La Chine vise toutes les planètes du Système solaire. Mais après la Lune, c’est bien Mars qui est prioritaire. L’empire du Milieu souhaite ramener des échantillons de cette planète sur Terre.
La Chine vise toutes les planètes du Système solaire. Mais après la Lune, c’est bien Mars qui est prioritaire. L’empire du Milieu souhaite ramener des échantillons de cette planète sur Terre.
Un astronaute pakistanais séjournera dans la station spatiale chinoise Tiangong-3 d’ici deux ans.
de Sophie Boisseau du Rocher et Christian Lechervy
Recension de l’ouvrage par le Gal (2S) Alain Lamballe

Dans ce livre de 307 pages, Sophie Boisseau du Rocher et Christian Lechervy s’intéressent à l’Asie-Pacifique, une région plus restreinte que celle dénommée Indo-Pacifique. Pour les deux auteurs, l’Asie-Pacifique comprend 17 États : Mongolie, Corée du Nord, Corée du Sud, Japon, Chine, Taïwan, Birmanie, Laos, Thaïlande, Cambodge, Vietnam, Brunei, Malaisie, Singapour, Indonésie, Timor Leste, Philippines. Rassemblant le monde sinisé, ces pays apparaissent utilement sur une carte en noir et blanc au début de l’ouvrage. Cette région composée de l’Asie du Nord-Est et de l’Asie du Sud-Est se trouve au carrefour de deux océans, l’océan Pacifique et l’océan Indien, dont les parties nord apparaissent sur la page de couverture. Les auteurs indiquent que la Chine inclut dans la zone Asie-Pacifique l’océan Pacifique dans sa totalité.
La récente visite du président brésilien au Japon et au Vietnam conforte son pays dans son rôle d’acteur international d’importance.
« Le sage se réfugie dans les livres des Anciens et n’y apprend que de froides abstractions ; le fou, en abordant les réalités et les périls, acquiert à mon avis le vrai bon sens. »
(Erasme/ Éloge de la folie)
Trump revient à la Maison-Blanche, ce que redoutaient les leaders occidentaux. Il se trouve face à une situation, économique, financière et militaire, inquiétante : une balance commerciale en déficit croissant – 1260 M$ US – une dette supérieure à 35 000 M$ US, des guerres partout dans le monde, qui ne résolvent rien. Trump, brutal, imprévisible, chaotique, crée la discontinuité pour casser les courbes et tendances. C’est l’approche originale d’un homme qui connaît l’appareil politique – c’est son second mandat – et les affaires – le fait est plus important que la théorie. Les résultats sont imprévisibles. L’Europe, conquérante de la planète il y a deux siècles, redevient la péninsule occidentale du continent asiatique. Son futur est bien incertain, l’allié de l’Ouest – la mer – se dérobe, l’Est – la terre – se ferme, et le Sud arrive.
L’Inde a mené du 13 au 18 avril 2025, au large de la côte orientale de l’Afrique, un très important exercice naval, baptisé « Africa-India Key Maritime Engagement » (AIKEYME). Coorganisé avec la Tanzanie, cet exercice, axé sur la lutte contre la piraterie et l’interopérabilité navale, a réuni le Kenya, Madagascar, Maurice, les Comores, les Seychelles, le Mozambique, l’Afrique du Sud, Djibouti et l’Érythrée.
Rien ne semblait arrêter la transformation de l’économie vietnamienne, l’une des plus réussies au sein de l’Asean*. En 2024 encore, la croissance économique atteignait 7 %, semblant conforter les ambitions fixées par le Parti Communiste Vietnamien (PCV) de rejoindre le club des pays développés en 2045. 2024 a vu une refonte du modèle de développement du pays vers plus de technologie et de valeur ajoutée. Un virage stratégique pour l’avenir industriel du pays qui s’amorce dans des conditions difficiles alors que les menaces de l’Administration Trump jettent une incertitude certaine sur ce parcours brillant.
Nothing seemed to stop the transformation of the Vietnamese economy, one of the most successful in ASEAN. As late as 2024, economic growth was reaching 7%, seemingly confirming the ambitions set by the Vietnamese Communist Party (VCP) to join the club of developed countries by 2045. 2024 spelled a makeover for the country’s development model to more technology and local added value. A strategic redirection for the industrial future of the country despite uncertainties due to the Trump Administration’s commercial threats over this brilliant course.
En cas de guerre entre les deux rives du détroit, l’armée taïwanaise devra compter sur ses propres capacités pour survivre pendant au moins 30 jours, et ce avec une guerre asymétrique en attendant l’arrivée – éventuelle – du soutien militaire américain. Car il faut du temps à l’armée américaine pour faire converger des troupes du monde entier vers Taïwan. Mais si l’APL parvenait à sa réunification en un temps record, les États-Unis pourraient choisir de ne pas intervenir et d’éviter un conflit frontal avec la Chine.
La récente visite du président brésilien au Japon et au Vietnam conforte son pays dans son rôle d’acteur international d’importance.
Le 27 février 2025, la députée Lisa McClain avait expliqué à Fox News Digital, son projet de loi qui permettrait d’exposer les actifs des hauts responsables du PCC et de leur interdire d’utiliser les systèmes bancaires américains dans le cas où la Chine envahirait Taïwan.
Le 14 mars 2025, le ministre des Affaires étrangères chinois Wang Yi a tenu une réunion à Pékin avec les vice-ministres des Affaires étrangères iranien Gharib Abadi et russe Serguei Riabkov pour tenter de relancer le dialogue sur le problème nucléaire iranien.
Les 11 et 12 mars 2025, La Chine, l’Iran et la Russie ont mené un exercice naval dans le golfe d’Oman.
Le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev a annoncé qu’il envisageait de construire trois centrales nucléaires.
Un rapport publié le 12 février 2025 par le gouvernement suisse dévoile le contrôle et la « répression transnationale » de la Chine à l’égard de Tibétains et Ouïgours réfugiés en République helvétique.
L’attitude américaine vis-à-vis de Taïwan est celle d’un seigneur face à son serf. En faisant pression sur TSMC d’une part, et en obligeant le gouvernement Lai à leur commander encore plus d’armements d’autre part, on voit à quel point Taïwan est soumis et ne peut que courber l’échine en remerciant son seigneur. Mais que peut faire le président William Lai ? Il est impensable qu’il émette quelque réserve que ce soit à l’encontre de D. Trump. Taipei a compris qu’il ne peut pas compter sur Washington. Mais Lai Ching-te ne peut pas le dire. Il est dans une voie sans issue. Il peut juste remercier et subir en se taisant. C’est en ce sens que le porte-parole du MOFA* s’est exprimé, avec de belles paroles.
Trump a déclaré, lors de son discours d’investiture, vouloir contrôler l’Arctique avec l’incorporation du Canada dans l’Union et avec l’acquisition du Groenland – la continuité de l’achat en 1867 de l’Alaska à la Russie. Il veut chasser la Chine d’Amérique latine dans l’esprit de la politique de Monroe1, avec comme première mesure, la reprise du canal de Panama. Le golfe du Mexique deviendra alors le golfe de l’Amérique. Vivons-nous le piège de Thucydide entre la puissance dominante – Sparte/États-Unis – et la puissance montante – Athènes/Eurasie – avec Trump poursuivant l’obsession américaine d’être le maître du monde, dans la continuité d’Obama, « Le temps de notre domination, c’est maintenant » ? Réactiver la géopolitique du XIXe siècle à la mode du XXIe siècle, reste déconcertant ! Mais Trump use d’un cynisme éclatant en lieu et place du vice discret des politiques d’antan. C’est aussi un homme d’affaires pragmatique qui ne croit pas au savoir académique des Yale et Stanford. Ses propositions, en apparence aberrantes, déclenchent des réactions qui, une fois analysées, lui permettent de décider de la politique à suivre dans la discontinuité ou la continuité.
La décision de maintenir une liaison routière permanente entre le Pakistan et la Chine montre l’intérêt des deux pays à accroître la circulation des personnes et des biens.
Élu en février 2024 président de l’Indonésie, Prabowo Subianto a pris ses fonctions huit mois plus tard, le 20 octobre. Dans son discours inaugural, il a promis d’éradiquer la corruption et d’améliorer la situation des moins aisés. En politique extérieure, il a déclaré vouloir rendre l’Indonésie « encore plus libre et plus active ». Au final, le président devrait poursuivre la politique de son prédécesseur (dont le fils, Gibran Rakabuming Raka*, a été élu vice-président). Les élections locales et régionales du 27 novembre ont confirmé la popularité de la coalition au pouvoir. Mais, si 3 mois après sa prise de fonctions le président obtient d’excellents scores de popularité, les observateurs restent sceptiques sur sa capacité à confirmer la transformation engagée par Joko Widodo et à assurer une diplomatie « libre et active » dans la tradition indonésienne.
Des rumeurs circulent au sujet du Wakhan, corridor assurant une frontière entre l’Afghanistan et la Chine, selon lesquelles le Pakistan souhaiterait l’acquérir.