Contrairement à l’opinion répandue par les media, les responsables russes sont beaucoup moins préoccupés, tout au moins dans l’immédiat, par la pénétration chinoise que par les efforts britanniques pour s’implanter au Kazakhstan.
En effet, le 6 juin 2025, le colonel Erbola Kumarbekula, directeur de cabinet du ministère de la Défense du Kazakhstan, a signé à Londres un « Plan de coopération militaire » pour les années 2025-2026. Celui-ci prévoit la formation de militaires kazakhs aux opérations de maintien de la paix, un enseignement linguistique en anglais et une formation dans des écoles militaires britanniques.
En 2024, les deux pays avaient conclu des accords de coopération avec l’Azerbaïdjan et la Turquie.
En même temps, on fait remarquer à Astana que le Kazakhstan a déjà conclu en 2021 un accord de coopération général dans des domaines civils (culture, économie) avec l’Italie et qu’il envisage des accords de coopération militaire avec l’Italie, l’Inde et le Vietnam. [•••]
Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 195/2025-06