
Corée du Sud : après le coronavirus, la relance verte




Pour la première fois dans l’histoire de l’Australie, la plus grande puissance économique du monde sera située en Asie. Il lui faut reconsidérer le fondement de sa politique sécuritaire qui date encore aujourd’hui des années 1950.
Chine : avidité Chine – Afrique Angola : l’après Covid-19 Angola – Monde : le concours Huawei en suspend Bénin : flamboyant QG racisme Chine – France – Taïwan Grains de sable Macao Espoirs Timor oriental Temps mort Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 139/2020-05 Acheter l’article abonnement en ligne ou par mail
Très courtisés l’année dernière par Pékin et Washington, les États fédérés de Micronésie, de par leur position géographique, représentent un enjeu considérable pour les deux grandes puissances riveraines du Pacifique. Chuuk, l’un des États membres de cette fédération, de par ses velléités d’indépendance pourrait-il être le maillon faible susceptible de faire basculer une mare nostrum américaine dans le camp chinois ? À moins que ce ne soit les États fédérés de Micronésie ?
Activités navales :
Saisissant la fenêtre d’opportunité qu’offre la sidération provoquée par la crise du coronavirus dans le monde, la Chine profite de cet avantage pour accentuer ses activités destinées à renforcer sa domination en mers de Chine de l’Est, du Sud et dans toute la périphérie maritime de Taïwan. Mais c’est sans compter la capacité de résilience américaine.
Taking advantage of the opportunity of the amazement caused by the coronavirus crisis in the World, China increases its activities in order to reinforce its domination in the East and South China seas and all around Taïwan. But that was without taking into account the US capacity of resilience.
La Commission du Mékong a 25 ans. Elle est la lointaine héritière du Comité international pour l’aménagement du bassin inférieur du Mékong, conçu en 1957 comme un élément de la stratégie américaine dans la péninsule indochinoise. Se consacrant à la surveillance environnementale du bassin, elle coexiste aujourd’hui avec un second mécanisme, à visée économique, ainsi que trois programmes de coopération menés respectivement par la Chine, le Japon et les États-Unis.


Par le général (2s) Daniel Schaeffer, membre du groupe de réflexion Asie21
24 avril 2020
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Autant il apparaît inconcevable d’accuser la Chine d’avoir sciemment déclenché la guerre biologique toujours en cours, autant est-il, au contraire, tout à fait concevable qu’elle l’ait provoquée accidentellement, en laissant échapper le virus du laboratoire P4 de Wuhan. Ce que nie farouchement le professeur Yuan Zhiming, directeur des lieux. Mais, aussi respectable que soit ce scientifique, aussi sincères que puissent paraître ses déclarations, la propagande chinoise a tant de fois depuis le début de la crise essayé de faire porter le chapeau à d’autres Etats, dont les Etats-Unis, voire l’Italie, tant de fois menti sur le nombre de victimes du pays, tout comme ses autorités scientifiques ont caché le fond de leurs recherches in situ, que l’on ne peut pas empêcher le doute de s’installer.

Paradoxalement, alors que le marché chinois fait rêver les investisseurs du monde entier, la consommation des ménages n’a représenté qu’un moteur auxiliaire de l’économie. À l’avenir, la croissance chinoise reposera plus sur ce moteur.
Divers incidents récents prouvent que les Chinois n’hésitent pas à utiliser des armes à rayons lasers contre les aéronefs américains et australiens, dans n’importe quel secteur du monde où ceux-là considèrent faire l’objet de recherche agressive de renseignement militaire à leur encontre.
Some recent incidents demonstrate that the Chinese do not waver to use laser beam weapons against American and Australian aircrafts, anywhere in the World when they consider being targeted by offensive military intelligence activities from others.
2019台北法案(台灣友邦國際保䕶及加強倡議法案)-一項涉及台灣的美國法
Adoptée à l’unanimité par le Congrès des États-Unis, la loi « TAIPEI Act 2019 »* est entrée en vigueur le 26 mars 2020. Elle confirme l’appui américain à Taïwan. Mais quel intérêt pour Taïwan ?
L’Organisation mondiale du commerce a souffert depuis 2018 de la défiance de Donald Trump, au point qu’on la crut menacée de disparition. L’Union européenne a pris l’initiative de restaurer sa vitalité en mars 2020. Ce type de multilatéralisme est préférable aux seuls rapports de force. Mais faut-il poursuivre dans cette voie du multilatéralisme ?
Maintenant que Mme Tsai a été réélue à la présidence de Taïwan, l’AIT, quasi ambassade américaine sur place, s’emploie à y ranimer la peur de l’ogre chinois. Les États-Unis de Trump n’ont pas oublié qu’ils sont des marchands d’armes : « Équipez-vous immédiatement pour éviter le pire ! »
Le Project 2049 Institute, fondé en janvier 2008, est un groupe de réflexion américain spécialisé sur les questions de sécurité et les politiques publiques en Asie-Pacifique. Il a pour objectif « officiel » de guider les décideurs « vers une Asie plus sûre d’ici 2049 », en publiant des «études pour des sponsors intéressés par la prévision stratégique à long terme ».
Les États-Unis espèrent enfin l’ouverture du marché taïwanais à leur viande porcine et bovine. Le 12 janvier 2020, parallèlement à la visite de Brent Christensen* à la présidente Tsai Ing-wen le lendemain de sa réélection, le président de l’AIT, James Moriarty, a organisé un Forum à Washington sur les résultats de l’élection présidentielle à Taïwan avec, entre autres, les diplomates taïwanais.