nouveaux espaces d’expansion.