Entre 2018 et 2024, la Chine a installé en mer Jaune, dans la zone contestée de la PMZ*, trois plateformes réputées à vocation piscicole, et treize bouées solaires d’observation. Ces installations, déployées sans notification préalable dans une zone maritime partagée entre Pékin et Séoul, suscite l’inquiétude coréenne quant aux intentions chinoises et à leur possible double usage. La tension est montée d’un cran en février 2025, lorsque que les bâtiments coréens envoyés pour les observer ont été repoussés par des garde-côtes chinois. Elle s’est encore accrue en mai dernier, quand la Chine a déclaré unilatéralement trois zones d’interdiction de navigation dans la PMZ*, en raison d’un exercice militaire. La pression chinoise s’applique ici par la tactique éprouvée du fait accompli, avec pour objectif probable de renforcer sa souveraineté sur la zone contestée.