Cambodge – France : Pérennité de la coopération médicale présentielle entre la France et le Cambodge… et les pays africains

Parmi les 11 projets élaborés par les responsables français et cambodgiens, après les Accords de Paris en 1991, figure la santé : un projet de coopération présentielle, francophone, permanente, centrée sur la réhabilitation de l’hôpital Calmette (1993-2002) puis exclusivement à la formation médico-chirurgicale à l’USS* (clos en 2015). Les échanges d’internes se poursuivent après cette date.

FAITS

  • La faculté de médecine de Phnom Penh a été ouverte en 1963 avec l’aide de la France.
  • 431 thèses avaient été soutenues avant le 17 avril 1975, date de l’entrée des khmers rouges à Phnom Penh et de l’instauration du régime du Kampuchéa démocratique.
  • Ce régime a entraîné la disparition de près de 90 % des médecins (assassinats, maladie, exil). 
  • La faculté n’a pu rouvrir qu’en 1980 avec l’aide du Vietnam, des pays communistes.
  • Le projet de la santé a été financé par le MAE (Institut Pasteur du Cambodge Hôpital Calmette, la Formation à l’USS* jusqu’en 2015).
  • Au moment de la clôture du 3e et dernier FSP* (août 2015), plus de 800 thèses avaient été soutenues depuis 1996, plus de 500 spécialistes avaient obtenu un poste de FFI* dans les CHU* de France (AFS*/AFSA*) puis le cadre du DFMS*/DFMSA*, formation diplômante plus exigeante puisqu’en plus de la formation habituelle d’un interne de spécialité à l’USS*, ce dernier doit acquérir le niveau B2 en langue française. Tous sont retournés au Cambodge pour exercer leur spécialité dans les hôpitaux de Phnom Penh et les grands hôpitaux provinciaux.
  • Ce dispositif a considérablement renforcé le système de santé du Cambodge. […]

 

 

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n° 157/2022-01

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