En 2025, la Corée du Sud a tenté de jouer un « équilibre prudent » entre Pékin, Washington et Tokyo. Mais cette ligne est fragilisée par la brusque montée des tensions sino-japonaises autour de Taïwan et par le retour du débat régional sur les sous-marins à propulsion nucléaire : feu vert américain au programme sud-coréen et appels, au Japon, à doter la prochaine génération de SSN*, notamment par l’ancien ministre de la Défense Nakatani. Dans ce contexte de recomposition navale, les puissances moyennes d’Asie du Sud-Est, en particulier la Malaisie, renforcent leur coopération avec Séoul en matière navale et technologique. Une dynamique qui ouvre des opportunités pour l’Europe et la France, à condition d’accepter des partenariats industriels plus intégrés, souvent aux côtés des acteurs coréens.
In 2025, South Korea attempted to pursue a “careful balance” between Beijing, Washington and Tokyo. This posture, however, has been weakened by the sudden rise in Sino-Japanese tensions around Taiwan and by the renewed regional debate on nuclear-powered submarines, marked by the U.S. green light for a South Korean program and, in Japan, calls to equip the next generation of submarines with nuclear propulsion, notably from former Defense Minister Nakatani. In this context of naval recomposition, Southeast Asia’s middle powers, particularly Malaysia, are deepening their naval and technological cooperation with Seoul. This dynamic opens new opportunities for Europe and France, provided they are willing to engage in more integrated industrial partnerships, often alongside South Korean actors.