Birmanie : Les nouveaux paliers de la guerre civile

Le 11 avril 2023, des avions et des hélicoptères de combat de l’Armée nationale, la Tatmadaw, lançaient une attaque sur le village de Pazi Gyi dans le centre du pays. Une opération meurtrière puisqu’on comptait près de 170 morts dont des femmes et des enfants ainsi que plusieurs dizaines de blessés. Cette attaque démontre les intentions de la junte qui souhaiterait « en finir » avec les forces de l’opposition, qualifiées de « terroristes ». Les civils sont les premières victimes de la politique de terreur orchestrée par la junte. Au-delà de l’horreur suscitée par ces massacres, la Birmanie et sa population, confrontées à des niveaux de violence inédits, s’enfoncent dans une crise sans fin. 

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Birmanie : Sic transit gloria mundi* : Aung San Suu Kyi

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Naguère icône planétaire, Mme Aung San Suu Kyi est à nouveau en détention selon un verdict qui change de temps en temps, et qui plus est à l’isolement en attendant de connaître la nature des travaux forcés qui lui seront assignés.  Elle a 77 ans. Tiendra-t-elle le coup ? Les media et l’opinion internationale paraissent bien timides ou indifférents cette fois.

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Birmanie : La démocratie en danger ?

Les élections générales qui se sont tenues le 8 novembre 2020 en Birmanie ont donné un résultat sans équivoque. Pourtant, le principal parti d’opposition conteste le scrutin. La question est dans les esprits : l’Armée pourrait-elle se solidariser de cette contestation et refaire le coup de 1990 qui avait déjà une première fois, privé Aung San Suu Kyi d’un résultat identique ? La transition politique amorcée au début des années 2000 est-elle en danger ?

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Birmanie / Myanmar : Aung San Suu Kyi face au monde

Aung San Suu Kyi a décidé d’aller elle-même, à la Cour de Justice internationale (CIJ), assurer la défense de son pays accusé par la Gambie, elle-même mandatée par l’Organisation de la Coopération islamique, de violer la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide de 1948. La Birmanie est accusé d’avoir violé cette convention en perpétrant un génocide organisé. La plainte avait été déposée le 11 novembre 2018. Beaucoup se sont interrogés sur la présence d’Aung San Suu Kyi à La Haye et l’ont interprétée comme un acte de défiance ; les médias occidentaux ont, dans leur grande majorité, fait haro sur le prix Nobel en l’accusant de toutes les responsabilités. Qu’est-ce qui se joue avec ce procès ?  Quel est l’avenir d’Aung San Suu Kyi et celui de son pays ?

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