Inde – Japon : Technologie et finance nipponnes pour le rail indien

Tripler la vitesse des trains indiens ne sera pas un luxe. C’est ce qui se profile pour la fin des années 2020 entre Ahmedabad, capitale du Gujarat et fief de Narendra Modi, et Mumbai, capitale commerciale de l’Inde et premier port du pays pour le trafic de conteneurs.

Tripling the speed of Indian trains will not be a luxury. This is what looms for the end of the 2020s between Ahmedabad, capital of Gujarat and stronghold of Narendra Modi, and Mumbai, commercial capital of India and the country’s first port for container traffic.

Longtemps décriées – à l’instar de l’énergie et du médiocre taux de recouvrement des coût du service public – comme l’un des principaux obstacles à la croissance, les infrastructures ferroviaires indiennes, largement centenaires, sont effectivement d’une piètre efficacité. La lenteur des acquisitions foncières et l’enchevêtrement des compétences publiques réduisent considérablement le rythme de leur amélioration. Résultat : les trains les plus courants (courrier ou express) roulent à une vitesse moyenne de 50 km/h, ceux de marchandises à 25 km/h et, selon un rapport interne des chemins de fer indiens, à peine 2 000 km – 0,3 % du réseau – sont capables de supporter des vitesses de 160 à 180 km/h. […]

 

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°143/2020-10

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