Le 1ᵉʳ novembre 2025, en marge du sommet de l’APEC, les présidents Lee Jae-myung et Xi Jinping ont tenu à Gyeongju un sommet bilatéral de haut niveau, le premier entre les deux pays depuis 2014. À l’issue de la rencontre, la Corée du Sud et la Chine ont annoncé une série d’accords économiques et politiques marquant une normalisation complète de leurs relations. La nouvelle administration Lee met en avant une diplomatie « pragmatique », centrée sur la stabilité économique et la gestion des interdépendances avec la Chine. Ce recentrage s’accompagne d’une volonté de maintenir l’alliance militaire avec les États-Unis tout en réduisant la dépendance stratégique qui en découle.
THAAD
Chine – Corée du Sud : La visite de Moon à Pékin : signe du rétablissement des relations Chine – Corée du Sud ?
La visite du président Sud-coréen Moon Jae-in à Pékin, du 13 au 15 décembre 2017, a été souvent présentée dans les médias comme le signe d’un rétablissement des bonnes relations entre la République populaire de Chine et la Corée du Sud mettant un terme aux différents suscités par l’installation du système de défense anti-missile américain sur le territoire sud-coréen (pour prévenir les attaques de la Corée du Nord). Mais une analyse plus détaillée des événements, avant, pendant et après cette rencontre nous permettrait de donner une vision plus nuancée de l’impact de cette visite au niveau des relations entre les deux pays.
La Corée du Sud va-t-elle changer de moteur économique ?
Depuis quelques mois, bruits et fureurs entourent la péninsule coréenne. Kim Jong-un multiplie les tirs de missiles dont la portée s’allonge, le Président Trump agite des menaces. Dans ce contexte belliqueux, le Sud vit une transition qui attire moins l’attention.
Chine – États-Unis : Premier dialogue diplomatique et de sécurité
Le 21 juin 2017, Américains et Chinois ont tenu leur premier dialogue diplomatique et de sécurité à Washington. L’entretien s’est focalisé sur la menace nord-coréenne coréenne et la nécessité de la faire disparaître. Mais aucun engagement réel, d’un côté comme de l’autre, tant attendu de la part de la Chine surtout, n’en a émané. Mais il y a au moins eu dialogue.
Corée du Sud : un changement de cap ?
Le nouveau président veut engager la Corée du Sud dans une nouvelle trajectoire.
Corée du Nord – Chine : Pékin/Pyongyang : je t’aime/moi, non plus
Si dans les premiers mois de l’année, les déclarations agressives de Trump semblaient montrer que la Corée du Nord était un problème pour les États-Unis, les acrimonieux échanges d’amabilité par médias interposés ces dernières semaines entre la Chine et la Corée du Nord montrent que désormais le régime de Kim Jong-Un est devenu un véritable poids pour Pékin. La Chine doit-elle se montrer dure envers la Corée du Nord au risque de sembler s’aligner sur les États-Unis ou conciliante avec Pyongyang au risque de s’aliéner la Corée du Sud, de favoriser le militarisme japonais et de justifier l’ingérence américaine ?
Corée du Nord – Chine – États-Unis : Les relations Chine – États-Unis au révélateur de la montée des tensions en Corée du Nord
La situation en Corée du Nord semble être proche d’un point de non-retour. L’échec des résolutions de l’ONU à empêcher le développement du programme balistique et des essais nucléaires de Pyongyang semble avoir été acté. Le principal problème est que le régime de Kim Jong-un ne fait rien pour faciliter la vie de son principal, pour ne pas dire unique, « allié », à savoir la Chine. Le dilemme pour Pékin est réel : si la république populaire de Chine se refuse absolument à concevoir un effondrement du régime nord-coréen en même temps la persistance agressive de celui-ci donne aux États-Unis un prétexte en or pour s’imposer militairement dans la région et rallier Japon et Corée du Sud à sa cause.