L’« Affaire Huawei » connaît des rebondissements.
The « Huawei Affair » knows twist. // El «Caso Huawei » todavía reserva sorpresas. // O « Caso Huawei » não deixa de chamar a atenção. // 华为事件层出不穷. // 華為事件層出不窮.
L’« Affaire Huawei » connaît des rebondissements.
The « Huawei Affair » knows twist. // El «Caso Huawei » todavía reserva sorpresas. // O « Caso Huawei » não deixa de chamar a atenção. // 华为事件层出不穷. // 華為事件層出不窮.
Depuis 2013, la Chine construit et/ou finance de nombreuses infrastructures destinées à faciliter le commerce international, et notamment l’exportation des biens chinois. Alors que le forum des nouvelles Routes de la soie approche, un think tank qui jouit de l’oreille attentive de Pékin a suggéré que la Chine s’appuie sur l’initiative Belt & Road pour créer une union économique. Si cela n’est qu’une suggestion, de nombreux chefs d’État sont attendus au forum de Pékin cette année. Une telle union ne serait que la suite logique d’un projet qui devra se renouveler dans les années à venir pour garder une raison d’être.
早從2013年開始,中國承建或資助的無數基礎建設,其目的就是為了推動國際貿易,尤其是輸出中國產品。當第二屆"一帶一路"國際合作高峯論壇,即將來臨時,北京的一位專家曾認為,中國大力推動"一帶一路",就是打算創立一個經濟同盟。當許多國家元首,準備出席此項今年在北京召開的盛會時,此種同盟的構想,今後就會不斷的被提出來,此正所謂"山雨欲來風滿樓"!
Since 2013, China has built and / or financed numerous infrastructure to facilitate international trade, including the export of Chinese goods. As the venue for Silk Roads Forum approaches, a think tank that Beijing listen carefully has suggested that China should use the Belt & Road initiative to create an economic union. If this is only a suggestion, many heads of state are expected at the Beijing forum this year. Such a union would only be the logical continuation of a project that will have to be renewed in the years to come to maintain a raison d’être.
L’alunissage récent de Chang’é 4 sur la face cachée de la Lune est le prélude à l’installation d’une station chinoise habitée de recherches lunaires et, dans un avenir indéfini, à l’exploitation du sous-sol terrestre et marin. La progression chinoise sur d’autres « territoires litigieux » en milieu hostile que la Lune permet d’imaginer la suite. En mer de Chine du Sud, des ilots inhabités ont été transformés en véritables garnisons, tandis que dans l’Antarctique, le nombre des stations chinoises de recherche est en train de passer à cinq en 2019. Après l’exploration et la recherche se profile l’exploitation (énergie et minéraux) et sans doute, la militarisation…
The recent lunar landing of Chang’e 4 on the far side of the Moon is the prelude to the installation of a Chinese station inhabited by lunar research and, in the indefinite future, the exploitation of the terrestrial and marine subsoil. Chinese progress on other « contentious territories » in a hostile environment than the Moon, suggests the follow-up. In the South China Sea, uninhabited islands have been transformed into garrisons, while in Antarctica, the number of Chinese research stations is increasing to five in 2019. After exploration and research looms exploitation (energy and minerals) and maybe militarization…
Le 22 janvier 2019, le président Poutine et le Premier ministre Abe ont eu un nouvel entretien de trois heures, à Moscou, qui faisait suite à leurs dernières rencontres à Singapour en novembre et à Buenos Aires en décembre 2018. Aucune des parties n’attendait de progrès à l’issue de ces conversations. Il s’agissait avant tout de clarifier les positions après les déclarations faites à Tokyo par les milieux dirigeants et dont la presse japonaise s’était fait l’écho. Il s’agissait aussi de rassurer une partie de l’opinion russe inquiète des concessions qui pourraient être faites au Japon.
Le n° 122 de novembre 2018 d’Asie21 (Élections 2019, incertitude totale) était consacrée aux multiples reports des élections destinées à redonner au pays un régime démocratique après l’épisode militaire. Alors que les délais constitutionnels arrivent bientôt à échéance, la date de la consultation populaire vient d’être repoussée à nouveau.
Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, ces derniers ont complètement tourné le dos au début de normalisation que l’administration Obama avait initié avec l’Iran. Les multiples sanctions qui ont été décidées et mises en œuvre depuis le début de l’année 2017 ont considérablement fragilisé l’économie iranienne. Sans d’ailleurs que pour le moment le régime ait fléchi dans les choix géopolitiques qui sont les siens dans la zone.
Le mois de décembre 2018 a vu le début de l’opération de transfert de la flotille de la Caspienne d’Astrakhan à sa nouvelle base de Kaspiisk, située au Daghestan sur les bords de la mer Caspienne.
Le 7 janvier 2019, l’USS McCampbell, a pénétré dans le secteur des îles Paracels. C’est une nouvelle opération américaine de défense du principe de la liberté de la navigation dans les eaux internationales et du droit de passage inoffensif dans la mer territoriale. Les Chinois n’ont pas apprécié.
En dépit de ses engagements en matière de lutte contre le changement climatique après l’accord de Paris de la COP21, la Chine, malgré des efforts louables, a du mal à limiter ses émissions de gaz à effet de serre.
Despite its commitments to fight climate change after the Paris agreement of COP21, and commendable efforts in that direction, China is facing big difficulties in struggling to limit its greenhouse gas emissions.
De plus en plus fréquemment, le fragile cessez-le-feu instauré entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan est menacé par la montée des accusations réciproques et des postures belliqueuses. Dans un contexte régional mouvant, le risque de reprise de ce conflit s’accroît.
Cambodge – Mozambique Trafics Chine – Afrique Angola : litige Cap Vert : prospection Mozambique : affaires Chine – Kazakhstan – Ouzbékistan Concurrence Chine – Syrie Intérêt croissant Chine – Vénézuéla Enjeu Corée du Nord Faits saillants Russie – France Terrorisme tchétchène Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°124 janvier 2019 Acheter l’article abonnement en ligne
Le Pakistan est confronté à deux problèmes majeurs, l’accroissement de la population et la diminution des ressources en eau. Il ne les traite pas avec l’urgence qui s’impose.
En 2018, la campagne contre la corruption s’est accélérée et son champ d’application s’est étendu. De même, les sanctions ont gagné en sévérité. De nombreuses personnalités de premier plan ont déjà été poursuivies et condamnées pour des fraudes massives1. Sans aucun doute, l’amplification de la campagne a d’autres intentions que la seule lutte anticorruption : elle permet, comme en Chine voisine, d’intensifier le contrôle du Parti communiste sur la société et de neutraliser une éventuelle opposition. Comme en Chine d’ailleurs, la campagne est populaire auprès de la population ; l’objectif annoncé est de sélectionner la prochaine génération de dirigeants qui se prépare pour le prochain congrès du Parti qui se tiendra en 2021.
Depuis la mi-décembre 2018, les autorités philippines expriment de plus en plus ouvertement leur souhait de renégocier le traité de défense mutuelle établi avec les États-Unis en 1951. Derrière ce projet se profile le souhait de recueillir davantage de garanties de défense auprès des Américains, soit dans l’hypothèse d’une installation renforcée des Chinois sur les récifs de Scarborough, soit dans celle d’une agression contre les îlots que les Philippins occupent dans les îles Spratleys. Analyse faite, il apparaît autant dans l’intérêt de Manille que de Washington, et même de Hanoï par extension, que soit conservée l’ambiguïté du libellé des articles 4 et 5 du traité quant à leur application à une défense des Philippines en mer de Chine du Sud.
Since the second half of December 2018, the Filipino authorities express more and more openly their wish to renegotiate the 1951’s Mutual Defense Treaty. Behind the project appears the Filipino’ wish to get more defense guarantees from the Americans, either in the hypothesis of a reinforced Chinese settlement on Scarborough reef, or in the hypothesis of a Chinese aggression against the islets occupied by the Philippines in the Spratly islands. One assessment of the present situation suggests, in the Philippines’ interest as well as in the United States’ one, and even Hanoi’s one by extension, that the ambiguity of articles 4 and 5 of the treaty be preserved when applied to a defense of the Philippines in the South China Sea
Les deux pays voisins que sont la Birmanie et la Chine ont des liens très anciens et des populations frontalières cousines germaines. Les sanctions économiques appliquées à l’encontre du gouvernement de la junte militaire après l’invalidation des élections de 1990 remportées par la Ligue nationale pour la démocratie ont, par contrecoup, ouvert largement la porte à l’influence et aux investissements chinois sans s’inféoder pour autant à Pékin. Des liens économiques forts ont été tissés entre la Birmanie et les provinces du Yunnan et du Sichuan. Le retour à la démocratie en 2015 n’a été qu’un bref moment d’ouverture avant que la répression des Rohingyas, fermant le pays à nouveau, ne redonne la main à Pékin, bien décidé à arrimer son voisin avec un corridor économique. Mais la route va être longue.
The two neighbouring countries of Burma and China have very old ties and close border populations. The economic sanctions imposed on the government of the military junta after the invalidation of the 1990 elections won by the National League for Democracy have, in turn, largely opened the door to Chinese influence and investment without to be able to infer in Beijing. Strong economic ties have been forged between Burma and the provinces of Yunnan and Sichuan. The return to democracy in 2015 was only a brief moment of opening before the Rohingya crackdown, closing the country, give again a hand to Beijing, determined to lash up its neighbour with an economic corridor. But the road will be long …
Maintenant que le problème rohingya paraît, au moins provisoirement, réglé, on voit resurgir en Arakan une « armée » séparatiste bouddhiste « identitaire ».
Now that the Rohingya issue seems, for the moment, settled, a buddhist armed organization reappears in the state of Arakan in defense of local culture.
Le 26 décembre 2018, Taïwan met fin au service militaire obligatoire dans le pays. Dans le même temps son gouvernement reconnaît que, faute de volontaires en nombre suffisant, il ne pourra pas porter à 188 000 hommes son armée de métier, comme il l’avait programmé cinq ans plus tôt. Deux signes qui peuvent conduire à douter de la volonté de défense du pays.
On the 26th December 2018, Taiwan put an end to the compulsory military service in the country. Meanwhile, the Taiwanese Government admitted that, owing to the lack of volunteers, they were unable to increase their professional army to 188 000 men, as it had been planned five years before. These two portents could lead to doubt of the country’s will to prepare its defense.
Le 2 janvier 2019, Xi Jinping, chef du Parti communiste chinois et dirigeant de la Chine populaire, a annoncé en guise de second message du nouvel an que Pékin n’hésiterait pas à faire usage de la force contre Taipei en voulant forcer les Taïwanais à choisir entre l’unification pacifique sous la bannière du Parti ou la guerre. En menaçant ses « compatriotes de Taiwan » et le dernier représentant sinophone du monde libre, la Chine réaffirme à nouveau son statut de harsh power.
On January 2nd, the leader of Chinese Communist Party and the People’s Republic, Xi Jinping, announced as a second New Year’s message that Beijing would not hesitate to use force against Taipei expressing his intention to force Taiwanese to choose between peaceful unification under the Party banner or war. By threatening his “Taiwan compatriots” and the last Sinophone representative of the free world, China reaffirms its status of “harsh power”.
Plusieurs manifestations organisées en Indonésie ont appelé à la défense des Ouighours. Les appels à une condamnation officielle des camps de rééducation au Xinjiang n’ont pas suscité beaucoup de réaction de Jakarta. Mais le poids croissant des islamistes en Indonésie, et les accusations régulières de liens étroits entre le pouvoir indonésien actuel et la Chine pourraient avoir un impact sur les élections générales d’avril 2019 en Indonésie.
Les négociations sino-américaines, qui reprennent en janvier 2019, vont-elles aboutir à un accord ?