Depuis son arrivée au pouvoir, Xi Jinping n’a de cesse de faire le ménage au sein de l’APL*, et surtout au sommet de sa hiérarchie, au nom de la lutte contre la corruption.
Si cette lutte est probablement sincère, tant l’APL* était corrompue en 2013 (et avant), elle n’est certainement pas la seule motivation du tout-puissant Secrétaire général du PCC*. On imagine qu’il a voulu, dès son premier mandat, s’entourer de fidèles pour faire avancer la réforme sans précédent dans laquelle il a engagé l’APL*. Nul doute également qu’il en profite pour se débarrasser de ceux qui n’adhèrent pas suffisamment à ses idées, voire de ceux qui, suspectés d’une loyauté douteuse, seraient tentés de comploter dans l’ombre de Zhongnanhai*.
Les plus grands sont tombés, à l’image des anciens vice-présidents de la Commission militaire centrale, Xu Caihou* et Guo Boxiong*, ou encore He Weidong* (disparu). On pourrait citer également Miao Hua* (ancien chef du Département du travail politique de la CMC*), exclu de la CMC* et du Congrès national populaire*. [•••]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 195/2025-06