Taïwan Acte IV scène 3 : le vent a tourné. Grand référendum révocatoire : grand échec pour le DPP,  grande victoire pour le KMT. 大罷免, 大失敗, 大成功

En janvier 2024, le président Lai Ching-te* a été mal élu avec seulement 40 % des voix et sans majorité au Yuan législatif 1. Le gouvernement ne s’est pas organisé en coalition. Les députés DPP* ont rejeté avec force – même physique – les projets de lois proposés par le KMT* au Parlement, notamment ceux demandant des comptes au gouvernement DPP : ils auraient été adoptés puisque le gouvernement ne dispose plus de la majorité parlementaire. Sauf en éliminant son opposition. Le président Lai a décidé d’utiliser le référendum révocatoire (le grand rappel) pour destituer les élus de l’opposition (députés et élus locaux). Si cette procédure existe dans la constitution, elle est considérée par une grande partie de la population taïwanaise comme un acte de dictature. La tentative du gouvernement de se débarasser de son opposition a échoué. Les électeurs ont fait leur choix. Le DPP a été sanctionné : aucun des députés visés n’a été révoqué. Le président Lai en sort affaibli.

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Acte III scène 4 Taïwan – Taïwan : La grenade ou la colombe ? Assassinat de la démocratie

Sur les bandeaux sont écrits :

  • « Contre le communisme vert » (反綠共)
  • « Combattons la dictature » (戰獨裁)

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Lors d’un rassemblement, organisé par le Kuomintang, 250 000 personnes se sont mobilisées pour s’opposer au « Parti communiste vert » et « combattre la dictature » du gouvernement actuel. Han Kuo-yu* dénonce un président de la République, Lai Ching-Te, qui propose « à ceux qui s’inquiètent du recul de la démocratie à Taïwan de se rendre sur la place Tian’anmen à Pékin pour protester ».

               scene de foule à Taïwan

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Taïwan – Chine : Le rouge est dans le vert. Espionnage chinois au coeur des structures politiques taïwanaises

Dans une certaine ambiance de chaos politique à Taïwan (pas de majorité au Parlement et procédure en cours de référendum révocatoire pour les députés du KMT*1), les Verts* accusent la plupart des jeunes députés du KMT* d’être des espions à la solde des communistes chinois. Ainsi, ils déclenchent une investigation générale. C’est alors qu’ils découvrent qu’ils sont eux-mêmes infiltrés au plus haut niveau… Affaire embarrassante.

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