Après plus de vingt années de discussions, les cinq États riverains de la mer Caspienne ont finalement signé le 12 août 2018 la convention précisant son statut juridique1. Afin de donner plus de souplesse à l’accord, cette étendue d’eau de 371 000 km² n’y est définie ni comme une mer ni comme un lac. Elle jouit donc d’un statut spécial, qui lui est propre. La conclusion de cet accord devrait donner un essor aux échanges économiques dans toute la région.
Iran
Chine : Des conséquences géopolitiques à la répression chinoise envers les Ouïghours ?
Après le rapport du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies, la nouvelle de l’existence de camps d’internements d’Ouïghours abritant un million d’individus a été commentée par l’ensemble de la presse mondiale. Mais l’aspect géopolitique du problème reste peu évoqué. Étant donné les relations étroites entre la Chine et le Pakistan mais aussi d’autres pays musulmans comme l’Iran, la Turquie ou l’Indonésie, la politique anti-ouïghoure chinoise pourrait pourtant compliquer les relations diplomatiques de Pékin avec ces pays – surtout en cas de crise au Xinjiang.
Following the report of the United Nations Committee on the Elimination of Racial Discrimination (CERD), the news of Uighur internment camps housing a million people was commented by the world’s press. Given the close relations between China and Pakistan but also other Muslim countries such as Iran, Turkey or Indonesia, China’s “anti-Uyghur” policy could nevertheless complicate its diplomatic relations with its countries – especially in the case of crisis in Xinjiang.
Inde – États-Unis : Un relatif relâchement des relations mais sans conséquences
Malgré les divergences entre l’Inde et les États-Unis, les deux pays continueront d’entretenir des relations étroites car ils ont des préoccupations et des intérêts communs, à l’égard de la Chine tout particulièrement.
Vers une convention sur le statut juridique de la Caspienne
Depuis plus de vingt ans, les cinq pays riverains de la mer Caspienne (Russie, Azerbaïdjan, Iran, Kazakhstan, Turkménistan) négocient afin de se répartir ses espaces. Leurs représentants ont fini par élaborer un projet de convention, approuvé par le président Poutine, qui sera soumis à la signature des chefs d’États réunis au mois d’août 2018 au Kazakhstan.
Kazakhstan : ouverture de deux ports de la mer Caspienne au transit américain vers l’Afghanistan
Le sénat du Kazakhstan a ratifié le 19 avril 2018 un protocole d’accord accordant aux États-Unis des facilités de transit par deux ports de la Caspienne pour l’acheminement de ses équipements vers l’Afghanistan. Cet accord conclu en septembre 2017 constitue lui-même un amendement à un accord plus général conclu en juin 2010. Le nouveau texte prévoit que les Américains pourront utiliser les ports d’Aktau et de Kyryk pour y faire transiter leur matériel transporté via l’Azerbaïdjan.
Grappillages Asie21 n°117
CHINE – AFRIQUE Mise en cause de la main d’œuvre étrangère
ANGOLA
- Aide humanitaire
- Activités illicites
- Une comparaison controversée
L’Iran et l’avenir de l’Eurasie
La décision des États-Unis de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien risque, entre autres conséquences, de porter atteinte à l’avenir d’un début d’alliance eurasiatique qui prenait doucement forme depuis quelques années.
Inde – États-Unis – Israël : Refroidissement dans les relations de l’Inde avec les États-Unis et Israël ?
FAITS
Fin décembre 2017, l’Inde a voté pour la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies condamnant la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël.
Asie centrale : Recul des États-Unis
La Commission des services armés du Sénat a récemment auditionné le commandant du US Central Command, CENTCOM. On peut en retenir l’alarme sonnée par le recul de l’influence américaine en Asie centrale et la désignation des adversaires des États-Unis dans la région. La Russie y est décrite comme plus dangereuse que la Chine. L’Iran est un facteur préoccupant de déstabilisation régionale. Le tout est un développement policé des tweets du président Trump.
Inde – Moyen-Orient : Déplacement du Premier ministre indien au Moyen-Orient, un exercice d’équilibrage
FAITS
En février 2018, le Premier ministre indien s’est rendu en Jordanie, en Palestine, aux Émirats arabes unis et en Oman. Et le président iranien et le roi de Jordanie sont venus en Inde.
Chine – Pakistan – Inde – Iran : Vers une militarisation des Routes de la soie ?
Annoncé le 3 janvier 2018 par le Washington Post mais nié le 9 janvier par la Chine, l’annonce de la construction d’une base navale militaire au Pakistan, dans la ville portuaire de Jiwani ouvre un nouveau chapitre dans la compétition entre Inde et Chine à travers l’Iran et le Pakistan interposés pour la domination des flux de marchandises transitant par le golfe d’Oman.
L’Iran, bastion du chiisme en devenir
La manifestation de Machhad a été organisée au départ par les durs du régime, c’est-à-dire par les partisans de l’ayatollah Khamenei, contre le président Rouhani. Ils ont exploité le mécontentement réel et justifié de la population devant la montée des prix, notamment celui des œufs. Donald Trump et les Saoudo-Israéliens font le jeu des durs en voulant mettre fin à l’accord nucléaire et en voulant imposer de nouvelles sanctions qui ne peuvent qu’étrangler Rouhani. Les durs, porte-paroles des « déshérités » ont réussi à monter d’importantes contre-manisfestations afin de le mettre en difficulté. C’est pourquoi l’Europe et même le Royaume-Uni ont adressé des mises en garde à D. Trump, afin qu’il ne détruise pas ce fragile équilibre.
Iran : Révolte ou révolution ?
La soudaine crise de manifestations en Iran révèle, au-delà de leur déclencheur surtout économique, que le pays est traversé par des tensions d’autant plus dangereuses qu’elles touchent à la cohésion d’ensemble de tout le régime, dans une région où l’opposition entre sunnites et chiites augmente fortement.
Nouvelles Routes de la soie : où en est-on exactement ?
Des officiels iraniens applaudissent à l’entrée en gare de Téhéran du premier train reliant la Chine à l’Iran depuis l’ancienne Route de la soie, le 15 février 2016. (Crédits : AFP PHOTO / STRINGER)
Caspienne : Seront-ils enfin d’accord ?
Jamais depuis 1991, les cinq États riverains de la Caspienne n’ont paru aussi proches de conclure enfin un accord multilatéral définissant le statut de cet espace maritime fermé, et les droits des États le bordant. Mais l’euphorie devant cette perspective serait sans doute précipitée, tant les enjeux contradictoires restent difficiles à concilier.
Russie – Azerbaïdjan – Iran : coopération trilatérale (corridor ferroviaire nord-sud, partage de la mer Caspienne)
L’Azerbaïdjan, riverain de la mer Caspienne, se trouve à la croisée des routes nord-sud et est-ouest. Sa participation est essentielle à la mise en œuvre de grands projets régionaux de développement des voies de communication dans les domaines des chemins de fer, de la navigation, aussi bien que dans celui de l’acheminement des hydrocarbures.
Iran – Russie : tirer profit des nouvelles Routes de la soie
La Russie et l’Iran veulent prendre des parts dans le marché de l’énergie de l’Asie du Sud en alimentant les centrales construites avec le financement chinois.
L’Iran retrouve le chemin du Caucase
Déjà partenaire important de l’Arménie enclavée, et disposant de « relations équilibrées » (selon la terminologie officielle des deux États) avec la Géorgie, la république islamique d’Iran améliore considérablement ses relations, longtemps tendues, avec l’Azerbaïdjan.
Chine – Iran : manœuvres sino-iraniennes dans le détroit d’Ormuz
Les marines iranienne et chinoise ont effectué le 18 juin 2017 des exercices conjoints dans le détroit d’Ormuz, passage stratégique majeur situé entre l’Iran et les États du Golfe, notamment les Émirats arabes unis et le sultanat d’Oman.