Australie – États-Unis – Royaume-Uni : À vouloir plonger trop profond, on se noie

Le projet d’acquisition d’un sous-marin nucléaire par l’Australie, se révèle un désastre. Certes, très discrètement dès le 15 septembre 2021, jour de la signature de l’Aukus, l’Australie avait fait le choix de l’acquisition, avant la fin de l’année 2023, de deux sous-marins d’attaque américains Virginia. Mais le coup a manqué et la réalité a rattrapé l’Australie dans les toutes dernières semaines de l’année 2022 : faute de main d’œuvre, les chantiers navals américains accumulent les retard sur la production des sous-marins de l’US Navy. Affecter des Virginia à l’Australie est inimaginable. « Cela ne se fera pas. » En remplacement, tout ce que le Royaume-Uni peut proposer est aléatoire et au-delà de 2040. C’est la panique. Seul un retour vers la France, pourrait y mettre fin.

FAITS

Pour remplacer les navires vieillissants de classe Collins, l’Australie est sur la voie de l’acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre de son projet Aukus*. Les discussions sont suffisamment avancées pour que le Premier ministre australien, Anthony Albanese, ait pu annoncer qu’il sera aux côtés du président américain Joe Biden et de son homologue britannique Rishi Sunak pour signer l’accord d’ici la fin du premier trimestre 2023. Les détails de l’événement de haut niveau n’ont pas encore été rendus publics, mais la présence simultanée des trois chefs d’État laisse deviner une solution associant les trois  alliés. [•••]

 

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 169/2023-02