Le 1ᵉʳ novembre 2025, en marge du sommet de l’APEC, les présidents Lee Jae-myung et Xi Jinping ont tenu à Gyeongju un sommet bilatéral de haut niveau, le premier entre les deux pays depuis 2014. À l’issue de la rencontre, la Corée du Sud et la Chine ont annoncé une série d’accords économiques et politiques marquant une normalisation complète de leurs relations. La nouvelle administration Lee met en avant une diplomatie « pragmatique », centrée sur la stabilité économique et la gestion des interdépendances avec la Chine. Ce recentrage s’accompagne d’une volonté de maintenir l’alliance militaire avec les États-Unis tout en réduisant la dépendance stratégique qui en découle.
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Chine – États-Unis : Pour que le yuan puisse s’envoler
S’il était possible de prendre au comptant le rapport de la Banque populaire de Chine sur l’internationalisation du renminbi, celui-ci serait sur le point de s’imposer comme la seconde monnaie à l’internationale. Il n’en n’est rien. En réalité, dans les réserves de change des banques centrales, le renminbi n’atteint pas 3 % des encours et se situe au cinquième rang. Il pourrait en être différemment si les argentiers internationaux pouvaient être assurés de la valeur d’un yuan adossé à d’importantes réserves en dollars de la Chine. C’est là un paradoxe, le RMB à l’international ne peut se passer du dollar et la dédollarisation n’est pas pour demain.
If it were possible to take the People’s Bank of China’s report on the internationalization of the renminbi at face value, it would be on the verge of becoming the world’s second most important currency. But this is not the case. In fact, the renminbi accounts for less than 3% of central bank foreign exchange reserves, ranking fifth. The situation would be different if international money managers could be sure of the value of a yuan backed by substantial dollar reserves in China. Paradoxically, the international RMB cannot do without the dollar, and de-dollarization is a long way off.