Chine : De l’extinction de la corruption ?

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Pour que le peuple vive mieux, la Chine de Xi Jinping a déclaré une lutte sans concession contre la corruption. Une législation maximaliste a permis d’engager la « lutte contre les tigres » (la hiérarchie du Parti), la « chasse aux mouches » (les petits fonctionnaires et la corruption au quotidien) et la « chasse au renard » (les suspects réfugiés à l’étranger). Les résultats sont là, et depuis 2012, 4,44 millions de délinquants déférés devant la justice. On peut l’espérer, d’ici quelques années la Chine pourrait être qualifiée de pays peu corrompu.

To make the people’s lives better, Xi Jinping’s China has declared an uncompromising fight against corruption. Through maximalist legislation, the “tiger fight” (the Party hierarchy), the “fly hunt” (petty officials and day-to-day corruption) and the “fox hunt” (suspects who have fled abroad) have been initiated. The results are there, and since 2012, 4.44 million offenders brought to justice. Hopefully, within a few years China could be called a low-corruption country.

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Chine : l’arrestation du président d’Interpol ou la mise à mort du soft power chinois

La disparition de Meng Hongwei, le président chinois d’Interpol fin septembre 2018 avait soulevé une indignation mondiale. La déclaration par Pékin de sa condamnation pour corruption semble relever presque du phénomène rituel. Cette affaire montre que, pour la Chine, le regard occidental sur le pays ne saurait limiter de quelque manière le but ultime de « stabilité » du régime. 

The disappearance of Meng Hongwei, the Chinese president of Interpol, at the end of September 2018 had raised a global indignation. Beijing’s statement of its conviction for corruption seems almost to be a ritual phenomenon. This case shows that, for China, the Western view on the country should not in any way limit the ultimate goal of the “stability” of the regime.

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