Coronavirus et propagande virale : l’Empire-Parti chinois contre-attaque

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La nouvelle maladie à Coronavirus appelée désormais COVID-19 (après avoir été appelée « Pneumonie de Wuhan » et SARS-CoV-2 a touché plus de 150 000 personnes dans plus de 100 pays dans le monde et entraîné la mort de plus de 5 000 personnes. Dépassé au départ par les critiques internes des habitants du pays, le Parti communiste chinois a décidé de contre-attaquer en ciblant son meilleur ennemi et son bouc-émissaire multi-fonction : l’Occident à la fois accusé d’avoir créé le virus et moqué pour son incapacité à y faire face.

UGS : Asie21-Futuribles 137-1 Catégories : , Étiquettes : , , , , , , , ,

Description

FAITS

Avec plus de 80 000 cas et plus de 3000 morts, la Chine reste le principal foyer du virus. Pour l’instant, le consensus scientifique est que le COVID-19 est originaire de Wuhan, lié à un marché à animaux sauvages situé dans la ville. Les rumeurs sur une fuite à partir d’un laboratoire de la région reposent sur le fait qu’un quart des tout premiers porteurs au Hubei ne sont pas liés au marché en question.

Alors que la Chine a souffert en février 2020 d’une baisse de 50 % à 70 % de son activité manufacturière et dans les services, la volonté de remettre la Chine au travail est un nouvel impératif pour Pékin. Toutefois, l’absence de prise en compte des malades asymptomatiques rend difficile toute estimation définitive :

  • les malades non-porteurs de symptômes sont en effet susceptibles de transmettre la maladie ;
  • le retour des Chinois issus des autres pays dans le monde (qui sont presque tous touchés) pourrait aussi susciter une reprise de l’épidémie ;
  • plusieurs cas à Wuhan montrent qu’un patient peut être victime deux fois du virus, même après guérison et que les rechutes sont mêmes plus mortelles.

Le pouvoir a besoin de remettre le peuple au travail et de convaincre que la situation est sous contrôle. Il doit aussi redorer le blason terni de sa légitimité. Rien de mieux qu’une attaque en règle de « l’Occident ». Alors que la Chine a puni pour propagation de « fausses rumeurs », le 7 janvier 2020, le professeur Li Wenliang pour avoir divulgué l’existence du virus, le PCC est devenu le principal producteur de fausses rumeurs au sujet du COVID-19.

Le bureau contrôlant les fausses rumeurs à Taiwan pointe […]

 

Extrait de la Lettre confidentielle Asie21-Futuribles n°137/2020-03

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