Asie : Le futur des échanges internationaux, quel impact sur l’Asie émergente ?

L’épidémie et la crise économique provoquent une contraction du commerce mondiale et ralentiront la dynamique des échanges de biens et services pendant plusieurs années.

FAITS

La seconde mondialisation qui a débuté en 1945 a été caractérisée par une accélération des échanges de biens et services et des flux de capitaux ; elle a inclus une période d’hyperglobalisation, -1990 et 2008 -au cours de laquelle les échanges de biens et services ont progressé deux fois plus vite que le PIB. Cette embellie a été une des conséquences de l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce et de la mise en place des chaînes globales de valeur (électronique, textile, automobile) dont la Chine est une pièce centrale.

Depuis la crise financière de 2008, le commerce de biens progresse au même rythme que le PIB, un retour à la situation des années 1960 et 1970. En revanche, la croissance des échanges de services1 a été plus rapide. Parmi les services, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) distingue ceux qui s’accompagnent d’un déplacement de personnes (le consommateur : le touriste ou le producteur : l’ingénieur qui intervient sur un chantier à l’étranger) et ceux qui n’exigent pas de déplacement de personnes.

En 2019, selon les statistiques de l’OMC, le commerce mondial de biens atteignait 18 700 milliards USD, les échanges de services sans déplacement de personne 3 300 milliards USD et les échanges de services avec déplacement de personne 2 200 milliards USD. La Chine était […]

 

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°140/2020-06

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