美國的經濟危機,中國的威脅,台灣的錢袋
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Lors des troubles de Hong Kong en 2019, la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen avait repris le slogan du mouvement des Tournesols de 2014 : « Hong Kong aujourd’hui, demain Taïwan » (今日香港明日台灣). Dans une interview1, Su Chi2 explique que pour les Taïwanais, il s’agit de « l’Afghanisitan aujourd’hui, Taïwan demain ».
Avec les événements d’Afghanistan, l’engagement sécuritaire verbal du président Biden envers Taïwan est largement remis en question par les Taïwanais.
Une nouvelle vague politique des Bleus arrive en force, menée par Chao Shao-kang. L’opposition semble se renforcer.
張亞中:打破禁忌的國民黨主席侯選人
L’élection du prochain président du parti nationaliste historique de Taiwan, le Kuomintang1 (KMT), aura lieu le 25 septembre 2021. Ce parti, battu par le Parti démocratique progressiste (DPP) en 2016, est depuis dans l’opposition. Et si les deux partis se sont placés sous l’aile américaine, le DPP au pouvoir n’a eu de cesse de vouloir rendre Taiwan indépendant de la Chine. Côté KMT, une personnalité se dégage du lot, Chang Ya-chung (張亞中) : il ose, dans son programme, rompre un tabou et proposer un traité de paix avec Pékin.
2021年9月25日,台灣將選出新一任的國民黨主席。自從2016年民進黨獲勝後,國民黨再度淪為在野黨,雖然,台灣這兩個黨均在美國勢力的保護下,但是執政的民進黨,一直要脫離中國,而推動台灣獨立。如今做為國民黨主席候選人的張亞中,竟然突破禁忌,大膽主張台灣應與北京方面中止敵對關係,締結和平協議!
Kurt Campbell* a récemment indiqué clairement, lors d’un discours informel dans un groupe de réflexion1 américain, que les États-Unis ne soutiendraient pas l’indépendance de Taïwan mais étaient disposés à renforcer les échanges non officiels avec l’île. Pourquoi une telle annonce dans l’environnement actuel extrêmement tendu ?
美國主管印太事務官員坎貝爾,最近在一項智庫座談會中宣稱,美國不支持台獨,但是會加強與台灣的非官方交流。在目前國際環境極度緊繃的情況下,為什麼坎貝爾要這麼説?
誰是2024年的台灣總統候選人? 美國在台灣的戰略譎詐
美國的暗中鼓勵台獨運動,乃是令人認為此乃一種新的戰略清晰,而這又等於在玩火!
Les États-Unis encouragent les mouvements indépendantistes à Taïwan tout en faisant croire à une nouvelle politique de clarté et jouent avec le feu.
La décision temporaire des douanes chinoises d’interdire, unilatéralement et sans préavis, l’importation d’ananas frais taïwanais porte un coup à l’économie insulaire : 40 000 tonnes d’ananas se retrouvent invendus et les agriculteurs sont en colère. De 2015 à 2020, les exportations d’ananas de l’île vers le continent chinois ont représenté 90 % de ses exportations totales de fruits. Le gouvernement Tsai met tout en œuvre pour trouver des solutions efficaces. Mais son cauchemar ne ferait que commencer : la presse continentale s’en donne à cœur joie.
Taïwan est le coffre-fort de la culture et de la civilisation chinoises.
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Une tempête de mécontentements souffle à Taïwan. L’opposition dénonce la politique de Mme Tsai mais également la politique américaine. L’American Institute in Taiwan n’apprécie guère.
台灣最近掀起一塲不滿的風暴,在野黨除了斥責蔡英文政府外,也對美國在台協會的作法,表示不快。
Le 31 décembre 2020, le directeur Brent Christensen* a posté ses voeux en chinois dans une vidéo sur le compte Facebook de l’AIT* en insistant sur les « relations interpersonnelles qui lient les États-Unis et Taïwan » et sur les « solides bases de respect mutuel et de valeurs partagées permettant de trouver un terrain d’entente et de poursuivre des intérêts communs ». Il dit être impatient de voir la croissance continue des relations américano-taïwanaises en 2021.
La députée Kao Chin Su-mei (高金素梅), sans parti, prend la parole le 15 décembre 2020 au Yuan législatif, à propos de l’ouverture du marché à la viande américaine contenant des résidus de ractopamine.
Les achats d’armes qui assèchent le budget de Taïwan, l’autorisation du gouvernement Tsai donnée aux importations de viandes dopées à la ractopamine et une licence retirée à une chaîne de télévision qui est perçue comme une atteinte à la liberté de la presse ont entraîné des manifestations dans les rues de Taïwan.
Quelle relation existe-t-il entre la Commission nationale des communications (NCC), Reporters sans frontières (RSF) et la liberté de la presse à Taïwan ?
Le 23 août 2020, à Kinmen*, jour anniversaire de la crise dite du détroit de Taïwan en 1958 ( 八二三金門砲戰), a eu lieu une commémoration à laquelle se sont rendus, pour la première fois, la présidente Tsai Ing-wen et le directeur de l’American Institute in Taiwan (AIT*) Brend Christensen, présent de manière officielle, pour rendre hommage aux victimes.
中美悪鬥下的罷韓鬧劇。
台灣是政治人物的墳場!2020年1月11日蔡英文甫獲勝連任縂統,就已下決心,要把競爭對手-高雄市長韓國瑜-趕下台。這在台灣歷史上還是首次。韓國瑜的被罷免,難道是証明高雄市民排斥中國?還是執意要把韓國瑜拉下來,有着不可告人的祕密?
Maintenant que Mme Tsai a été réélue à la présidence de Taïwan, l’AIT, quasi ambassade américaine sur place, s’emploie à y ranimer la peur de l’ogre chinois. Les États-Unis de Trump n’ont pas oublié qu’ils sont des marchands d’armes : « Équipez-vous immédiatement pour éviter le pire ! »
Depuis la victoire de Tsai Ing-wen aux élections présidentielles le 11 janvier 2020, une nouvelle page s’écrit dans l’histoire de Taïwan dont le rôle sera crucial dans la prochaine phase de la guerre technologique américano-chinoise : Taïwan s’est spécialisé dans les semi-conducteurs depuis plus de 30 ans, créant ainsi une puissance industrielle dans ce domaine. Aujourd’hui, avec cette guerre de la 5G et de l’intelligence artificielle entre les deux grands, Taïwan va être obligé de choisir son camp.
Xavier Paulès, Les Belles Lettres, novembre 2019
Les 37 ans qui séparent la chute de l’empire des Qing (1912) de la proclamation de la république populaire de Chine (1949) sont la période dite républicaine (民國時代). Cette période met un terme à la trame de l’histoire chinoise des successions dynastiques sur plus de 2000 ans. Ce livre s’efforce de montrer que la victoire du Parti communiste chinois (PCC) en 1949 résulte d’une conjonction de facteurs heureux dont le parti a su tirer profit mais qui ne sont pas de son fait. Ainsi, il n’est plus légitime de lire toute la période à la lumière de la victoire finale du PCC. C’est un choix contestable et difficile, explique l’auteur, mais nécessaire pour faire émerger une interprétation de la période plus équilibrée et redonner toute leur importance aux différents acteurs comme les seigneurs de la guerre ou les technocrates du Kuomintang. De plus, en l’absence d’un pouvoir central fort, le pays enregistre quand même des avancées significatives dans la construction de l’État, du développement économique, de l’éducation et de la vie intellectuelle.