Asie centrale : Le couloir du Milieu

Dans le n° 177 /2023-11 étaient présentés les quatre corridors destinés à relier, à travers le Moyen-Orient et l’espace eurasiatique, les réseaux ferroviaires européens et russe à leurs homologues chinois et indien1. Le présent article présente les conclusions de l’analyse économique – publiée en novembre 2023 – que la Banque mondiale a consacrée au potentiel de développement de l’un d’entre eux, le corridor ou « couloir du Milieu ». Ce lien est aujourd’hui privilégié pour assurer, sans devoir passer par la Russie, les échanges entre marchés chinois et européens via l’Asie centrale et le Caucase. D’ici 2030, le temps de trajet entre ses deux extrémités serait réduit de moitié tandis que le volume de fret pourrait tripler pour atteindre 11 millions de tonnes. Là, pourtant, n’est pas le plus important pour l’Asie centrale…

Letter No. 177 of November 2023 presented the four corridors intended to connect, across the Middle East and the Eurasian space, the European and Russian rail networks to their Chinese and Indian counterparts. This article presents the conclusions of the economic analysis – published in November 2023 – that the World Bank devoted to the development potential of one of them, the “Middle Corridor”. This link is today privileged to ensure, without having to take the passage through Russia, exchanges between Chinese and European markets via Central Asia and the Caucasus. By 2030, travel time between its two ends would be halved while freight volume could triple to 11 million tonnes. This, however, is not the most important for Central Asia…

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Grappillages Asie21 n° 140/2020-06

Chine – Afrique

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Chine – Pakistan : Islamabad reprend la main sur le Corridor

Face à des besoins croissants, l’économie pakistanaise souffre de nombreux maux, ceux notamment de la médiocrité des infrastructures et d’une pénurie d’énergie criante. La proposition chinoise d’un « Corridor économique » y avait trouvé, en 2015, l’accueil empressé du Premier ministre de l’époque. Son successeur depuis août 2018, Imran Khan, sans repousser l’aide de Pékin, s’est rapidement soucié de la rééquilibrer en faisant notamment appel aux pays investisseurs du Golfe. Pour leur part, les États-Unis aimeraient ne pas se voir évincés et la Chine assure accepter la participation financière de pays-tiers.

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