Samia Ferhat et Emmanuel Lincot dans une récente note de l’IRIS exploraient la question des mémoires entre la Chine et Taïwan ainsi qu’au sein de la société Taïwanaise. Cet article propose de revenir sur ces dynamiques de construction des mémoires plurielles à Taïwan. Il est issu d’observations réalisées à Taipei entre novembre 2024 et juin 2025.
Deux grandes tendances sont en conflit. La première s’appuie sur le récit d’une Chine nationaliste. La seconde vise à construire un récit taïwanais propre, nourri par d’autres références.
Par ailleurs, le sentiment d’appartenance ne doit pas éclipser les préoccupations internes qui traversent la société Taïwanaise : stabilité économique, enjeux sociaux et démographiques, volonté d’ouverture sur le monde, etc.