Le 10 décembre 2025, le président indonésien, Prabowo Subiarno, s’est rendu à Moscou pour une réunion de travail. À cette occasion, le président russe, Vladimir Poutine, lui a proposé de renforcer leur coopération militaire bilatérale, une assistance dans le domaine de l’énergie nucléaire et la reprise des exportations de blé, singulièrement perturbées au cours de l’année 2024. Cette rencontre intervient alors que les relations entre Djakarta et Washington se tendent sensiblement, les États-Unis accusant l’Indonésie de revenir sur certains des éléments de l’accord commercial conclu en juillet 2025 et fixant à 19 % les droits de douane sur les exportations indonésiennes aux États-Unis. L’Indonésie, de son côté, s’oppose à certaines clauses introduites, postérieures aux négociations ayant abouti à l’accord de juillet 2025, permettant d’annuler ce dernier si Djakarta conclut des accords jugés contraire aux intérêts des États-Unis.
céréales
Corée du Nord : L’agriculture de Kim
Le 28 février 2023, Kim Jong a demandé que s’opère « une transformation fondamentale de la production agricole en DPRK fondée sur une modernisation et une mécanisation sans précédent ». Une nécessité. Car en s’appuyant sur des déclarations officielles nord-coréennes, on montre ce qu’il en est : des paysans dans une situation misérable, plus de bras que de machines pour produire, des fermes d’un autre temps. Sans doute plus de famine mais 45 % de la population sous-alimentée. Pour remédier à une situation devenue insupportable, enfin une politique rationnelle et, on l’espère, résolue et l’aide à venir de la Russie et de la Chine qui permettent d’espérer une autre vie en Corée du Nord d’ici peut-être cinq ans.
Chine : Le pari difficile de la course à l’autoconsommation
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« La nourriture du peuple chinois doit être fabriquée par les Chinois et rester entre leurs mains …Tout le monde doit prendre la responsabilité de la sécurité alimentaire. » Xi décembre 2021.
Mer Noire : Le monde n’est qu’une branloire pérenne
Black Sea : The world is only a perennial wobble
Les opérations militaires menées par la Russie en Ukraine perturbent les échanges internationaux des huiles et des céréales, des énergies et de leurs dérivés (engrais). Les effets se feront sentir dans la durée. 2022 sera compliqué, 2023 le sera plus encore, surtout si les irrégularités climatiques persistent. Les 8 milliards d’habitants vont être confrontés au défi de la faim pour 1/4 d’entre eux, en Afrique comme en Asie. Le blé sera-t-il, selon son habitude, un nouveau « faiseur de révolutions » ? C’est possible. Contredisant une écologie utopique donc généreuse, migrations et révoltes vont nous ramener à la réalité des inégalités terrestres. Le temps des incertitudes de Galbraith continue, Montaigne n’écrivait-il pas il y a 450 ans : « Le monde n’est qu’une branloire pérenne. Toutes choses y branlent sans cesse : la terre, les rochers du Caucase…». La course aux sanctions risque de le faire branler fort.
Grappillages Asie21 n° 159
Chine – Afrique Médiation dans la Corne ? Angola – États-Unis : cuivre Mali – Corée du Sud : blindés à tout va Madagascar : avancées Sao Tomé-et-Principe : mandarin et pingpong, armes non létales Du boeuf au poulet Chine – Brésil Mode Chine – Russie – Ukraine Blé Une aubaine Inde – Mozambique Rapts Japon – Madagascar Chacun … Lire la suite
Chine – États-Unis : Le farmer américain ne nourrira pas demain le citoyen chinois
La Chine n’a pas rempli toutes ses obligations d’achats prévues dans l’accord commercial Chine États-Unis de 2020 même si, pour la partie agricole, les importations américains sont en augmentation. Malgré une bonne reprise en novembre, les 57,4 milliards de dollars de produits agricoles achetés par la Chine de 2020 à novembre 2021 sont bien loin … Lire la suite
Chine – Monde : Le ventre chinois frissonne et le commerce mondial des denrées agricoles s’enfièvre
Les cours mondiaux des céréales et du soja se sont envolés à la suite des importations massives de la Chine du second semestre 2020. Les problèmes climatiques des derniers mois combinés aux incertitudes politiques des dernières semaines dans le monde et en Chine en sont la raison. Nourrir 1,4 milliard de Chinois est un vaste défi. L’agroalimentaire, talon d’Achille du leader économique mondial post-covid – la Chine-, est sa faiblesse qui, combinée avec l’économie verte, pourrait devenir sa force et guider l’évolution, à la chinoise, de son agriculture.
Grappillages Asie21 n° 142/2020-09
Bangladesh – Mozambique Un groupe influent