En réalisant une liaison fluviale et routière avec la Birmanie, l’Inde cherche à désenclaver ses provinces du nord-est tout en contrant l’influence grandissante de la Chine.
En réalisant une liaison fluviale et routière avec la Birmanie, l’Inde cherche à désenclaver ses provinces du nord-est tout en contrant l’influence grandissante de la Chine.
Aung San Suu Kyi comparaît devant la Cour internationale de justice de La Haye pour défendre la politique du gouvernement birman accusé de « génocide. »
Le président de la république de l’Union de Birmanie Htin Kyaw, ancien compagnon de route de Mme Aung San Suu Kyi, élu en 2016 par le parlement à la suite des élections législatives de 2015, a démissionné pour raisons de santé. […] Jean Hourcade, Asie21 Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°116 avril 2018 Acheter … Lire la suite
Le sommet spécial ASEAN – Australie, qui a eu lieu à Sidney du 16 au 18 mars 2018, s’est achevé sur une note très consensuelle traduite dans une déclaration dite de Sidney. Si une multitude de sujets d’intérêt commun ont été discutés pendant les trois jours de rencontre, ce sont avant tout les problèmes de sécurité régionale sur lesquels l’accent a été mis.
Le 2 juin 2017, la « conseillère d’État » et ministre des Affaires étrangères de Birmanie (elle n’est ni présidente, ni premier ministre) s’est pour la première fois rendue dans l’État de l’Arakan.
La répression contre les Rohingya tourne dans les médias occidentaux au procès d’Aung San Suu Kyi et du bouddhisme en général.
Les médias mondiaux sont de plus en plus focalisés sur le sort des Rohingyas de la frontière birmano-bangladaise et reprochent à Mme Aung San Suu Kyi son silence face aux exactions de l’armée, qu’elle ne peut contrôler.
En novembre 2015, le parti d’Aung San Suu Kyi (ASSK) arrivait largement en tête des élections. En avril 2016, la secrétaire générale du Parti, prix Nobel de la paix, devenait conseillère spéciale de l’État, porte-parole de la présidence et ministre des Affaires étrangères. Cette accumulation de fonctions, et sa proximité avec le président Htin Kyaw, devaient lui donner suffisamment de marge de manœuvre pour contrôler la transition politique. Sa responsabilité est donc directement engagée pour approfondir le processus démocratique : le niveau d’attente, à la fois en Birmanie mais aussi parmi les partenaires occidentaux de la « Dame de Rangoon » reste élevé.
Gérer et approfondir ce processus n’est pas un objectif facile tant les dossiers comme les obstacles sont nombreux et périlleux. De la consolidation économique à l’unité nationale, les défis ne se régleront pas par quelques décisions. Il s’agit donc d’analyser un faisceau d’indices pour tenter de dégager un premier bilan de l’action de la LND sur la transformation du pays, et à travers ce bilan, répondre à la question taboue de la réussite ou pas d’Aung San Suu Kyi. Après la découverte d’images satellites montrant des villages brûlés et le témoignage horrifié des réfugiés, l’icône de la démocratie mérite-t-elle encore son titre ?